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15/11/2009

DISCOURS DE MEDVEDEV VU DE FRANCE...

Source : La Tribune.fr - 12/11/2009

Le président russe Dimitri Medvedev a annoncé dans un discours à la nation la "modernisation" de la Russie, sur des bases "démocratiques". Il s'en est violemment pris aux conglomérats publics, la plupart créés par Vladimir Poutine, en exigeant à terme la disparition ou leur transformation en sociétés par action.

Le président russe Dimitri Medvedev semble vouloir se démarquer de son puissant prédécesseur et actuel Premier ministre Vladimir Poutine, qui reste considéré par beaucoup d'analystes comme l'homme fort de la Russie. C'est en tout cas de qui ressort de son discours à la nation, le deuxième depuis son accession à la présidence, prononcé ce jeudi.

Dans ce discours, le président a prôné une "modernisation" "de fond en comble" de la Russie, "basée sur les valeurs et les institutions de la démocratie". Il s'est toutefois empressé de lancer un avertissement à toute tentative de "déstabiliser" le pays, allusion à peine voilée aux mouvements d'opposition, alors que la Russie est régulièrement critiquée par les organisations de défense des droits de l'homme pour ses atteintes à la démocratie.

La fin annoncée des conglomérats

Le chef de l'Etat s'en est pris en particulier aux conglomérats publics, apparus pour la plupart sous la présidence de Vladimir Poutine, les estimant "sans avenir".

Ces mastodontes regroupent une multitude de sociétés, privées ou publiques, dans des secteurs tels que les nanotechnologies (Rosnano), l'énergie atomique (Rosatom), ou encore la finance (Vnechekonombank, ou VEB). Certaines ont été créées dans un objectif bien précis et avec une durée limitée de vie, à l'image de l'entreprise de construction Olimpstroï, mise sur pied dans la perspective des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi (sud du pays).

Ces structures étatiques "doivent être liquidées à la fin de leur mission, et celles qui oeuvrent dans un environnement commercial, concurrentiel, doivent être avec le temps transformées en sociétés par action, contrôlées par l'Etat", a estimé le président.

Selon le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch, la VEB, Rosnano et Rostekhnologui pourraient être transformées "dès l'an prochain" en "sociétés communes". Un plan sur la transformation de ces entreprises doit être élaboré d'ici le 1er mars 2010, a de son côté indiqué le chef du département de contrôle du Kremlin Konstantin Tchouïtchenko.

"Silicon Valley russe"

"A la place d'une économie reposant sur les matières premières, nous allons créer une économie qui produit de nouvelles technologies, utiles aux gens", a par ailleurs déclaré Dimitri Medvedev en suggérant la création d'une "Silicon Valley russe" pour les industries de pointe.

Parmi les mesures envisagées, il a cité la création d'ici à 2014 d'un moteur à propulsion nucléaire permettant d'effectuer des vols spatiaux sur d'autres planètes et la nécessité de porter à plus de 50% d'ici 2020 la part de la production nationale pour les médicaments commercialisés en Russie .

Lutte contre la corruption et le terrorisme

Le président a également appelé à "lutter tous azimuts contre la corruption", notamment dans la police et la justice. On ne peut pas régler le problème "uniquement par des arrestations", a-t-il dit, alors que Vladimir Poutine prône des mesures répressives accrues en la matière.

Le président a aussi promis de "lutter sans merci contre le terrorisme international" et d'"exterminer les bandits", dans une allusion à la région très instable du Caucase russe, "le plus grand problème de politique intérieure".

21:25 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2009

IVAN AIVAZOVSKI

Une vibrante passion pour les océans

Le peintre Ivan Aïvazovski a offert au monde l’une des oeuvres « maritimes » les plus importantes et les plus qualitatives.


- Aïvazovski (1817-1900), la poésie de la mer, présentation de l’exposition

 
Le chaos. La création du monde, 1841.
Droits réservés.

