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28/08/2009

RUSSIE - ECONOMIE

MOSCOU, 28 août -

17:04

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28/ 08/ 2009

 

Russie: la BERD prête à investir dans la modernisation des infrastructures

 

 

RIA Novosti. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est prête à investir dans l'infrastructure russe et le secteur énergétique, a déclaré vendredi à Moscou le président de la BERD Thomas Mirow lors d'une rencontre avec le premier ministre russe

Vladimir Poutine.

"Je veux souligner que nous souhaitons participer activement à la réalisation des projets dans les domaines que vous jugez prioritaires. Il s'agit de moderniser et de perfectionner les ouvrages d'infrastructure. Nous constatons le grand potentiel du secteur énergétique et des mesures d'augmentation de l'efficacité énergétique et jugeons nécessaire d'investir dans la diversification de l'économie", a indiqué M.Mirow.

La BERD, qui coopère avec la Russie depuis des années, a déjà investi plus de 11 milliards de dollars dans l'industrie automobile et la modernisation des réseaux énergétiques dans plusieurs régions russes, a de son côté rappelé le premier ministre russe Vladimir Poutine. "Nous suivons de près l'élaboration de votre programme de coopération avec la Russie pour 2010-2012", a ajouté le chef du gouvernement.


Russie: 17,4% de la population en dessous du seuil de pauvreté

 

20:57

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28/ 08/ 2009

 

 

MOSCOU, 28 août - RIA Novosti. Le nombre des Russes vivant au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté de 1,5 million au premier trimestre de 2009 pour atteindre 24,5 millions, soit 17,4% de la population, a annoncé vendredi le Service fédéral russe des statistiques (Rosstat).

Au premier trimestre de 2008, la Russie comptait 23 millions de pauvres (16,3% de la population), selon un rapport du Rosstat.

Au début de 2009, les ménages russes disposaient d'un revenu moyen de 13.971 roubles (environ 310 euros), un chiffre de 2,7 fois supérieur au seuil de pauvreté (5.083 roubles, soit environ 112 euros), tandis que leurs revenus étaient 3,7 fois supérieurs à ce niveau fin 2008 et 2,8 fois supérieurs au premier trimestre 2008.

 

20:37 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

26/08/2009

lien économique avec la Russie

Russie: le nouveau holding Rosavto approuvé par Daimler et Renault (Rostekhnologuii)

20:26 | 25/ 08/ 2009
Version imprimée

 

MOSCOU, 25 août - RIA Novosti. Les groupes Daimler et Renault ont approuvé la création du nouveau holding automobile russe Rosavto par le groupe public russe Rostekhnologii, a annoncé mardi le directeur adjoint de Rostekhnologuii Igor Zavialov à la chaîne russe Vesti.

"Nous avons créé mardi une filiale à 100% de Rostekhnologuii. Du point de vue juridique, nous n'avons pas besoin d'approbation des actionnaires privés et des sociétés étrangères. Mais nous avons mené des consultations préliminaires avec nos investisseurs privés et les sociétés étrangères Daimler (qui détient une participation dans KamAZ) et Renault (actionnaire d'AvtoVAZ) compte tenu de nos relations de partenariat de longue date, et ils ont approuvé la création d'un holding sous l'égide de Rostekhnologuii", a indiqué M.Zavialov.

Le nouveau holding réunira les usines AvtoVAZ (voitures de tourisme), KamAZ (camions) et Avtodiesel (moteurs).

 


12:29 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2009

pluralisme de la presse russe

Novaïa Gazeta

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 Novaïa Gazeta
{{{nomorigine}}}

Pays Russie Russie
Langue(s) Russe
Périodicité Bihebdomadaire
Genre Tabloïd
Diffusion 250 000 ex. ()
Date de fondation 1993
Ville d’édition Moscou

Rédacteur en chef Dimitri Mouratov
ISSN -

novayagazeta.ru

Novaïa Gazeta (en russe : Новая газета) est un tabloïd bihebdomadaire russe.

