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30/05/2009

MOSCOU

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    moscou

 

 

 

 

arc de triomphe

la moscova

contraste...

de nuit...

église...

la place rouge

église

costumes traditionnels

23:19 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

29/05/2009

MOSCOU

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               MOSCOU

 

 

 

LE BOLCHOÏ

EGLISE.....

MOSCOU MODERNE

MATRIOCHSKA

LE KEMLIN

PORTE DE LA RESURRECTION,DETRUITE EN 1931, RECONSTRUITE EN 95

METRO DE MOSCOU

 

 

 

 

 

 

22:14 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2009

LE BOLCHOÏ

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MOSCOU : LE BOLCHOÏ

 

     

La troupe du Bolchoï a été fondée en 1776 par Pierre Ouroussov et Mikhaïl Medoks. Au commencement, la compagnie donnait des spectacles dans des lieux privés, mais en 1780 elle acquit le théâtre Petrovsky et commença à produire des pièces et des opéras.

Le bâtiment actuel a été construit en 1825 sur l'emplacement du théâtre Petrovsky, ravagé par un incendie en 1805. Il a été conçu par l'architecte Joseph Beauvais, qui avait également bâti le théâtre Maly un an avant. Il a été surnommé « Bolchoï » (grand théâtre) pour le distinguer du Maly (petit théâtre).

Le théâtre a été inauguré le 18 janvier 1825. Il présentait d'abord uniquement des spectacles russes, mais à partir de 1840 de nombreux compositeurs étrangers ont contribué à étendre son répertoire.

Le théâtre est en cours de restauration, travaux qui devaient prendre fin en février 2009 mais qui s'achèveront finalement en 2011 ; l'ensemble du théâtre, intérieur comme extérieur a été rénové, notamment la façade, qui d'après une décision du conseil héraldique russe d'avril 2007, verra ses armoiries de l'URSS replacées par celles de la Fédération de Russie. Des photos des travaux entrepris sur le bâtiment sont consultables sur le site de l'agence de presse russe RIA Novosti.

Dès ses débuts le théâtre du Bolchoï accueille à domicile sa compagnie de ballet. Le Bolchoï a été le siège de bien des premières historiques, dont en 1877 le célèbre ballet Le Lac des Cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski ou encore des compositions de Sergueï Vassilievitch Rachmaninov.

Il est en travaux depuis 2005, et aurait dû être rouvert en 2008 ; cependant, l'état de dégradation avancé du bâtiment a repoussé plusieurs fois la fin des travaux et ce, jusqu'en 2011.

Le Théâtre Mariinsky, anciennement appelé Le Kirov, est l'éternel rival du Théâtre Bolchoï : leurs danseurs sont formés différemment, ce qui a longtemps fait dire qu'il y avait deux écoles de danse en Russie - les danseurs du Bolchoï se devant d'être plus athlétiques et démonstratifs que ceux du Mariinsky, au travail plus axé sur le lyrisme et l'émotion. Toutefois, depuis l'explosion du bloc soviétique et l'ouverture sur l'Occident, ces différences tendent à se gommer.

 

03:58 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

27/05/2009

Katiuska ??????


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Lecture Katiuska ??????

katiuska : très beau chant mais le rythme est ralenti un peu



 

 

 

 

 



 

Paroles Alexandre Poustovalov Katioucha


KATIOUCHA

Les pommiers fleurissent la clairière
Colorant le brouillard sur les eaux
Katiouchka dominait la rivière
Et son chant planait sur les roseaux

C’est le chant de l’aigle bleu des steppes
Le soleil vers lui te guidera
Vers celui dont elle garde les lettres
Doux trésor précieux de Katiouchka

Vole au vent vole chanson légère
Vers celui qui au loin s’en alla
Vers celui qui garde la frontière
Porte le salut de Katiouchka
Des pommiers tombaient les feuilles mortes
Et la neige recouvrait les monts
Quand un jour arriva au kolkhoze
La réponse ardente du soldat

21:38 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

MOSCOU LES GARES

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   MOSCOU : LES GARES

 

 

 

GARE KAZINSKI

GARE LENINGRAD

GARE ?