Depuis Noé et son Arche d’Alliance échouée sur les hauteurs du Mont Ararat, les peintres arméniens ont gardé une nostalgie de la montagne et de la mer. De cet attrait, il reste notamment un témoignage poignant, celui d’un artiste, d’un peintre, d’un poète : Ivan Aïvazovsky (1817-1900).
Ivan Aïvazovsky est né sur les bords de la mer noire à Théodosia le 17 juillet 1817. Riche commerçant, son père sera ruiné par l’épidémie de peste de 1812.
Ivan Aïvazovsky débute sa vie dans sa ville natale comme garçon de café, et ses premiers dons vont être musicaux. Mais ses dons artistiques ne vont pas s’arrêter là, et le dessin est un plaisir qu’il exprime avec talent sur les murs de sa ville. Il attirera l’attention du gouverneur de la région qui le présentera au lycée.
Si par la suite se révélera chez Ivan Aïvazovsky une touche romantique plus ou moins taxée de réalisme, l’attirance pour le tumulte, les infinis marins, le fera classer de son vivant, parmi les peintres de la mer, ce qui lui ouvre en cette Année de l’Arménie, les honneurs des salons parisiens du musée de la Marine.

Les prémices d’un génie

Le parcours pictural d’Ivan Aïvazovsky débute en 1833, soit trois ans après son entrée au lycée de Simfédor, à la suite duquel il est admis à l’Académie des Beaux Arts de Saint-Petersbourg. Ses talents d’artiste sont rapidement reconnus, et en 1838 il est déjà médaillé par trois fois.
Son ouverture au monde et plus particulièrement sur les océans, débutera en 1836 par une première croisière en Baltique, suivie trois ans plus tard par une autre en mer Noire.
Il semble que ces approches maritimes lui ouvrent le goût des horizons lointains et c’est en qualité de boursier qu’il visite Amsterdam, avant de participer à des expositions parisiennes et londoniennes. La fréquentation des transparences marines, le dispute avec celle des reflets dans lesquels persistent les mouvements des eaux, souvent recouverts dans les toiles d’Ivan Aïvazovsky par les menaces potentielles du grondement des éclairs et des flots.
Mais avant tout, c’est le vent du large qui l’attire et qui devient son élément d’inspiration. Car un an après son retour en Russie, Ivan Aïvazovsky reprend la mer pour parcourir les côtes d’Asie Mineure. Ce qui le mène jusqu’en Grèce où il prend conscience de l’esprit national et de la tragédie qu’il fait naître. C’est avec ses moyens d’artiste que l’humaniste Ivan Aïvazovsky va chercher à informer les capitales occidentales du drame mortel que provoque l’occupation turque.

 
Dans la tempête, 1892
Droits réservés

Sa maîtresse, c’est la mer.

Plus que tout autre, il donne une personnalité aux océans, il offre une physionomie aux flots, il dénude les étendues marines, rend leur matière désirable, mais toujours forte d’une puissance potentielle et active.
Ivan Aïvazovsky va sculpter les rides des eaux, et pour leur étendue, leur donner une voix dont les chants font danser les corps des amoureux des rivages, au rythme des exhalaisons du vent sorti de la bouche des dieux antiques.
En quelques touches, les instruments du souffle se laissent attendrir par les cordes du violon, tandis que la vague fait tambouriner les roches brunes. Alors se lève une bise qui fait voler le voile mauve de la surface des eaux, pour qu’éclate la blancheur virginale d’une écume encore vierge. L’émotivité poétique, mais aussi puissante d’Ivan Aïvazovsky, surgit sur ces toiles avec une force d’expression telle que développée dans un autre domaine par un Victor Hugo, ce qui fait voir le monde à Ivan Aïvazovsky sous un angle très particulier. Artiste sensible, mais sans mièvrerie, il est poète, mais s’exprime avec force et conviction.
En un mot : Ivan Aïvazovsky est pardessus tout sincère, et sait transmettre aux autres ses sensations rendues audibles grâce au filtre de sa sensibilité exacerbée. En 1846, Ivan Aïvazovsky n’expose que dans sa ville natale, mais cette unique manifestation sera suivie par sa nomination de professeur à l’Académie de Saint-Petersbourg. Cependant deux ans plus tard il se voit, et pour la première fois, confier les cimaises de Moscou, exposition qui se prolongera par deux autres les années suivantes.
En 1854, Ivan Aïvazovsky, sensibilisé aux problèmes des conflits, témoignera avec force et conviction dans ses toiles, des combats ou du siége de Sébastopol. Ce sera également pour lui l’occasion de réaliser des oeuvres traitant de la bataille navale. En 1857, sa renommée devenue universelle, c’est Paris qui l’applaudira durant sa nouvelle exposition.
Entre temps, sa nomination de cadre à l’Académie de Saint-Petersbourg lui permet d’enseigner dans son propre atelier de Théodosia, d’où il complètera sa série sur la lutte du peuple grec pour son indépendance.