Il fut créé en 1993, quand des journalistes décidèrent de quitter le quotidien Komsomolskaïa Pravda dans l'espoir de lancer un nouveau quotidien influent capable de dénoncer les problèmes de la société russe.

Fondé tout d'abord sous le nom de Novaïa Ejednievnaïa Gazeta (littéralement « Le Nouveau Quotidien »), il en changea par la suite pour devenir Novaïa Gazeta (« Le Nouveau Journal »).

Même s'il ne put satisfaire les exigences qu'il s'était fixé, il a quand même pu s'imposer comme un tabloïd profondément anti-conformiste, ce qui lui valu plusieurs procès. Une de ses journalistes était Anna Politkovskaïa.

L'actuel éditeur en chef est Dmitri Mouratov. L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et le milliardaire russe et ancien député de la Douma Alexandre Lebedev détiennent 49 % du journal et le journal les 51 % restant.

17:49 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

24/08/2009

RUSSIE :EVOLUTION, iL EST LOIN LE TEMPS DU PC US

traditionnelles (Medvedev)

12:12 | 24/ 08/ 2009
 
Version imprimée

 

VERKHNIAYA IVOLGA (Bouriatie, sud de la Sibérie orientale), 24 août - RIA Novosti. Les autorités russes soutiendront les religions qui existent traditionnellement dans le pays, sans demander d'aide étrangère, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev.

Lors de sa rencontre avec les lamas du sangha (communauté bouddhiste) Damba Pandito, le supérieur de la communauté, le Lama Hambo Damba Aïouchev, a souligné que le pays traversait une période difficile. Il a toutefois estimé que les bouddhistes russes pouvaient subvenir aux-même à leurs besoins. "Nous avons rétabli tous les courants du Bouddhisme qui existaient en Russie avant la révolution de 1917 et sommes désormais en mesure de former seuls des prêtres", a constaté le lama.

"Nous disposons de toutes les ressources nécessaires en vue de promouvoir le développement des confessions qui existent en Russie depuis des siècles, dont le bouddhisme", a affirmé M. Medvedev.

"Ma visite dans votre communauté atteste que les relations entre les confessions traditionnelles et l'Etat suivent la bonne voie", a déclaré le leader russe.

"En tant que dirigeant du pays, je crois nécessaire de bâtir les relations entre l'Etat et les religions traditionnelles de manière à favoriser le développement de la Russie", a fait savoir M.Medvedev. Il a rappelé à cette occasion que les autorités russes avaient récemment pris la décision d'inclure les fondements de la culture religieuse dans le programme des écoles secondaires et de créer des postes de prêtres au sein des forces armées.

20:21 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

22/08/2009

23 aout ,pacte germano soviétique

Le traité de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne (pacte Molotov-Ribbentrop). Fiche technique

13:54 | 21/ 08/ 2009
Version imprimée

 

 

Le traité de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne a été conclu le 23 août 1939 à Moscou. Ce document a contribué pour beaucoup au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et décidé du sort des Lettons, des Estoniens, des Lituaniens, ainsi que des Ukrainiens de l'Ouest, des Biélorusses de l'Ouest et des Moldaves. A la suite de ce pacte, ces peuples, dont plusieurs étaient réunis pour la première fois de leur histoire au sein d'un seul Etat, faisaient partie presque intégralement de l'Union Soviétique. Malgré les correctifs apportés à leurs destinées par la désintégration de l'URSS en 1991, le pacte Molotov-Ribbentrop détermine encore jusqu'à présent de nombreuses réalités géopolitiques dans l'Europe contemporaine.