GARE YAROLEVSKI

19:10 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

26/05/2009

MOSCOU

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 MOSCOU

                        

·                                 Moscou, le Goum dans
un mouvement perpétuel

De notre correspondant à Moscou Fabrice Nodé-Langlois
27/12/2007 | Mise à jour : 20:56 |
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Le Goum en chiffres. Date de création : 1893, sous Alexandre III. Fréquentation:30 000 visiteurs par jour, en moyenne. Superficie :70000 m² dont 35000m² pour les commerces, Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Après Berlin, Dubaï et Tokyo, Le Figaro poursuit son tour du monde des grands magasins les plus prestigieux. Aujourd'hui, rendez-vous à Moscou, au Goum, palais de la fin du XIXe siècle. Jadis «magasin universel d'État», c'est aujourd'hui un temple de la consommation et du luxe.

Lénine s'en retourne dans son mausolée. Face à lui, de l'autre côté de la place Rouge, se dresse le temple de la consommation et du luxe. Devant la momie du père de la révolution bolchevique s'alignent les vitrines Dior, Louis Vuitton, Kenzo,Estée Lauder. Lénine, réveille-toi, ils sont devenus riches ! Le Goum, le légendaire magasin de Moscou, qui reçoit 30 000 visiteurs par jouren moyenne, attire depuis longtemps bien plusde monde que la petite pyramide soviétiquede marbre rouge.

Pour les fêtes de fin d'année le Nouvel An suividu Noël orthodoxe, le 7 janvier , l'imposante façade de grès et de granit beige brille de mille feux. Des guirlandes d'ampoules jaunes soulignentles principaux traits de la façade de ce palaisde la fin du XIXe. En cette saison, où la neigeest d'une timidité inhabituelle, le Goum déborde de ses murs. Le magasin a installé une patinoiresur la plus célèbre place de Russie. La pisteest cernée de murailles de carton-pâte d'un goût douteux. Et la belle perspective offrantla cathédrale Saint-Basile en ligne de mireest obstruée. Qu'importe, les patineurs sont heureux, qui glissent en musique jusqu'à minuit.

On ne respecte décidément plus rien en Russie. Cette année, les pères Noël qui forment un sextet de jazz pour animer le centre commercial de la place Rouge ont revêtu des manteaux... bleus. Les notes résonnent un peu trop sous l'immense verrière. Et se mêlent aux chansons diffusées par haut-parleurs, des vieilles rengaines russes,et parfois des refrains français comme À Paris, d'Yves Montand. Cette année, la décoration de Noël, moins scintillante que l'an dernier, joue sur la nostalgie. Les drôles de guirlandes pareilles à des chapelets de saucisses brillantes rappellent à Olga, une cliente trentenaire, les Noëls de son enfance brejnevienne. Pour parachever cette ambiance rétro, des bambins aux joues rouges, des traîneaux, des oursons et des pingouins se balancent, sur des fanions multicolores suspendus au-dessus de l'allée centrale.

Trois vastes galeries parallèles à arcades composent le Goum. La lumière du jour pénètre par la verrière semi-cylindrique de 14 mètres de diamètre qui coiffe chaque allée. Le visiteur accède aux boutiques des premier et deuxième étages par les balcons en fer forgé qui courenttout autour. Les escaliers à double volée qui relient les galeries entre elles, évoquent les trompe-l'œil d'Escher. En descendant jusqu'à l'entresol, par un des escaliers aux degrés ébréchés,on fait un brusque voyage dans le temps.