 
Ivan Aïvazovsky
Droits réservés : ARNAUD FUX

Académie de Florence

Mais la passion des voyages est en lui et, après une incursion dans le Caucase en 1868, l’année suivante on le voit en Egypte, attiré par sa curiosité encore plus attisée par l’ouverture du Canal de Suez. Cependant l’Italie et la France étant les deux principales capitales des Arts picturaux, Ivan Aïvazovsky sera exposé à Nice et à Florence.
Est-ce à une de ses toiles maîtresses, L’arc en ciel, peint en 1873 qu’il le doit ? Ivan Aïvazovsky est élu à l’académie de Florence où il réalise un autoportrait pour la prestigieuse galerie des Offices. Après son troisième passage sur les cimaises parisiennes en 1879, dans la très célèbre galerie Durant–Ruel, et la fondation d’une école de peinture dans sa ville natale, Ivan Aïvazovsky va parcourir la Volga en ayant peint, un an avant, sa désormais célèbre Mer Noire.
Puis en 1890, c’est Paris qui l’accueille pour la quatrième fois, sur la route qui le mènera jusqu’ à Washington, New York et les Chutes du Niagara.

Chef-d’oeuvre

Plusieurs oeuvres vont alors voir le jour, mais c’est deux ans avant sa mort survenue le 19 avril 1900, qu’Ivan Aïvazovsky réalisera un de ses plus grands chefs-d’oeuvre avec Dans la vague. Une vague qui est le juste aboutissement d’une longue lignée de marines. Même si c’est elle qui est la plus célèbre, les vacarmes de la mer vont souvent balayer son oeuvre. Tumulte, certes, mais aussi calme et douceur. Cependant quel que soit le sujet, sa teneur en sera celle de l’harmonie, celle de la force, celle de la beauté.
De l’oeuvre immense par le nombre, (10 000 toiles) et par le soutien de leur qualité, c’est un des plus vastes parcours picturaux des océans jamais réalisé durant ce XIXe siècle, que créera Ivan Aïvazovsky. ■

Christian Germak
Nouvelles d’Arménie Magazine N°128

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17:09 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (1)

13/11/2009

BORODINE : DANS LES STEPPES D ASIE CENTRALE



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Borodin In Central Asia
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xavier de couesbouc dit :
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BORODINE : DANS LES STEPPES D4ASIE CENTRALE
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22:43 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2009

BORODINE

Borodine Alexandre Porfiriévitch
Александр Порфирьевич Бородин
1833-1887


Par  A. Levinstein
vers 1910
{BnF

*Saint-Petersbourg 31 octobre (12 novembre) 1833 — † Saint-Petersbourg 15 février (27 février)1887

Fils naturel du prince caucasien et militaire Imerentinsky. On lui donna le nom d'un des serviteurs du prince et fut élevé par sa mère dans la bourgeoisie de Saint-Petersbourg. Il étudie la médecine et la chirurgie à l'Académie de médecine et de chirurgie de Saint-Petersbourg, et grâce à une bourse, à Heidelberg. Il est pendant deux années médecin militaire et rencontre pour la première fois Moussorgsky, puis une seconde fois en 1859.