Conformément au traité de non-agression, l'Union Soviétique et l'Allemagne s'engageaient à "s'abstenir de toute violence, de toute action agressive et de toute attaque l'une contre l'autre, aussi bien seules qu'avec d'autres puissances". Bien plus, les deux parties avaient promis de ne pas soutenir les coalitions d'autres pays, dont les actions pouvaient être dirigées contre les signataires du traité. Par conséquent, l'idée d'une "sécurité collective" en Europe fut enterrée. Il devint impossible de d'empêcher l'agression (l'Allemagne nazie se préparait à lancer une attaque) grâce aux efforts communs des pays épris de paix.

Le pacte avait été signé par les ministres des Affaires étrangères de l'Union Soviétique et de l'Allemagne, Viatcheslav Molotov et Joachim von Ribbentrop. Un protocole secret additionnel au traité délimitait les sphères d'influence soviétique et allemande en Europe de l'Est en cas de "remaniement territorial". Ce remaniement ne tarda pas. Le traité fut ratifié par le Soviet suprême de l'URSS une semaine après sa signature, les députés ignorant l'existence d'un "protocole secret additionnel " qui n'a jamais été ratifié. Dès le lendemain de la ratification du traité, le 1er septembre 1939, l'Allemagne attaqua la Pologne.

http://www.istorik.ru.library/documents/molotov_ribbentrop/

En 1939, en conformité totale avec le protocole secret, dont l'original n'a été découvert dans les archives du Bureau politique (Politbureau) du CC du PCUS qu'au milieu des années 1990, les troupes allemandes n'entrèrent pas dans les régions orientales de la Pologne peuplées principalement de Biélorusses et d'Ukrainiens, ainsi que sur le territoire de la Lettonie, de la Lettonie et de l'Estonie. Ensuite, les troupes soviétiques pénétrèrent sur tous ces territoires. Le 17 septembre 1939, les troupes soviétiques entraient sur le territoire des régions orientales de la Pologne. En 1939-1940, en s'appuyant sur les forces politiques de gauche de ces pays, la direction stalinienne plaça sous son contrôle la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie et, à la suite du conflit armé avec la Finlande, également rattachée par le protocole secret à la sphère d'intérêts de l'URSS, arracha à ce pays une partie de la Carélie et les territoires attenants à Leningrad (aujourd'hui, Saint-Pétersbourg).

Le premier ministre de Grande-Bretagne Winston Churchill nota dans ses mémoires que la possibilité d'un tel accord entre Berlin et Moscou témoignait d'un échec de la diplomatie britannique et française qui n'avait réussi ni à diriger l'agression nazie contre l'URSS, ni à faire de l'Union Soviétique une alliée avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Mais on ne peut pas non plus estimer que l'URSS a profité du pacte, bien qu'elle ait bénéficié de deux années supplémentaires de paix et reçu de nouveaux territoires importants à ses frontières occidentales. Grâce au pacte, l'Allemagne évita en 1939-1944 une guerre sur deux fronts en écrasant, à tour de rôle, la Pologne, la France et de petits pays d'Europe, disposant, pour son agression contre l'URSS, d'une armée ayant une expérience de combat de deux ans.

Par conséquent, de l'avis de nombreux historiens, l'Allemagne nazie fut le grand gagnant de ce pacte. ("Historiographie soviétique", Université humanitaire russe d'Etat, 1992).

Evaluation politique du pacte

Quant au texte principal du pacte de non-agression, bien qu'il ait marqué un revirement dans l'idéologie de l'URSS qui avait auparavant vivement condamné le nazisme, il ne dépassait pas le cadre de la pratique admise dans les relations internationales avant la Seconde Guerre mondiale. Un pacte analogue fut conclu, par exemple, entre la Pologne et l'Allemagne nazie en 1934, et d'autres pays qui avaient conclu ou tenté de conclure de tels traités. Cependant, le protocole secret additionnel au pacte était certainement contraire au droit international.