Au bas des marches, assise derrière un petit bureau, une sexagénaire engoncée dans son uniforme bordeaux, la mine aussi revêche qu'une guichetière du métro, cheveux courts, garde la porte de service des employés. Elle semble surgie du temps où le Goum s'appelait encore «Gossoudarstveniy Universalniy Magazine», «magasin universel d'État». La Perestroïka a remplacé le Gossoudarstveniy par un autre mot en G (Glavniy, qui signifie «principal») afin de conserver l'acronyme mythique. Pour les touristes, le Goum reste associé à l'époque soviétique. Au point qu'ils ignorent généralement que son histoire remonte à l'ère tsariste. Depuis le XVIIe siècle, des commerçants étaient regroupés dans la «partie haute» de la place Rouge. Organisés en association, à la fin du XIXe, ils lancèrent un concours d'architecture remporté par Alexandre Pomerantsev et Vladimir Choukhov. Le tsar Alexandre III inaugura le magasin le 2 décembre 1893. Les dimensions monumentales de la triple voûte de verre contribuèrent au retentissement mondial de l'événement. On parlait alors du plus grand magasin du monde.

«Des touristes du monde entier passent et regardent, raconte Margarita, vendeuse dans une joaillerie du premier étage, mais ce sont surtout les Russes qui achètent». «Des hauts fonctionnaires, des hommes d'affaires,des écrivains forment notre clientèle de fidèles», poursuit cette élégante blonde au brushing aussi souple que dans une publicité. Les prix des bijoux importés sont alignés sur ceux qui se pratiquent en France et en Italie, assure la vendeuse. Pour les étrangers, il y a bien quelques stands de matriochkas et une boutique de souvenirs,un peu cachée, au dernier étage. L'élite russe, elle, se retrouve au Café Bosco. Conseillers de l'administration présidentielle et journalistes accrédités au Kremlin profitent à la belle saison de la terrasse située en face de la place Rouge. La cuisine, raffinée, est préparée par un chef italien.

«Bien sûr que je ne m'achète rien ici», commente, fataliste, Nadejda, une femme d'entretien du grand magasin. Avec son salaire de quelques milliers de roubles, Nadejda ne peut s'offrir un blouson sans manches à 16 650 roubles (475 euros) du magasin Bosco. La marque aux vêtements rouge et blanc capitalise sur le prestige de fournisseur officiel de l'équipe olympique russe. Les boutiques du groupe Bosco di Ciliegi, dirigé par l'oligarque débonnaire Mikhaïl Kousnirovitch, ont essaimé au rez-de-chaussée du Goum il y a quelques années. Jusqu'à ce que Kousnirovitch loue l'ensemble de l'édifice historique à la mairie de Moscou et achète la majorité des actions de la société Goum. Le nouveau patron a modernisé l'éclairage et rafraîchi la décoration avec l'aide de l'architecte italien Michele de Lucci. Pour ouvrir une boutique dans le célèbre magasin, il faut désormais passer par M. Kousnirovitch. Fort de l'emplacement unique sur la place Rouge, le groupe Bosco loue le mètre carré entre 3 000 et 10 000 euros par an.

N'en déplaise à Nadejda la femme de ménage, on ne trouve pas seulement des enseignes de luxe et de haut de gamme au Goum. Une boutique de bijoux et d'accessoires grand public côtoie une marque de prêt-à-porter russe. Au deuxième étage, perchés comme au poulailler d'un opéra, plusieurs cafés offrent une restauration à des prix abordables. Des vendeurs du Goum déjeunent ainsi à la Stalovaya n°57, un self-service qui a repris le nom des cantines soviétiques,qui ne portaient que des numéros. La «cantine», branchée, servait en novembre l'incontournable «Bojolè nouveau». Au rez-de-chaussée,une supérette «Gastronome» de 6 000 m² offrant la gamme la plus large de produits alimentaires doit ouvrir prochainement.

