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16/11/2010

FORUM DE VALDAI

13:12 15/11/2010

© RIA Novosti. Maria Chaplygina

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

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La troisième conférence russo-chinoise du Club international de discussion Valdaï se déroulera à Shanghai les 25 et 26 novembre.

"Nous augmentons le nombre de partenaires chinois engagés dans les discussions de Valdaï", a annoncé à RIA Novosti Sergueï Karaganov, président du Conseil russe pour la politique étrangère et de défense (SVOP). "Lors de la prochaine conférence, nous présenterons un rapport consacré à la place de la Russie dans la nouvelle situation géopolitique en Asie".

La conférence intitulée "Vers la stabilité régionale via le développement harmonieux: la Russie et la Chine dans la nouvelle architecture mondiale" réunira plus de 30 spécialistes russes et chinois en matière d'économie, de politique et de relations internationales.

Le Club Valdaï a été institué en 2004 par l'agence RIA Novosti, le Conseil pour la politique étrangère et de défense, le quotidien Moscow News, les revues Russia Profile.Org et La Russie dans la politique mondiale. Chaque année il rassemble des dizaines d'analystes politiques de différents pays et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.

La section russo-chinoise du Club Valdaï a entamé ses travaux en 2009.

 dans la presse française il n est pas beaucoup question de ce forum...on parle plus de davos.j ai réussi à trouver l article suivant :

Valdaï, le Davos russe

Par Christian Makarian, publié le 02/09/2010 à 17:35

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REUTERS/Alexander Zemlianichenko/Pool

Durant une semaine, du 1er au 8 septembre, une centaine d'experts internationaux se réunissent en Russie pour évoquer l'avenir du pays et échanger idées et informations. L'envoyé spécial de LEXPRESS.fr y est.

 

Christian Makarian en Russie

 

Christian Makarian, Directeur Délégué de la Rédaction de l'Express.  

Durant une semaine, du 1er au 8 septembre, une centaine d'experts internationaux se réunissent en Russie pour évoquer l'avenir du pays et échanger idées et informations. L'occasion est fournie aux journalistes présents de rencontrer le gratin de l'intelligentsia russe mais aussi des spécialistes internationaux de la société russe venus des Etats-Unis, de Chine, d'Inde, d'Europe de l'Ouest et du monde arabe.
Chaque année, la rencontre a lieu dans une région différente, choisie pour ses beautés naturelles et son exemplarité politique. Le "Club Valdaï" fut créé au terme d'un séminaire d'études organisé par les Russes, en 2004, à Veliky Novgorod, près du pittoresque lac de Valdaï, où l'ancienne nomenklatura soviétique avait l'habitude de se retrouver à la belle saison. Le succès de l'opération incita à rendre la rencontre annuelle, d'autant plus qu'elle se clôturait par un rendez-vous très demandé avec Vladimir Poutine. Depuis, le club s'est retrouvé à Tver, Rostov, Yakoutsk, au Khanty-Mansiik, au Tatarstan, en Tchétchénie et, cette fois-ci, en Carélie. Heureux hasard pour les organisateurs, cette région n'a pas été affectée par les effroyables incendies de l'été dernier.
C'est dans cette contrée septentrionale, qui s'étend au nord-est de Saint-Petersbourg, couverte de grands espaces lacustres et forestiers que les débats ont lieu en 2010 autour du sujet central de la modernisation de la Russie. Les exposés sont parfois provocants, la conversation est libre, tandis que le bateau sur lequel ont embarqué les participants suit le canal Svir qui relie le lac Ladoga (le plus grand d'Europe) au lac Onega sur lequel flotte l'île de Kiji, chef d'oeuvre d'architecture religieuse composé de dizaines d'églises en bois, constructions propres à la tradition russe. Seul détail, qui n'en est pas un, le canal a été creusé par des générations de prisonniers politiques, si bien que la navigation en ces lieux qui évoquent la paisible Finlande (moins la netteté) donne fortement à penser. C'est sur un goulag aquatique que nous voguons, avec la glaciale certitude que les berges qui se déroulent comme un ruban vert ont servi des théâtre aux pires exactions perpétrée par les Bolchéviks puis, à partir de 1937, par les hommes de Staline. Des milliers et des milliers de vies perdues, des intellectuels étranglés, des prêtres torturés, des pères de famille exécutés sans aucun procès, parfois pour rien du tout, comme l'a raconté Soljenytsine dans
L'archipel du goulag. C'est dans ce contexte très saisissant que la première journée de débats s'ouvre sur le thème suivant: "Les racines de la concentration du pouvoir en Russie". L'histoire a beau être tragique, elle offre la conclusion optimiste que l'on peut aujourd'hui tout dénoncer là-même où l'on mourait pour ne pas avoir souri à Staline.  