Une explication du "protocole secret additionnel" qui délimitait les sphères d'influence "en cas de remaniements territorial et politique des régions faisant partie de l'Etat polonais" fut signée le 28 août 1939. La zone d'influence de l'URSS comportait le territoire de la Pologne situé à l'Est de la ligne des fleuves Pisa, Narew, Boug, Vistule et San. Cette ligne était à peu près conformé à ce qu'on appelle la "ligne Curzon" par laquelle devait passer la frontière orientale de la Pologne à la suite de la Première Guerre mondiale. En plus de l'Ukraine de l'Ouest et de la Biélorussie de l'Ouest, les négociateurs soviétiques avaient déclaré qu'ils étaient également intéressés par la Bessarabie perdue en 1919 et reçu une réponse satisfaisante de l'Allemagne qui déclara que ces régions "ne l'intéressaient pas du point de vue politique". Ce territoire devint ensuite partie intégrante de la RSS de Moldavie au sein de l'URSS. (Voir les détails dans le livre "1939 : les leçons de l'histoire", Institut d'histoire universelle de l'Académie des sciences de l'URSS, 1990, p. 452).

Puisque les clauses du protocole secret élaborées par la direction stalinienne et l'entourage d'Hitler étaient certainement illégales, Staline et Hitler avaient préféré dissimuler ce document tant à l'opinion internationale qu'à leurs propres peuples et organes de pouvoir, excepté une poignée de personnes. L'existence de ce protocole fut gardée secrète en Union Soviétique jusqu'en 1989, année où une Commission spécialement formée par le Congrès des députés du peuple de l'URSS en vue d'évaluer politiquement et juridiquement le pacte fournit au Congrès les preuves de l'existence de ce document. Ayant reçu ces preuves, le Congrès des députés du peuple de l'URSS condamna le protocole secret dans sa résolution du 24 décembre 1989, soulignant que ce protocole et les autres ententes germano-soviétiques étaient devenus caducs au moment de l'agression de l'Allemagne contre l'URSS, c'est-à-dire le 22 juin 1941".

Tout en reconnaissant le caractère immoral de l'accord secret entre Staline et Hitler, il est impossible de considérer le pacte et ses protocoles en dehors de la situation sociale et politique qui s'était créée alors en Europe. D'après les plans de Staline, le pacte germano-soviétique devait constituer une riposte à la politique visant à "pacifier" Hitler appliquée depuis plusieurs années par la Grande-Bretagne et la France et dont l'objectif était de provoquer une querelle entre les deux régimes totalitaires et à diriger l'agression hitlérienne avant tout contre l'URSS.

Avant 1939, l'Allemagne avait réoccupé et remilitarisé la Rhénanie (1936), s'était entièrement réarmée en violation du traité de Versailles, avait annexé l'Autriche (Anschluss - 1938) et placé sous son contrôle la Tchécoslovaquie. A l'instar d'Hitler, la Hongrie et la Pologne revendiquèrent également des territoires tchécoslovaques et reçurent également des parcelles de ce pays. Ce triste résultat fut également dû, pour beaucoup, à la politique des puissances occidentales : le 29 septembre 1938, les chefs de gouvernement de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie signèrent à Munich un accord sur le démembrement de la Tchécoslovaquie entré dans l'histoire comme "Accords de Munich". Le 22 mars 1939, les troupes de la Wehrmacht occupèrent le port lituanien de Klaïpeda (en allemand, Memel) et, peu après, Hitler entérina le plan d'occupation de la Pologne. C'est pourquoi les affirmations fréquentes, selon lesquelles seul le pacte Molotov-Ribbentrop a agi comme le déclencheur de la Seconde Guerre mondiale, ne correspondent pas à la réalité. Tôt ou tard, Hitler aurait livré la guerre à la Pologne, et la plupart des pays d'Europe avaient tenté, à telle ou telle étape de la période 1933-1941, de s'entendre avec l'Allemagne nazie en encourageant ainsi Hitler à faire de nouvelles conquêtes. Jusqu'au 23 août 1939, toutes les grandes puissances européennes - la Grande-Bretagne, la France et l'URSS - avaient mené des pourparlers avec Hitler et entre elles. (Voir les détails sur les négociations de l'été 1939 à Moscou dans le livre "1939 : les leçons de l'histoire", pp. 298-308).