Une erreur stratégique, analyse la revue russe spécialisée Compagnie. Selon les experts interrogés par le magazine, Mikhaïl Kousnirovitch n'a pas su positionner le centre commercial sur un créneau clair. Luxe ou grand public ? «Le Goum reste une des curiosités de Moscou, résume Olga Bogatyriova, responsable de la marque de montres suisses Baume et Mercier. Présenter ses produits ici est prestigieux.» Il n'empêche, «le Goum a perdu de sa popularité», affirme le magazine Compagnie. Certes, les recettes ont encore grimpé de 15% en 2006. Mais, à quelques centaines de pas, le Tsoum, situé juste en face du théâtre du Bolchoï, autre centre commercial historique, représente une concurrence sérieuse, résolument étiquetée luxe. Surtout, la foule moscovite se presse dans les grands centres commerciaux qui poussent comme des champignons. Du très haut de gamme et très excentré Crocus au tout récent Centre européen, proche de la gare de Kiev. Les aires de circulation y sont plus vastes qu'au Goum,les cafés mieux intégrés, les cinémas côtoientles boutiques. Autre atout massue de la concurrence, pour l'Homo sovieticus devenu Homo automobilus : à la différence de l'antique Goum, il y a des parkings. Le Goum tente bien de résister en organisant des événements. Au printemps dernier, par exemple, ce fut l'inauguration d'une exposition Veuve Clicquot, dont le champagne fut vendu en Russie dès 1780. Quelques figures de la jet-set moscovite, respectant le dress code orange de la soirée, aux couleurs de la marque française, vinrent déguster le champagne. Mais peu s'attardèrent pour danser sous la verrière. Au Goum, pas de plan comme dans les grands magasins parisiens pour s'orienter et trouverla marque de son choix. Il faut s'adresser au petit kiosque doré où deux accortes jeunes filles déguisées en Sniegourotchka, la compagnedu père Noël russe, vous renseignent. «Il n'y a pas de plan parce que les boutiques changent tout le temps», explique l'une des Sniegourotchka. À l'image du Moscou trépidant d'aujourd'hui,le Goum reste en perpétuel mouvement.

 

                                                                                                    CELEBRE MAGASIN..

20:50 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

kremlin

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cloche de 1735  (246 tonnes)

canon de l'armée de Napoléon

                                         canon de 1586

00:48 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

23/05/2009

LE KREMLIN

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                le kremlin

 

 

entréedu kremlin, cathédrale st Sauveur,  catHédrale ?

21:58 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

22/05/2009

le kremlin

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dans l'enceinte du kremlin


église de la déposition de la robe de la vierge

cathédrale archange st Michel

cathédrale de la dormition

19:24 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

21/05/2009

LE KREMLIN

Le Kremlin de Moscou: ses églises et ses musées

 

Le Kremlin de Moscou est la forteresse mythique de la Russie. C'est une ville à part entière, avec ses palais, ses arsenaux et ses églises, un château médiéval qui relie le pays moderne à son passé légendaire. Lorsque, aux 11ème et 12ème siècles, les invasions tataro-mongoles et les dissensions internes provoquèrent le découpage de l'empire de la Russie kiévienne en une multitude de petites principautés, les grands-princes russes reprirent l'avantage. En 1147, alors que la Russie kiévienne était à l'agonie, un chroniqueur rapporte qu'une fête se tint à la résidence de chasse du prince Iouri Dolgorouki, qui régnait alors sur Souzdal et Rostov. Cette résidence se trouvait sur une colline dominant les rivières Moskva et Neglinaya. Grâce à sa situation stratégique, elle fut rapidement transformée en une ville fortifiée, ou "Kremlin".

En l'espace d'un siècle, la ville s'est rapidement développée, au point de devenir une principauté indépendante au sein de l'empire mongole. Au milieu du 14ème siècle, Moscou avait tant gagné en prééminence sur ses rivales qu'elle fut choisie pour abriter le siège de l'Eglise orthodoxe russe. Avec Ivan III le Grand (1462-1505), la loi moscovite s'étendit à l'ensemble de la Russie et le Kremlin, comme centre du pouvoir russe, connut une grande magnificence. En 1480, la modeste résidence de chasse s'était transformée en une imposante ville fortifiée. Derrière ses murs de pierre apparaissait la Cathédrale de l'Assomption, dans laquelle Ivan, dans un geste de défi, déchira le traité soumettant Moscou à l'Empire mongole. Tout au long des deux siècles suivants, et jusqu'à ce que Pierre le Grand transfère la capitale russe à Saint-Pétersbourg, le Kremlin fut le théâtre de l'histoire grandiose et parfois sanglante des Tsars.

