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19/08/2009

géopoliltique russe

Kommersant

Caspienne: Téhéran partenaire clé de Moscou dans la région

La réunion d'Astrakhan, lundi, avec la participation du président russe Dmitri Medvedev a porté en premier lieu sur la façon d'empêcher la construction de pipelines transcaspiens contournant la Russie et la présence militaire dans la Caspienne de puissances n'appartenant pas à la région, note mardi le quotidien Kommersant.

L'Iran deviendra sans doute le principal partenaire de Moscou dans ces domaines.

La mer Caspienne est devenue l'un des domaines clés de la politique extérieure russe. Moscou cherche à contrôler les riches ressources en hydrocarbures de la région et particulièrement les voies de transit vers l'Europe. Or, la Russie a toujours plus de raisons de s'inquiéter, étant donné l'intensification des projets transcaspiens. En cas de mise en oeuvre de ces projets, elle risque de perdre le contrôle du transit d'hydrocarbures en provenance d'Asie centrale.

Selon une source ayant participé à la préparation de la réunion de lundi, les responsables ont constaté la nécessité de bloquer les projets de construction de pipelines dans cette région contournant la Russie. L'adoption d'une convention sur le statut juridique de la mer Caspienne version russe serait un solide verrou empêchant la réalisation des projets transcaspiens. Moscou insiste pour que la délimitation de la Caspienne soit effectuée par le fond de la mer, de façon que le bassin de cette mer soit utilisé en commun. Ceci permettrait aux bâtiments militaires russes de circuler librement en mer Caspienne. En outre, le document doit stipuler l'interdiction de déployer dans la Caspienne les forces militaires de pays n'appartenant pas à la région. Cette exigence s'explique par la récente activité des Etats-Unis qui ont accordé à l'Azerbaïdjan et au Kazakhstan 130 millions de dollars pour la modernisation de leurs flottes dans le cadre du programme Caspian Guard. Moscou a perçu ce programme comme un ballon d'essai en prévision de l'apparition dans la Caspienne d'une base militaire de l'OTAN.

Le Kremlin semble se rendre compte du fait que la Russie est incapable de contrer toute seule les tendances négatives dans la région. Elle aura donc besoin d'un allié. Téhéran sera sans doute choisi pour assumer ce rôle. Ces derniers temps, Moscou soutient de plus en plus souvent les initiatives iraniennes concernant la Caspienne. "A l'étape actuelle, nous partageons, dans une grande mesure, les mêmes positions que Téhéran sur la Caspienne", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. Or, la Russie et l'Iran divergent sur les principes de répartition de la Caspienne, l'Iran insistant sur le partage par secteurs nationaux. En revanche, les deux Etats sont unanimes à rejeter l'idée de la construction de pipelines transcaspiens et sont hostiles à toute présence militaire étrangère dans la région.

Ces textes tirés de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

10:50 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

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