En 1862 il est professeur de chimie organique à l'Académie de médecine de Saint Petersbourg, devient membre de l'académie et conseiller d'État. La même année il se lie d'amitié, par l'entremise de Moussorgsky, avec Balakirev et entre dans son «cercle», le Groupe des 5 (Rimski-Korsakov, Moussorgsky, Balakirev, César Cui, Borodine). Il est co-fondateur d'une école de médecine accueillant les femmes où il enseigne jusqu'à sa mort. Il a à son actif plusieurs découvertes en chimie.

Il étudie l'harmonie et la composition avec Balakirev. En 1863 il épouse Katharina Protopopova qui lui fait connaître les musiques de Chopin et de Schumann.

En 1877 il entreprend avec deux élèves un voyage scientifique et musical en Allemagne qui le conduit auprès de Liszt à Weimar.

En 1885-1886, il séjourne en Belgique avec César Cui, à Bruxelles, Liège, Anvers. Ses deux symphonies et Dans les steppes de l'Asie Centrale ont un grand succès.

Il meurt subitement en 1887.

Catalogue des oeuvres

18:53 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2009

MOUSSORGSKY UNE NUIT SUR LE MONT CHAUVE




Edvard MÜNCH - Modeste MOUSSORGSKI.
xavier de couesbouc dit :
"une nuit sur le mont chauve" MODESTE MOUSSORGSKY j'ai pris cette vidéo parce qu elle allie 2 arts: la peinture et la musique.

 

22:45 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

année GOGOL

LA CULTURE ET LES ARTS   voix de la russie

Nous allons vous parler de la tournée du Théâtre dramatique Maly à Paris,
de l’Année Gogol et des spectacles en ligne d’après l’œuvre du grand classique,
de la semaine de la mode russe à Moscou,
et de la semaine internationale des Conservatoires à Saint-Pétersbourg.

« Gogol aujourd’hui » aussi dans le format de Real Video

L’Année Internationale de Gogol, décrétée à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain russe, débouche vers la ligne d’arrivée. Une dernière semaine théâtrale à la télévision « Gogol aujourd’hui » vient de se dérouler à Moscou. Or les amateurs de l’œuvre de l’écrivain, résidant au-delà de la capitale et de la Russie ont pu suivre des spectacles d’après Gogol à l’Internet – dans le cadre du festival « La Toile théâtrale ».
La question n’est pas, bien sûr, dans le format le mieux adapté à présenter l’œuvre de Gogol. L’essentiel est de comprendre le monde gogolien, o
ù une tristesse infinie succède à la fête de la vie, où à côté des personnages réels errent des ombres et où la prudence voisine avec la folie
<audio>
« Gogol aujourd’hui » — c’est une cinquantaine de représentations et encore des programmes de télévision. Les premières les plus remarquées, réalisées pour l’Année de Gogol, ont été présentées par le Théâtre d’Art Tchékhov et Maly, le théâtre « Lenkom » et le Centre d’Opéra Galina Vichnevskaïa, le Théâtre Maïakovski et par d’autres. Sergueï Artsybachev a monté sur la scène de ce dernier « La Brouille des deux Ivan ».
Le metteur en scène a raconté qu’en traduisant la prose de Gogol en langage théâtral, il traitait le classique comme un écrivain contemporain.
200 ans se sont écoulés, mais l’homme est toujours le même ! Il est mu par des sentiments pareils : tout comme à l’époque il aime, haït, envie, est jaloux, rêve d’un bonheur. Et en tant que connaisseur de l’homme Gogol reste un écrivain de notre temps. La mode peut changer, mais l’homme connaît la souffrance et la joie. La société elle aussi évolue bien peu ! C’est ce que je veux montrer – l’œuvre classique est toujours d’actualité.
Il est possible de voir plusieurs de ces spectacles également dans « La Toile théâtrale » — festival russe annuel en ligne. Cette fois il est entièrement consacré à Gogol. A part des représentations moscovites on montrait des spectacles des dramaturges de Saint-Pétersbourg, ainsi qu’une conférence en ligne sur l’œuvre de l’écrivain.
La prose gogolienne, comme toute grande œuvre écrite, est capable de supporter n’importe quelle surcharge d’interprétations, aussi audacieuses et modernes soient-elles. Nikolaï Gogol est toujours gagnant et son œuvre – demandée.