Avec le transfert du pouvoir à Saint-Pétersbourg, la ville et le Kremlin de Moscou déclinèrent. Ils retrouvèrent leur rôle de centre du pouvoir avec l'Union soviétique, lorsque les Bolcheviques décidèrent en mars 1918 de faire de Moscou leur capitale. Même si la période soviétique a laissé des traces au Kremlin, la vieille citadelle a su conserver l'atmosphère qui a présidé à la naissance de la Russie tsariste. C'est particulièrement le cas de la Place des cathédrales, où errent encore de manière perceptible les esprits d'Ivan le Terrible, de Boris Godounov et des premiers Romanov, alors que les âmes de Staline et de Lénine ont déserté l'endroit depuis longtemps.


Que voir au Kremlin?

L'Arsenal
L'Arsenal du Kremlin a été construit sur l'ordre de Pierre-le-Grand pour servir de dépôt et de fabrique d'armes. Après la pitoyable retraite de Napoléon, il fut transformé en musée commémorant la victoire russe. La plupart des canons exposés devant sa façade ont été pris aux bataillons en fuite de la Grande armée. L'Arsenal est aujourd'hui le quartier général de la Garde du Kremlin.

Le Palais de verre du Kremlin
Ce bâtiment moderne tout de verre et de béton est l'édifice le plus récent du Kremlin. Il a été construit pendant les heures de gloire de l'administration Khrouchtchev pour abriter les congrès du parti communiste. Il est un exemple typique du style grandiloquent de l'époque. La salle principale du congrès abrite un colossal auditorium de 6'000 places. La scène était surmontée d'un bas-relief monumental de la tête de Lénine entourée de rayons dorés. Aujourd'hui, le palais abrite des représentations de la Compagnie de ballet du Kremlin et la bonne vieille tête de Lénine a disparu.

Le Sénat
L'élégant bâtiment néoclassique du Sénat a été construit sur l'ordre de Catherine-la-Grande par l'architecte moscovite Marvei Kazakov. La tsarine destinait ce bâtiment aux réunions du conseil, mais il est plus connu pour avoir abriter le bureau de Lénine après la Révolution. La récente restauration a préservé ces bureaux. Aujourd'hui, le Sénat est la résidence officielle du Président russe.

Le Roi des canons et la Reine des cloches
Ces deux bizarreries forment une paire étrange. Tous deux sont les plus gros spécimens du monde de leur catégorie et tous deux n'ont jamais servi. Le Roi des canons pèse 40 tonnes pour un fut de cinq mètres et un calibre de 890 mm. Il a été construit en 1586, pendant le règne de Fiodor, le fils faible d'esprit d'Yvan-le-Terrible. Le canon devait repousser les assauts ennemis avec des projectiles de la taille d'un tonneau. Comme si le canon lui-même n'était pas suffisamment impressionnant, le fut et le chariot ont été ornés d'une tête du terrible Fiodor et d'une scène représentant un énorme lion russe tuant un serpent, symbole des ennemis de la Russie.

La Reine des cloches pèse 200 tonnes. Elle n'a jamais été terminée et encore moins sonné. Une autre cloche plus modeste (mais pesant tout de même 130 tonnes) avait été construite au milieu du 17ème siècle mais avait été détruite dans l'incendie de Moscou de 1701. Trois décennies plus tard, l'impératrice Anne ordonna qu'une nouvelle cloche plus grosse fût reconstruite à partir des restes de l'ancienne. Mais l'énorme cloche se brisa en 1737 au moment de la cuisson. Un autre siècle passa avant que la cloche fût amenée où elle se trouve aujourd'hui. Un petit morceau de 11 tonnes qui s'est détaché lors du transport se trouve à côté de la cloche.