Vu de l'extérieur, le Kronstadt pourrait être un bateau de croisière plaisant. Mais il a été construit en Allemagne de l'Est, dans la ville où a grandi Angela Merkel, et il en porte tous les stigmates. Une sorte de Trabant des fleuves. Tout est dévolu à la fonctionnalité élémentaire, rien au confort, malgré les efforts des Russes. Dans une salle de conférence bondée, conçue pour écouter et non pour prendre la parole, les exposés se succèdent néanmoins pour dresser un bilan historique particulièrement lourd et les échanges sont parfois très vifs entre les Russes: visiblement l'Histoire est toujours un fardeau.  

Il en ressort que la centralisation du pouvoir, d'Ivan IV (le Terrible) à Vladimir Poutine en passant par une longue lignée de tsars autocrates et tous les leaders communistes dont on a tristement gardé mémoire, répond à une stratégie constante visant à mobiliser les ressources du pays sans que l'individu ait son mot à dire. La Russie a usé de l'Etat central pour moderniser son espace gigantesque, ce qui n'est pas un modèle fondamentalement différent de celui de la France, de la Prusse, ou de la Suède. Mais avec des nuances de taille.  

1. La Russie a tant recouru à la coercition que cette dernière a fini par se confondre avec la notion même de pouvoir: un gouvernement "humain" fut longtemps perçu comme synonyme de faiblesse. A la fin du règne de Pierre le Grand, la population russe avait décru de 25% alors même que ce tsar est présenté comme le grand modernisateur. Ce taux est le plus fort de toutes les périodes historiques, communisme compris.  

2. Les élites associées au pouvoir ont systématiquement bloqué toute évolution et ont dû être éliminées à chaque phase de transition: d'où un cortège sanglant et le recours récurrent à des forces de répression "au dessus des lois" qui remontent à Ivan le Terrible (le KGB n'ayant fait qu'"optimiser" l'appareil répressif hélas devenu habituel).  

3. L'absence endémique de structures capitalistes, notamment à travers la méfiance traditionnelle vis-à-vis de toute idée de propriété privée, a empêché constamment l'émergence d'une classe moyenne issue de l'activité industrielle: il y avait des gros capitalistes mais peu de bourgeoisie, donc peu d'instruction, peu d'activité et, surtout, peu de capacités d'innovation.  

La Russie, un espace plus qu'une société

La grande absente de cette tradition n'est autre que la société elle-même. Chaque modernisateur, de Pierre le Grand à Poutine, ne songe pas à utiliser la société comme moteur du changement: elle n'est qu'un sujet, passif et docile, dont les moindres contestations sont interprétées comme des tentatives de trahison. Les élites étant évidemment d'accord pour éviter à tout prix l'émancipation d'une société réelle. Il n'y a pas eu en Russie un équivalent de la rupture fondamentale intervenue en Occident en réaction à la monarchie absolue, à savoir le "contrat social". L'Etat, jadis voulu par Dieu sous le dogme tsariste, puis incarnation de la Révolution prolétarienne, n'est pas l'émanation du peuple, il n'est pas "partenaire" du peuple; il en est le guide souverain sévère, doté par la foi orthodoxe autant que par le credo communiste de tous les attributs et du droit de vie et de mort. Vladimir Poutine est ainsi profondément convaincu que seule la concentration des pouvoirs entre ses mains est susceptible d'offrir une réponse aux problèmes immenses que rencontre son pays. Résultat, aujourd'hui comme hier, tout vient d'en haut et l'on se méfie tellement de ce qui vient d'en-bas que la capacité d'innovation en pâtit gravement. En 2008, le nombre total de brevets déposés en Russie atteint tout juste celui de l'Etat américain de Géorgie (qui n'est pas le plus industrialisé des Etats-Unis)!  

Ce qui explique à son tour pourquoi la Russie, en particulier depuis Pierre le Grand, verse dans l'imitation de l'Occident dont elle est à la remorque. Elle ne s'est pas modernisée de son propre cru mais en important des procédés venus de l'ouest tout en prétendant bâtir un grand modèle à rebours de l'exemple occidental. Compétition patriotique dont le but premier n'est pas le bien du peuple mais la place acquise dans le monde, le poids international, bref encore une fois le pouvoir.  