15:06 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

30/10/2009

rien ne peut justifier...

Rien ne peut justifier les répressions politiques en Russie

La vie humaine est ce qu’il y a de plus précieux, et rien ne peut justifier les répressions politiques, écrit dans son blog le président russe Dmitri Medvedev. Ce message vidéo coïncide avec le Jour du souvenir des victimes des répressions politiques, marqué aujourd’hui. Selon les dernières recherches, plus de 5O millions de personnes ont fait l’objet de répressions politiques en URSS dans les années 2O-5O du siècle dernier. 1 millions ont été fusillées. Des cérémonies de souvenir se tiendront dans tout le pays et dans certaines républiques de l’ex-URSS.

30.10.2009    voix de la Russie (ruvr)

 

(c) Reuters Le président russe Dmitri Medvedev a déploré que la majorité des jeunes de son pays n'aient pas connaissance de l'ampleur des purges commis sous Staline, et il a souligné qu'il importait de ne pas oublier les crimes du passé. S'exprimant sur un blog vidéo du site www.kremlin.ru, Dmitri Medvedev met en garde contre les tentatives de "réhabilitation des responsables de l'extermination de leur propre peuple". 

MOSCOU (Reuters) - Le président russe Dmitri Medvedev a déploré que la majorité des jeunes de son pays n'aient pas connaissance de l'ampleur des purges commis sous Staline, et il a souligné qu'il importait de ne pas oublier les crimes du passé.

Les propos du chef de l'Etat, tenus à l'occasion de la journée du souvenir des répressions du temps de l'Union soviétique, surviennent, selon des défenseurs des droits de l'homme, sur fond de tentatives rampantes d'une partie de la classe politique pour redorer le blason du "petit père des peuples", notamment en en faisant avant tout le héros de la lutte contre l'Allemagne nazie.

S'exprimant sur un blog vidéo du site www.kremlin.ru, Dmitri Medvedev met en garde contre les tentatives de "réhabilitation des responsables de l'extermination de leur propre peuple".

"Voici deux ans, des sociologues ont réalisé une enquête concluant que près de 90% des jeunes Russes de la tranche 18-24 ans ne pouvaient même pas citer des noms de personnalités qui ont souffert ou péri pendant les années de répression", a-t-il dit. "Cela ne peut que nous inquiéter".

"Rien ne peut justifier les répressions", ajoute le chef de l'Etat.

La journée du souvenir aux victimes des répressions de l'ère soviétique a été décrétée en 1991 par le premier président de l'ère postsoviétique, Boris Eltsine, pour lequel il était essentiel de bien connaître les horreurs du passé si l'on voulait bâtir la démocratie.

Staline fait toutefois encore l'objet d'un débat animé en Russie, près de 20 ans après le démantèlement de l'URSS fin 1991. Pour certains, il fut un tyran particulièrement cruel qui envoya des millions de personnes à la mort et pervertit les idéaux de la révolution bolchevique.

Pour la majorité des Russes, néanmoins, Staline demeure celui qui sut faire front face à l'offensive de l'armée allemande, de 1941 à 1945, et qui transforma l'Union soviétique en une superpuissance militaire et économique.

Pour Dmitri Medvedev, les Russes doivent veiller à ce que l'on ne tente pas de réviser l'histoire de la répression.

"Nous faisons tout particulièrement attention à ce que l'on ne falsifie pas notre histoire. Pour certaines raisons, nous pensons souvent que tout se limite à refuser les tentatives de révisions des résultats de la Grande Guerre patriotique (NDLR, la Seconde Guerre mondiale)", a-t-il dit.

"Mais il est également important de ne pas permettre que le rétablissement de la vérité historique serve de prétexte pour réhabiliter ceux qui furent responsables de la répression", ajoute le numéro un du Kremlin.