Vers la mi-août, les négociations multilatérales entrèrent dans leur phase finale. Chacune des parties poursuivait ses propres buts. Vers le 19 août, les pourparlers anglo-franco-soviétiques se retrouvèrent dans l'impasse. Le gouvernement soviétique donna son consentement à la visite du ministre allemand des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop les 26-27 août à Moscou. Dans son message adressé personnellement à Staline, Hitler avait demandé d'accepter que Ribbentrop se rende à Moscou le 22 août, au plus tard, le 23 août. Moscou accepta et le traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union Soviétique fut signé 14 heures après l'arrivée de Ribbentrop.

http:www.rian.ru/society/20080505/106556830.html

L'évaluation morale du pacte

Aussitôt après sa signature, le pacte suscita des critiques de la part de nombreux membres du mouvement communiste international et des représentants d'autres forces de gauche. Même sans être au courant de l'existence des protocoles secrets, ces personnes avaient vu dans le pacte une collusion inconcevable pour les partisans de l'idéologie de gauche avec les forces les plus sinistres de l'impérialisme : le nazisme. De nombreux chercheurs considèrent même que le pacte a marqué le début de la crise du mouvement communiste international, car il a approfondi la méfiance de Staline à l'égard des partis communistes étrangers et contribué à la dissolution de l'Internationale communiste par Staline en 1943.

Après la guerre, conscient que le pacte compromettait sa réputation de "leader" des antifascistes de la planète, Staline déploya tous les efforts en vue de justifier le pacte dans l'historiographie soviétique et mondiale. Sa tâche fut compliquée par le fait que les Américains qui occupèrent la partie occidentale de l'Allemagne découvrirent des documents allemands laissant supposer l'existence de protocoles secrets additionnels au pacte. C'est pourquoi un "renseignement historique" intitulé "Les falsificateurs de l'histoire" fut rédigé en 1948 avec la participation de Staline (de l'avis de nombreux chercheurs, par lui-même). Les dispositions de cet ouvrage furent mises à la base de l'interprétation soviétique officielle des événements de 1939-1941 qui resta inchangée jusqu'à la fin des années 80 du siècle dernier. Le sens de ce "renseignement" de réduisait à ceci : le pacte fut une tactique "géniale" de la direction soviétique lui permettant de mettre à profit les "contradictions impérialistes" entre les démocraties bourgeoises occidentales et l'Allemagne nazie. Si le pacte n'avait pas été conclu, l'URSS aurait été victime de la "croisade" des pays capitalistes contre le premier Etat socialiste. En Union Soviétique, les dispositions du "renseignement historique" ne devaient pas être contestées, même après la mort de Staline. Tout simplement, sous Khrouchtchev et Brejnev, son nom a été souvent remplacé dans les manuels des écoles secondaires et supérieures par des mots comme "direction du pays" ou "diplomatie soviétique". ("Historiographie soviétique", 1992). Il en a été ainsi jusqu'aux réformes engagées par Mikhaïl Gorbatchev à la fin des années 80 du siècle dernier, jusqu'à ce que les participants au premier Congrès des députés du peuple de l'URSS exigent d'éclaircir les circonstances de la conclusion du pacte qui avait contribué, pour beaucoup, à l'annexion par l'Union Soviétique de certains de ses territoires.