L'Histoire comme ennemie

La préférence donnée à la sécurité contre toute considération relève de l'ensemble de ces facteurs. Le complexe d'encerclement ( "la citadelle assiégée", selon la formule de Staline), l'obsession du contrôle proviennent de la conviction, mi-insconciente mi-consciente, que la liberté entrainerait automatiquement le recul national. Ce schéma mental persiste jusqu'à ce jour et vient compliquer le rapport à l'histoire. Nietzsche assurait qu'un peuple qui ne connaît pas son passé aurait difficilement un avenir. Encore faut-il que les conditions de cette connaissance soient réunies et que l'on cesse d'invoquer en permanence l'histoire comme facteur d'explication des difficultés actuelles. L'Histoire, qui est un héritage en Occident, est un fardeau en Russie. C'est précisément la conclusion de cette première journée de réflexion: cesser d'invoquer l'Histoire comme une fatalité, ne plus la considère comme la meilleure amie des autocrates et l'ennemie de l'avenir.  

Le canal du Ladoga à l'Onega comporte une pléthore d'écluses, aussi vétustes et peu maniables que les habitudes de pensée russes. L'occasion de faire une pause, en contemplant le vol inquiétant des aigles.  

 

 

 

 

22:24 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2010

ce que pense D MEDVEDEV

UNIVERSITES RUSSES.docx

 FINALEMENT N EST ON PAS EN FRANCE CONFRONTE A CE PROBLEME AUSSI. ?

22:16 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

24/10/2010

secheresse 2010

 avant tout, j aimerais souligner le changement en RUSSIE. En ouvrant aujourd hui NOVOSTI,  j ai eu la surprise de voir une publicité pour pélerinage en ISRAEL,  TERRE SAINTE... ce changement ,   pressenti par de nombreux intellectuels,  est signe d ESPERANCE...

JE JOINS quelques infos sur la sécheresse 2010 en RUSSIE  dans un document word  ET PAR CONTRE  je n oublie pas que l hiver dernier a été terrible danscertaines régions sud du pays...                                                                SECHERESSE 2010 EN RUSSIE.docx

18:11 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

01/09/2010

D’où viennent l’Ukraine, le Belarus et la Russie

Posted by Nouvelle Europe on 12/08/10

En Europe de l’Est, il est difficile de faire du passé table rase, peut-être parce qu’il est promis à un bel avenir. De ce point de vue, la magnifique exposition « Sainte Russie » du Louvre (mai 2010) sur l’« art russe ancien » du IXe au XVIIIe siècles pose des questions intéressantes.

Bien que démarrant au IXe siècle, l’exposition n’a mentionné qu’en filigrane la « Rous’ de Kiev » (ou Ruthénie), une des plus grandes puissances de l’Europe par sa superficie, son rayonnement culturel et ses relations diplomatiques – Anne de Kiev, fille de Iaroslav le Sage, était la femme du Roi de France Henri I – et située sur les territoires actuels de l’Ukraine, du Belarus et de la Russie pendant près de quatre siècles [≈880-1240].

La vision historique de l’exposition « Sainte Russie » s’inscrit donc dans ce que des historiens comme Taras Kuzio et Andrew Wilson appellent des « visions concurrentes du passé ». La première, dans laquelle est inclue l’exposition « Sainte Russie », voyait dans la Rous’ de Kiev l’origine de la Russie d’aujourd’hui. Son histoire serait une et indivisible et les Ukrainiens et les Belarusses ne seraient que des « variantes » de la langue et la culture russes. La seconde, soviétique, considérait la Rous’ de Kiev comme « le berceau commun des trois nations est-européennes » et servait à légitimer politiquement « l’union » de ces trois nations dans l’URSS. La troisième estimait que la Rous’ de Kiev était un proto-Etat ukrainien démontrant la différence essentielle entre Ukrainiens et Russes et donc l’indépendance des premiers par rapport aux seconds. Certains historiens bélarusses souscrivent à cette vision, tout comme certains historiens polonais. Dans tous les cas, il y a un sous-entendu politique.