La Place des Cathédrales
Si on se représente la Russie comme une poupée russe, avec Moscou à l'intérieur du pays et le Kremlin à l'intérieur de Moscou, la Place des Cathédrales est l'ultime poupée, contenue à l'intérieur du Kremlin. Elle a été la première grande place publique à l'époque du développement du pouvoir moscovite au début du 14ème siècle et a représenté pendant des siècles le coeur de l'empire des tsars. La place est occupée sur un côté par la Cathédrale de l'Assomption, construite vers 1470 par le tsar Ivan-le-Grand pour abriter le centre de l'Eglise orthodoxe russe. Jusqu'au transfert de la capitale russe à Saint-Pétersbourg par Pierre-le-Grand, la Place des Cathédrales était le centre de la vie politique du pays: couronnements, assemblées de la noblesse et autres cérémonies associées à l'exercice du pouvoir se tenaient à cet endroit. Cette place conserve l'atmosphère de la vieille Russie tsariste. Les autres cathédrales, tours et palais qui entourent la place sont les témoins de tout un pan de l'histoire russe.

Le Clocher d'Ivan-le-Terrible
Dominant non seulement la Place des Cathédrales mais également tout le Kremlin, le clocher doré d'Ivan-le-Terrible a longtemps été la construction la plus haute de Russie. Construite en pierre blanche brillante et s'élevant à 80 mètres au-dessus de la place, il a été commencé au début du 16ème siècle et terminé en 1600 sous le règne de Boris Godounov. Le beffroi voisin abrite la Cloche de la Résurrection, qui pèse 64 tonnes et date du 19ème siècle.

La Cathédrale de l'Assomption
La Cathédrale de l'Assomption et la plus ancienne, la plus grande et la plus importante des églises du Kremlin. Elle a été construite à la place d'une petite église érigée vers 1330 par Ivan Ier pour marquer l'accession de Moscou au statut de siège de l'Eglise orthodoxe russe. Un siècle et demi plus tard, Ivan III (le Grand) décida que l'église modeste et depuis lors passablement délabrée construite par son prédécesseur n'était pas digne de la grandeur de la ville. Après avoir consulté en vain des architectes locaux, il décida de s'adresser à des étrangers et engagea un Italien (c'était alors l'époque de la Renaissance). Ainsi, en 1475, Alberti Fioravanti arriva de Bologne. Après avoir effectué un tour des anciennes villes de Pskov, Vladimir et Novgorod afin de se familiariser avec les traditions architecturales de l'ancienne Russie, Fioravanti revint à Moscou et se mit au travail. Quatre ans plus tard, il avait réalisé un véritable chef-d'oeuvre. Ivan était si satisfait du résultat qu'il jeta l'architecte en prison lorsque celui-ci lui demanda de pouvoir rentrer chez lui. Fioravanti mourut en captivité quelques années plus tard.

La Cathédrale entra dans l'histoire avant même que la peinture de ses fresques eût le temps de sécher, puisque c'est sur ses marches mêmes qu'Ivan déchira le traité obligeant le Prince de Moscou à payer un tribut aux Mongols. La Cathédrale était le centre de l'Eglise orthodoxe et a été le théâtre de tous les couronnements, les funérailles, les cérémonies de victoires et les autres intrigues qui ont jalonné l'histoire russe. Mais elle est aussi un chef-d'oeuvre de l'architecture et de la peinture. Ses fresques, ses icônes et le trône de Monomack valent particulièrement la peine d'être vus, Fioravanti ayant réalisé une remarquable synthèse de l'architecture sacrée russe.

L'Eglise de la Déposition de la Robe
Cette
église relativement modeste par rapport à la précédente a été construite par des artisans quelques années après la Cathédrale de l'Assomption. Elle abrite aujourd'hui une belle collection de sculptures sur bois.