18:29 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2009

RUSSIE : économie

Russie: possible conversion des groupes publics en sociétés par actions (Medvedev)

17:33

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21/ 10/ 2009

MOSCOU, 21 octobre - RIA Novosti. Les groupes publics russes des secteurs compétitifs de l'économie russe pourraient être convertis en sociétés par actions, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev, lors d'une rencontre avec les dirigeants de l'Union des industriels et des entrepreneurs de Russie (RSPP).

"Quant au passage des groupes publics à l'actionnariat, il faudra le faire, notamment en ce qui concerne les groupes publics qui fonctionnent dans le secteur compétitif de l'économie nationale", a indiqué M.Medvedev.

Economie de la Russie: définir la participation de l'Etat (Medvedev)

 

17:28

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21/ 10/ 2009

MOSCOU, 20 octobre - RIA Novosti. Il faut définir le volume de la participation de l'Etat dans l'économie et dresser un bilan, a annoncé mercredi le président russe Dmitri Medvedev en évoquant les projets du gouvernement concernant la privatisation.

Le président a proposé de "définir" le volume de la participation de l'Etat dans l'économie : "Nous devons dresser le bilan du volume de la participation de l'Etat et utiliser les chiffres obtenus comme points de repère pour les 10-15 années à venir", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la direction de l'Union des industriels et des entrepreneurs de Russie (RSPP).

"Dans la situation actuelle, nous devons comprendre et respecter les limites des points de repère� Il nous faut un pronostic précis et dresser un bilan, y compris un bilan juridique", a-t-il ajouté.

Medvedev a reconnu que ce sujet est très compliqué et a conclu qu'il est temps de réaliser une partie des propositions formulées auparavant.


16:54 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

17/10/2009

un certain regard.....

"UN REGARD SANS FRONTIERES":Le Métro et la Poste. Au micro notre correspondant en France Anton Nikolski.

Le journal Troud, édité en Russie, a fait savoir que le métro de Moscou pouvait être privatisé. Selon le journal, la direction du métropolitain avait déjà mené des pourparlers avec les investisseurs quant à la construction de nouvelles stations. Les plans de privatiser les transports publics ont par ailleurs été évoqués lors d’un Forum d’investissement tenu début octobre. La mesure s’inscrit dans le programme du gouvernement annoncé par Poutine de diminuer le nombre d’entreprises alimentés par le budget. Les moscovites n’ont, pour l’instant, manifesté aucune réaction, et on peut être sûr qu’une fois décidée la privatisation se passera sans accroc<audio>
Tout cela est très différent par rapport à ce qui se passe autour de la réforme de la Poste en France. Il y a une dizaine de jours, plus de deux millions de français ont participé à la "votation citoyenne" sur l'avenir de la Poste organisée par des syndicats, des associations et les partis de gauche. Lors de cette action, les organisateurs ont rassemblé deux millions de suffranges volontaires, qui prouvent que les français se sentent concernés et mobilisé par l’avenir de la Poste. 90% condamnent toute idée de privatisation.
Ce résultat a des conséquences assez significatives. Peu importe que la consultation n'ait revêtu aucun caractère officiel : sa portée symbolique ne saurait être contestée.
Les pétitionnaires ont marqué un point psychologiquement. Maintenant, ils demandent un référendum, qui peut être une tentative d’établir un consensus en faveur de l’abandon de toute tentative de réformer le service public. Certes, les français se méfient des réformes des entreprises publiques, parce que la réalité ne correspond pas toujours à ce qui leur a été présenté dès le départ. On l'a vu avec Gaz-de-France. Mais cette attitude ne signifie-t-elle pas une tendance au repli sur les habitudes acquises?
C’est une très bonne chose que les français ont un attachement presque affectif à la Poste qu’ils considèrent comme un service universel et de proximité et qui a joué un grand rôle dans l’unification de l’espace national. S’il y a un bureau de poste, la vie dans le coin n’est pas encore abandonnée. Le succès du film « Bienvenue ches les Ch’tis », est en partie lié au fait que c’est une histoire de postiers, qui sont des gens accueillis partout avec sympathie.
Sur ce plan, c’est particulièrement triste que les Moscovites se sentent indifférents envers l’avenir de leur métro, pourtant riche en histoire et incontournable dans le quotidien. Ou bien, ils n’ont pas encore compris la nécessité de s’exprimer sur ce qui les touche directement?
Les autorités sont partout opposés à tout mouvement de contestation ou même de consultation. Tout est souvent décidé à l’avance et il faut quasiment une épreuve sociale pour qu’il y ait un vrai changement. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut se laisser au populisme, et là les français n’ont pas souvent une défense immunitaire suffisante sous peine de perdre de compétitivité lorsque les autres vont de l’avant.
La question posée dans le cadre de la votation de début octobre, qui visait à mobiliser l'opinion contre la perspective d'une privatisation de la Poste, était ambiguë. D’une part, elle confondait privatisation avec ouverture du capital, de l’autre, elle associait, de façon implicite, l'éventualité d'une privatisation avec la remise en cause du principe d'intérêt général qui a fait de la Poste un service public. Ce n’est donc pas un dialogue tout à fait équitable.
L’immobilisme social ou trop de mouvement avec des règles improvisées, on dirait les deux faces d’une même médaille. N’est-ce pas ?