Au delà du problème historique (téléologie), politique (interférence du pouvoir dans la recherche), des relations internationales (légitimation des sphères d’influence), la question de l’identité et de l’origine de ces trois nations reste au cœur du problème. Sont-elles les mêmes, apparentées, ou différentes ? Il y a plusieurs approches pour lier les identités des nations présentes au passé : les « primordialistes » tracent l’identité des nations contemporaines jusque dans le passé ; les « modernistes » estiment que les nations n’existent pas avant l’ère moderne et les « révisionnistes » considèrent que les nations modernes dérivent et reconstruisent leur identité des ethnies anciennes. Toutes ces approches estiment que l’identité est avant tout « ethno-nationale ». Mais cela ne nous aide pas vraiment pour savoir qui, de l’Ukraine, du Belarus ou de la Russie, est la digne héritière de la Rous’ de Kiev.

L’historien Serhii Plokhy suggère une réponse originale à ce puzzle historique et politique. Retraçant l’histoire de ces trois nations et de la formation de leurs identités, il remarque que celles-ci étaient fondées sur d’autres « identifiants » que l’ethnie ou la nation avant le XVIIe siècle. Des catégories comme la religion, la famille, le clan, la région, ou la dynastie avaient alors beaucoup plus de poids dans la formation d’une identité collective que l’idée de nation. Mais ce n’est guère surprenant, vu que le concept de nation n’a pris son sens actuel qu’aux XVIIIe et XIXe siècles.

Quelle que soit la « bonne réponse » à ce puzzle, en Europe de l’Est, les questions d’histoire, de mémoire, de politique (nationale et internationale) ainsi que d’identité se fondent dans celle de l’origine – en l’occurrence, la Rous’ de Kiev. On peut donc tirer cette leçon de l’exposition « Sainte Russie »: l’origine est un ensemble de récits concurrents entre « dominants » et « dominés », à réécrire incessamment en fonction de la situation politique actuelle et sur laquelle se fondent des identités – réelles ou fantasmées – et des rapports de force implicites ou explicites. Ce sont des mythologies et des contre-mythologies d’une généalogie qui n’est jamais un simple point de départ. Décidément, en Europe de l’Est, l’histoire des débuts est une question sans fin…

Zbigniew Truchlewski

20:43 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

07/06/2010

drogue en RUSSIE

MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti

Le prochain Forum antidrogue à Moscou à pour vocation d'attirer l'attention de l'opinion et des médias sur le problème de l'héroïne, qui cause plus de 80 décès par jour en Russie, a déclaré la rédactrice en chef de RIA Novosti, Svetlana Mironiouk.

"D'après les statistiques officielles, la Russie s'est classée première l'an dernier pour la consommation d'héroïne. Ces chiffres inquiétants nous poussent à réfléchir sérieusement aux comportements des jeunes, chez qui l'usage de la drogue est surtout développé", a estimé Mme Mironiouk lors d'un duplex télévisé Moscou-Berlin organisé par RIA-Novosti lundi et intitulé "La production de stupéfiants afghans, un défi pour la communauté internationale".

Selon la rédactrice en chef, le sérieux du problème est sous-estimé aussi bien par la société que les médias en Russie, qui n'ont souvent aucune approche globale de ce fléau.

"Nous nous rendons compte que le problème ne peut être réglé qu'au niveau international. Sous réserve d'une approche intégrale et de la mise en place d'une coalition qui luttera contre cette menace", a indiqué Mme Mironiouk.

Le forum se déroulera du 9 au 10 juin réunira entre autres les chefs des services de lutte contre la drogue de différents pays, des hommes d'Etat et des politiques ainsi que d'experts qui seront chargés de concevoir une plate-forme de lutte contre la production et le trafic international de stupéfiants. Les  représentants de l'ONU, de l'Organisation du Traité de sécurité collective, de l'OTAN, de l'Organisation de coopération de Shanghai et d'autres organisations internationales y seront également attendus.

La rencontre se tiendra à l'initiative de RIA Novosti, avec le soutien du Comité antidrogue russe, du Conseil pour la politique de défense et extérieure et l'Institut de démographie, de migration et de développement régional. -0- EK/

20:55 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2010

etonnants voyageurs

ETONNANTS VOYAGEURS RUSSIE INVITEE D HONNEUR.docx

 

 festival littéraire qui réunit chaque année  fin mai environ 60000 personnes

18:45 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2010

Rachmaninoff Prelude


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Le lien vidéo suivant vous a été envoyé par :
 XAVIER DE COUESBOUC
Rachmaninoff Prelude in g minor op. 23 #5 HQ
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dit :
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prelude que j ai toujours aimé...
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>

 

16:16 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

07/04/2010

RACHMANINOV

Sergueï Rachmaninov sa vie.docx

 

    CE TEXTE EST LONG ETAVEC DES PHOTOS. IL EST DONC PLUS AISE A OUVRIR AVEC WORD.