La Cathédrale de l'Archange Michel
Cette église est la plus italienne des églises du Kremlin. Elle est la dernière construction d'Ivan-le-Grand sur la Place des Cathédrales. Elle fut commandée en 1505 et construite par l'architecte vénitien Alevisio. Sa décoration en forme de coquillage et ses colonnes de type corinthien révèlent les influences étrangères ayant présidé à son érection. A l'exception notable de Boris Godounov (enterré au Monastère de la Trinité-St-Serge), la Cathédrale abrite les restes de tous les premiers tsars et de leurs prédécesseurs, les Grands-Princes de Moscou, du Grand-Prince Ivan Kalita (1325-1341) au Tsar Ivan V (1682-1696). Malheureusement, les tombes elles-mêmes n'évoquent que peu le passage de l'histoire, puisque les sarcophages de pierre datent tous du 17ème siècle et les couvercles de bronze du début du 20ème siècle.

La Cathédrale de l'Annonciation
La Cathédrale de l'Annonciation, avec ses dômes d'or, servait de chapelle privée du Tsar. Elle a été construite par Ivan III à la fin des années 1440 sur les fondations d'une église plus ancienne et plus modeste. Elle a ensuite été endommagée, réparée, agrandie et transformée un nombre incalculable de fois. Un ajout particulièrement intéressant et la Porte Grosnenki, au coin sud-est de la Cathédrale. Cette porte a été érigée en 1572 sur l'ordre d'Ivan-le-Terrible après que celui-ci avait violé la doctrine de l'Eglise en se mariant une quatrième fois (l'Eglise orthodoxe n'avait autorisé que trois mariages). L'Eglise avait finalement accepté le mariage, car elle craignait les réactions excessives d'Ivan-le-Terrible en cas de refus, mais elle exprima son opposition en interdisant au Tsar d'entrer dans l'église pour assister aux services divins. La porte est le résultat d'un compromis: Ivan assistait de là aux services, debout derrière une grille construite à cette occasion.

La Cathédrale des Douze Apôtres et le Palais du Patriarche
Ces deux bâtiments constituent en réalité un seul ensemble, qui était la propriété au Kremlin du Patriarche de l'Eglise orthodoxe russe. Ils ont été construit vers 1650 par le Patriarche Nikon et abritent aujourd'hui un musée des arts appliqués du 17ème siècle. On peut notamment y voir de la vaisselle de culte, des meubles et des objets domestiques de cette époque.

Le Palais de Terem, le Palais à Facettes et le Grand palais du Kremlin
Malheureusement, aucun de ces palais n'est ouvert aux visiteurs. Le plus ancien de ces palais, et la plus ancienne construction du Kremlin, et le Palais de Terem. Il servait de résidence impériale jusqu'au transfert de la capitale à Saint-Pétersbourg en 1712. Le Palais à Facettes, construit par Ivan III, abritait les audiences et les fêtes, une fonction qu'il a retrouvée à l'époque soviétique. Le dernier des palais, le Grand palais du Kremlin, a été construit au début du 19ème siècle et servait de résidence moscovite au tsar Nicolas Ier. Contrairement à ce que laisse penser l'extérieur de ces trois palais, leur décoration intérieure est somptueuse.

Le Palais des armures
Au 16ème siècle, le Palais des Armures servait simplement de dépôt pour l'arsenal du Kremlin. Peu à peu, il a également été utilisé comme atelier et comme dépôt des trésors amassés par la cour impériale.

En 1813, après l'invasion de Napoléon, le bâtiment fut transformé en musée, même si Pierre-le-Grand avait transféré depuis longtemps les armoiries et les autres objets impériaux à Saint-Pétersbourg. Ce n'est qu'en 1851 qu'ils furent rendus à Moscou et exposés dans le bâtiment actuel. Les trésors exposés, de l'épée de Iouri Dolgorouki au casque et à l'armure de Boris Godounov en passant par une magnifique collection d'une cinquantaine d'oeufs de Fabergé, sont superbes et d'une grande importance historique. Dans le même bâtiment, le fond diamantaire permet d'admirer le fameux Diamant Orlov de 190 carats.

22:07 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)