21:04 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

12/10/2009

HISTOIRE : par VOIX DE LA RUSSIE

 

Vous etes sur: www.ruvr.ru / LE MONDE COMME IL VA / En Europe

Moscou-Varsovie : Les erreurs du passé n’ empècheront pas le mouvment en avant

 

Laissons l'histoire aux historiens, — ont décidé les Premiers ministres de la Russie et la Pologne. Les raisons de la Seconde Guerre mondiale doivent être éclaircies par les spécialistes, et cela ne doit pas empêcher le mouvement en avant dans les relations de deux pays, — a déclaré Vladimir Poutine. A Varsovie a eu lieu une conférence de presse sur les résultats des négociations entre le premier ministre russe et polonais.
Pendant la conférence de presse, les journalistes s’intéressaient surtout à l’attitude de la Russie et la Pologne aux événements d’il y a 70 ans. La coopération russo-polonaise, ces derniers temps, était gâtée par la polémique autour du pacte de Molotov-Ribbentrop et les événements du début de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, Vladimir Poutine a participé aux manifestations consacrées à cette date triste pour toute l'Europe, (le 1 septembre 1939 l'Allemagne hitlérienne a attaqué la Pologne). Le Premier ministre russe a rappelé aux journalistes que le Pacte de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne était seulement un de plusieurs accords semblables conclus avec Berlin par les puissances européennes.
Avant cela, il y avait un accord entre la Pologne et l’Allemagne de 1934. En 38, a eu lieu la signature de l’accord de Munich. Il y a eu un nombre immense d’erreurs de toutes les parties. Et toutes ces actions réunies faisaient apparaitre des conditions pour le début de l'agression de l'Allemagne nazie. Mais si quelqu'un se propose comme but de chercher ses intérêts dans cette vieille histoire, culpabilisant un autre membre de ce processus, cela n’apportera rien de bon.
Les Premiers ministres de Russie et de Pologne se sont mis d'accord pour surmonter les différends et développer les relations entre les deux pays. Les commissions bilatérales spéciales s'occuperont des questions du pacte de Molotov-Ribbentrop et la tragédie de Katyn– Moscou et Varsovie leur accorderont l'accès à toutes les archives.
Donald Tusk a noté que la Pologne avait son propre point de vue sur les événements précédant le début de la Seconde guerre mondiale. Mais cela ne doit pas empêcher – et n'a pas empêché – le développement des échanges économiques. Le bilan des négociations à Sopot, ce sont des accords sur la navigation dans le golfe de Kaliningrad, sur l'importation en Russie du combustible nucléaire irradié du réacteur scientifique polonais, sur l'échange culturel. En outre, Moscou a confirmé ses engagements d'assurer définitivement les livraisons du gaz à la Pologne.
Il n'y a aucun doute que le dialogue de Moscou et Varsovie ait surmonté une certaine frontière. Selon les deux Premiers ministres, la rencontre d'aujourd'hui à Sopot – c’est un grand pas en avant.

18:29 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)