Le 24 décembre 1989, le Congrès des députés du peuple de l'URSS, alors organe supérieur du pouvoir en Union Soviétique, a adopté la résolution sur l'évaluation politique et juridique du traité soviéto-allemand de non-agression de 1939, résolution condamnant officiellement les protocoles secrets en tant qu'acte de "pouvoir totalitaire" qui ne traduisait nullement "la volonté du peuple soviétique qui n'assume aucune responsabilité pour cette collusion". La résolution soulignait : "Les pourparlers au sujet des protocoles secrets ont été menés par Staline et Molotov à l'insu du peuple soviétique, du CC du PC(b) de l'URSS et de tout le parti, du Soviet suprême et du gouvernement de l'URSS".

http:www.lawmix.ru/docs_cccpphp?id=1241

http:www.rian.ru/society/20080505/106556830.html

Les conséquences de cette "collusion" sont ressenties jusqu'à ce jour, envenimant les rapports entre la Russie et les peuples touchés par les protocoles staliniens et hitlériens. Dans les Etats baltes, ces protocoles sont qualifiés de prélude à l'"annexion" de la Lettonie, de la Lituanie et de l'Estonie. L'interprétation de ces protocoles permet de tirer des conclusions sur la nature des rapports avec la Russie actuelle et le statut des Russes dans ces pays, où ils sont considérés comme des "occupants" ou des "colons". En Pologne, les souvenirs des protocoles secrets additionnels au pacte justifient l'identification de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne sur le plan moral, de la profanation, qui en découle, de la mémoire des soldats soviétiques, même du regret postérieur de l'absence de coalition entre la Pologne et l'Allemagne nazie en vue d'une attaque commune contre l'URSS. Le caractère moralement inadmissible de cette interprétation des événements de cette époque découle largement du fait que personne parmi les quelque 600000 soldats soviétiques morts pour la libération de la Pologne du joug nazi n'était au courant du protocole secret additionnel au pacte Molotov-Ribbentrop.

Ce texte n'engage que la responsabilité de l'auteur.

18:31 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

19/08/2009

géopoliltique russe

Kommersant

Caspienne: Téhéran partenaire clé de Moscou dans la région

La réunion d'Astrakhan, lundi, avec la participation du président russe Dmitri Medvedev a porté en premier lieu sur la façon d'empêcher la construction de pipelines transcaspiens contournant la Russie et la présence militaire dans la Caspienne de puissances n'appartenant pas à la région, note mardi le quotidien Kommersant.

L'Iran deviendra sans doute le principal partenaire de Moscou dans ces domaines.

La mer Caspienne est devenue l'un des domaines clés de la politique extérieure russe. Moscou cherche à contrôler les riches ressources en hydrocarbures de la région et particulièrement les voies de transit vers l'Europe. Or, la Russie a toujours plus de raisons de s'inquiéter, étant donné l'intensification des projets transcaspiens. En cas de mise en oeuvre de ces projets, elle risque de perdre le contrôle du transit d'hydrocarbures en provenance d'Asie centrale.

Selon une source ayant participé à la préparation de la réunion de lundi, les responsables ont constaté la nécessité de bloquer les projets de construction de pipelines dans cette région contournant la Russie. L'adoption d'une convention sur le statut juridique de la mer Caspienne version russe serait un solide verrou empêchant la réalisation des projets transcaspiens. Moscou insiste pour que la délimitation de la Caspienne soit effectuée par le fond de la mer, de façon que le bassin de cette mer soit utilisé en commun. Ceci permettrait aux bâtiments militaires russes de circuler librement en mer Caspienne. En outre, le document doit stipuler l'interdiction de déployer dans la Caspienne les forces militaires de pays n'appartenant pas à la région. Cette exigence s'explique par la récente activité des Etats-Unis qui ont accordé à l'Azerbaïdjan et au Kazakhstan 130 millions de dollars pour la modernisation de leurs flottes dans le cadre du programme Caspian Guard. Moscou a perçu ce programme comme un ballon d'essai en prévision de l'apparition dans la Caspienne d'une base militaire de l'OTAN.