22:49 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2010

HISTOIRE DE LA RUSSIE..

Russie histoire.docx

 c 'est un document que j ai trouvé sur lenet mais me semble très interessant par son excellent niveau

20:08 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

04/03/2010

D MEDVEDEV A PARIS

02/03/2010 18:11 la croix

Visite hautement symbolique à Notre-Dame pour le président russe



En choisissant, mardi 2 mars, de vénérer la Sainte Couronne d’épines dans la cathédrale de Paris, Dmitri Medvedev a confirmé sa volonté de prendre en compte les religions dans la politique de l’État russe

Chanté par les voix profondes de séminaristes orthodoxes, l’office de la Croix s’élève dans la chapelle capitulaire de l’Ordre du Saint-Sépulcre à Notre-Dame. Accompagnés du métropolite Hilarion de Volokolamsk et de l’archevêque Innocent de Chersonèse, ainsi que de Mgr Patrick Jacquin, recteur de Notre-Dame, et de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, Dmitri Medvedev et son épouse, très recueillis, assistent à l’office de la vénération des reliques de la Sainte Couronne d’épines : un cercle de joncs retenus par des fils d’or qui fut, selon la Tradition, l’instrument du supplice du Christ, qui serait passé des mains des premiers chrétiens à Constantinople avant d’être vendu à des marchands vénitiens puis racheté par Saint Louis.

Cette étape hautement religieuse, mardi 2 mars dans
l’agenda déjà amplement chargé du président russe, aura pu surprendre. Elle témoigne en réalité du rapprochement, ces dernières années, entre le Patriarcat de Moscou et l’État russe. Cette visite est « un beau signe que l’État russe renoue avec ses racines chrétiennes et reconnaît l’importance des symboles chrétiens dans les relations internationales », se réjouit le P. Alexandre Siniakov, chancelier du diocèse orthodoxe russe en Europe occidentale.

En se rendant mardi à Notre-Dame, Dmitri Medvedev, qui demanda le baptême à l’âge de 23 ans, en plein effondrement du régime soviétique, a mis ses pas dans
ceux du défunt patriarche Alexis II, en visite à Paris il y a deux ans, et dans ceux… du tsar Nicolas II, qui avait vénéré cette relique en 1896.

Vers une cathédrale russe à Paris

Si la Constitution insiste bien sur la séparation de l’Église et de l’État russes (articles 13 et 14), la Russie post-communiste cherche à refonder son identité nationale sur des valeurs communes, analyse Antoine Nivière, professeur à l’université de Nancy II, spécialiste des questions religieuses en Russie : « Le régime soviétique a voulu faire table rase du passé chrétien de la Russie, explique-t-il. Aujourd’hui, les dirigeants sont à la recherche de nouvelles valeurs morales, spirituelles et culturelles permettant de souder la société russe et d’appuyer le discours idéologique autour duquel se construit l’identité nationale. On assiste au retour du religieux, non seulement dans sa dimension sociale mais aussi dans sa dimension politique. »

Ce tournant tient aussi à la personnalité de la première dame de Russie. Svetlana Medvedeva est en effet connue pour être très pieuse – elle fut la première fidèle à recevoir la communion du nouveau patriarche Kirill de Moscou lors de sa cérémonie d’intronisation. C’est elle déjà qui appuya, en mars dernier, le projet de construction de la future cathédrale orthodoxe de Madrid. On la retrouvait deux mois plus tard à la liturgie de consécration de la première église orthodoxe russe construite à Rome.

Sa visite à Paris survient justement quelques semaines après la décision de l’État français de vendre à la Fédération de Russie l’ancien siège de Météo France, près de la tour Eiffel,
afin d’y construire une cathédrale orthodoxe qui sera desservie par le patriarcat de Moscou.

Il y a quelques semaines aussi, l’État russe obtenait la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, au terme d’une longue bataille judiciaire. Un « mélange des genres » risqué, estime Antoine Nivière : « C’est la preuve que l’État russe et le patriarcat marchent main dans la main, y compris sur le plan international, et que l’État utilise la religion pour contrôler l’émigration russe. »

 

20:41 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)