Le Kremlin semble se rendre compte du fait que la Russie est incapable de contrer toute seule les tendances négatives dans la région. Elle aura donc besoin d'un allié. Téhéran sera sans doute choisi pour assumer ce rôle. Ces derniers temps, Moscou soutient de plus en plus souvent les initiatives iraniennes concernant la Caspienne. "A l'étape actuelle, nous partageons, dans une grande mesure, les mêmes positions que Téhéran sur la Caspienne", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. Or, la Russie et l'Iran divergent sur les principes de répartition de la Caspienne, l'Iran insistant sur le partage par secteurs nationaux. En revanche, les deux Etats sont unanimes à rejeter l'idée de la construction de pipelines transcaspiens et sont hostiles à toute présence militaire étrangère dans la région.

Ces textes tirés de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

10:50 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

13/08/2009

rostov sur le don

http://vuedumonde.hautetfort.com/media/02/01/887189614.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/01/01/1392306579.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/02/02/466923661.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/01/02/363593687.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/00/02/2076703760.jpg
   ROSTOV SUR LE DON

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http://vuedumonde.hautetfort.com/media/01/00/216494186.jpg

 

 

 

la douma municipale

la cathédrale

21:37 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

11/08/2009

ROSTOV SUE LE DON

Rostov-sur-le-Don (en russe : Ростов-на-Дону, Rostov-na-Donou ; IPA : /rɐ'stof nə dɐ'nu/) est une ville de Russie et la capitale de l'oblast de Rostov. Elle est située au bord du Don, à une cinquantaine de kilomètres de la mer d'Azov et à 958 km au sud de Moscou. Sa population s'élève à 1 048 714 habitants en 2008.

Histoire [modifier]

La ville est fondée en 1749 par l'installation d'un poste de traite puis rapidement une grande forteresse abritant une colonie. Elle est surnommée la « porte du Caucase 

Cosaques du Don

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les cosaques du Don sont une cosaquerie installée dans la région du fleuve Don en Russie.

Les origines des cosaques du Don [modifier]

Le berceau des cosaques du Don se situe près du fleuve Don en Russie. La principale ville cosaque de cette région est Rostov-sur-le-Don, actuellement la capitale de l’oblast de Rostov dans le Caucase russe.

Leur première apparition date du XVIe siècle, mais les premières grandes apparitions des cosaques du Don date de l’époque des premiers Tsars russes.

À la différence des autres cosaqueries, création du pouvoir russe, les cosaques du Don sont endogènes, au même titre que ceux de l’Oural et du Térek. Ces formations cosaques se différencient de la cosaquerie ukrainienne, qui elle s'est développée exclusivement le long du Dniepr, également de manière endogène (Hetmanat cosaque et Zaporoguie).

Au service de la Russie [modifier]

Le statut de cosaque est un statut transnational, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une nationalité à part entière, avec un système politique élaboré (généralement une Rada (assemblée militaire) et un ataman élu), une culture propre, mais également une langue qui diffère du russe, pour se rapprocher de l’ancienne langue ruthène.

En tant qu’hommes libres, les cosaques du Don avaient la réputation d’être incontrôlables et les premiers Tsars qui tentèrent de les mettre à leur services en firent les frais.

En effet, les cosaques n’obéissent pas à un monarque, mais uniquement à leur ataman.

Difficilement intégrables dans des lignes fixes, les cosaques du Don était réputés pour leur travail de courrier, de reconnaissance et de harcèlement des lignes en fuites.

À partir d’Ivan le terrible, les tsars de Russie vont s’attacher les services des cosaques du Don, notamment en leur envoyant, fournitures, munitions, vivres, tant pour s’adjoindre les services de cette cavalerie d’élite, que pour les maintenir dans un état de soumission, les empêchant de se retourner contre le pouvoir russe.

L’apogée des cosaques du Don [modifier]

Les cosaques du Don connurent leur apogée durant les guerres entre la Russie et Napoléon Ier ; les cosaques du Don sont réputés pour avoir effectué par grand froid une traversée des Alpes réputée infaisable.

Ils sont également allés jusqu'à Paris, et ont combattus la Prusse et l’Autriche avec férocité, toujours dans l'objectif de protéger les frontières de l'Empire russe.

 

19:36 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

06/08/2009

IEKARINBOURG

http://vuedumonde.hautetfort.com/media/02/02/487121157.jpg IEKATERINBOURG

 

 

 

A la recherche d’éléments de stabilité dans le paysage, on pourrait s’arrêter devant une bonne vieille église orthodoxe, l’Église sur le Sang Versé, dont l’architecture ressemble fort à celle du 19ème siècle finissant. Or, cette église a été construite au début des années 2000 et consacrée en 2003. C’est une création, un cas particulier. Alors que la plupart des nouvelles églises construites en Russie sont situées à l’emplacement de bâtiments religieux détruits à l’époque soviétique, cette église a été construite là où s’élevait naguère une maison bourgeoise du 19ème siècle, la "maison Ipatiev", détruite pendant les années 1980. C’est en fait le lieu exact où la famille impériale a été fusillée au début de l’année 1918. L’édification de cette église est censée symboliser la repentance du peuple russe. C’est une église commémorative qui fait aujourd’hui partie des circuits touristiques dans la ville d’Ekaterinbourg.

La réimplantation des symboles religieux dans les centres-villes est un fait marquant du paysage russe contemporain. Le plus souvent, il s’agit de reconstruction. Au cours des années 1990, l’Église orthodoxe a exercé un lobbying particulièrement efficace pour obtenir la reconstruction en lieu et place d’un certain nombre de lieux de culte que le pouvoir bolchevik avait soit détruits, soit transformés.

Cette réimplantation de la religion dans le paysage des grandes villes russes se faisant sur un fond de spéculation immobilière et de boom de la construction acharné, des tours en construction se trouvent tout près de cette église commémorative. On a ainsi un patchwork qui représente bien l’évolution des paysages de la Russie contemporaine avec une juxtaposition d’immeubles du 19ème siècle, d’immeubles de la période soviétique et cette fameuse cathédrale sur le Sang Versé, construction ici la plus récente, trônant au milieu

 

19:34 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

04/08/2009

MEMOIRE DE SOLJENITSYNE

Anniversaire du décès de Soljenitsyne: incarnation de la grandeur spirituelle (Medvedev)

13:30 | 03/ 08/ 2009
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MOSCOU, 3 août - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev a adressé une lettre à la veuve d'Alexandre Soljenitsyne, Natalia, à l'occasion de l'anniversaire du décès de l'écrivain, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"La voie d'Alexandre Soljenitsyne est celle d'un véritable combattant qui a traversé tous les "cercles" des épreuves et des privations. Il a connu la guerre, les camps staliniens et la douleur de l'exil. Cependant, malgré les coups du sort, il a conservé la foi en l'Homme, en sa grandeur morale et spirituelle", lit-on dans la lettre.

M. Medvedev a souligné que l'écrivain n'avait jamais trahi ses principes, sa conscience et qu'il avait toujours dit la vérité sans égard à la situation sociale des personnes concernées.

"Ses oeuvres "Une journée d'Ivan Denissovitch", "L'Archipel du Goulag" et "Le premier cercle" ont réveillé la conscience de la nation et l'ont appelée au repentir. Il gardait dans son coeur un amour infini de sa patrie et de ses compatriotes. Toute sa vie durant, il a inlassablement cherché les voies permettant de réaménager la Russie", indique le message.

Le président estime que de nombreuses idées de Soljenitsyne sur le renforcement des structures politiques et le développement des libertés démocratiques gardent toujours leur actualité et que ses oeuvres littéraires et philosophiques doivent faire l'objet d'une étude approfondie.

 


23:09 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)