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01/03/2010

L ICONOSTASE

ICONOSTASE Uglich_inside_01.jpgComprendre : l'iconostase



Alors que s’ouvre, vendredi 5 mars au Louvre, l’exposition « Sainte Russie », explication sur cet objet emblématique des églises orthodoxes, symbole à la fois de la limite séparant le monde divin du monde humain, et du lien entre ces deux mondes

 


Qu’est-ce que l’iconostase ?

L’iconostase est une cloison d’icônes qui, dans les églises de rite byzantin (1), sépare la nef du sanctuaire où se tient le clergé célébrant la liturgie eucharistique. Les icônes peuvent être simplement posées côte à côte sur des travées horizontales, ou alors séparées par des demi-colonnes, parfois richement ornées, ce qui ajoute à l’impression de profusion.

Si l’iconostase est apparue relativement tard dans les églises orientales, elle est l’héritière de la balustrade en bois ou en pierre qui, dès le IVe siècle au moins, séparait le sanctuaire de la nef. Au début du Ve siècle, on voit apparaître en plus quatre colonnes surmontées d’une architrave sculptée, des icônes du Christ et de la Vierge venant s’intercaler entre les colonnes. Au VIe siècle, Justinien fait dresser à Sainte-Sophie douze colonnes au milieu desquelles, pendant la liturgie, s’ouvrent les portes royales.

À l’époque toutefois, les différences avec l’Occident latin sont relativement ténues puisque celui-ci connaît aussi une séparation du sanctuaire et de la nef (le jubé) qui perdurera jusqu’à la Contre-Réforme.

Comment est-il apparu ?

Après la victoire de l’orthodoxie sur l’iconoclasme (843), les icônes vont devenir plus fréquentes sur l’architrave, en particulier celle du Christ, entouré de la Vierge et de saint Jean-Baptiste. C’est l’origine de la Déisis , véritable point de départ de l’iconostase orthodoxe. À peu près à la même époque, avec la fixation du calendrier liturgique, on voit aussi apparaître une rangée d’icônes représentant les douze grandes fêtes de l’orthodoxie. On n’en est pas encore, toutefois, aux iconostases monumentales d’aujourd’hui.

Pour la théologienne orthodoxe Élisabeth Behr-Sigel, cette cloison ouverte « symbolisait la distinction sans séparation en même temps que la rencontre, dans la liturgie, du monde céleste, éternel, et du monde terrestre, éphémère ; de l’Église glorieuse déjà élevée aux cieux en Christ et en la personne de la Mère de Dieu, et de l’Église souffrante et militante, en chemin ».

C’est en Russie, vers le XIIIe siècle, que va apparaître l’iconostase telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dans l’orthodoxie, en effet, l’église, « ciel sur la terre », se doit d’être tout entière une icône du Royaume. Mais les murs des églises en bois ne permettent pas l’utilisation de fresques, comme à Byzance : tout le programme théologique de la décoration de l’église va donc se reporter sur la seule iconostase.

Portée par l’âge d’or de l’iconographie russe, celle-ci va alors prendre des proportions monumentales, comme à la cathédrale de l’Annonciation, au Kremlin (1405), premier exemple connu en la matière : à la fin du XVe siècle apparaît ainsi la quatrième rangée d’icônes (consacrée aux prophètes) et, au XVIe siècle, la cinquième rangée (celle des patriarches).

C’est ce modèle d’iconostase à cinq rangées d’icônes qui va se répandre à travers le monde orthodoxe à partir du XVIIe siècle, alors même que, sous l’influence occidentale, elle va prendre en Russie des formes très diverses : iconostase baroque éclatée (comme celle de la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul, 1720) ou, au contraire, iconostase classique très austère avec une place de l’icône de plus en plus réduite. Il faut attendre le début du XXe siècle pour que le modèle traditionnel finisse par s’imposer.

Quel est le sens de l’iconostase ?

Pour un orthodoxe, l’iconostase ne se conçoit pas comme une barrière séparant le sanctuaire de la nef, mais plutôt comme le témoignage d’une nouvelle communion. « Les Pères la comparent à la limite entre deux mondes : le divin et l’humain, le monde éternel et le monde passager, explique Léonide Ouspensky, grand spécialiste de l’icône russe. Limite séparant le monde divin du monde humain, elle est en même temps un lien entre ces deux mondes qui les unit en un tout unique au moyen d’images ; en effet, ces images expriment un état de l’univers où toute séparation est abolie, un état de la créature réconciliée avec Dieu et pacifiée en son propre sein » (2).

Mais que ce soit dans l’orthodoxie ou dans les Églises catholiques de rite oriental, des voix s’élèvent aujourd’hui questionnant non l’iconostase elle-même, mais sa forme trop monumentale, appelant à un retour aux traditions plus anciennes. C’est ce qu’explique l’archiprêtre Lambert van Dinteren, recteur de
la paroisse orthodoxe de Nantes, dont l’église est ornée d’une « iconostase ouverte » : « Toute notre liturgie est une liturgie du “nous”, de tout le peuple, prêtre, diacre, lecteur, chœur et tous ceux présents. Dans notre paroisse, nous célébrons la liturgie le plus possible de façon à ce que chacun et chacune soit impliqué. Notre iconostase ouverte va dans le même sens : nous célébrons “ensemble” la liturgie, c’est “le Corps du Christ” qui s’y unit, le Corps du Christ dont le Christ est la Tête et nous tous les membres ».

NicolasSENÈZE

(1) Principalement les Églises orthodoxes et certaines Églises d’Orient unies à Rome.
(2)
Le sens des icônes, de Léonide Ouspensky et Vladimir Lossky, Cerf, 204 p., 68 €.

La croix 01 03 10


20:00 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

13/02/2010

KATYN : commémoration

21:13 03/02/2010

© RIA Novosti.

VARSOVIE, 3 février - RIA Novosti

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La participation des premiers ministres polonais et russe aux commémorations conjointes du 70ème anniversaire du massacre de Katyn constituera un nouveau pas vers la réconciliation, a estimé mercredi le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.

"J'espère que ces commémorations conjointes (à Katyn) marqueront une nouvelle étape dans la réconciliation entre la Pologne et la Russie", a-t-il déclaré devant les journalistes à Varsovie.

M.Sikorski a insisté sur le rôle personnel des deux premiers ministres et du "Groupe bilatéral pour les problèmes compliqués, découlant de l'histoire des relations russo-polonaises" dans le processus d'amélioration des rapports entre Varsovie et Moscou.

"Tous ont beaucoup œuvré pour que l'enquête sur l'affaire de Katyn devienne un élément de la réconciliation entre la Pologne et la Russie", a souligné le ministre.

Le porte-parole du premier ministre russe Dmitri Peskov a annoncé mercredi à Moscou que Vladimir Poutine avait invité son homologue polonais Donald Tusk  à venir en avril prochain en Russie afin de participer aux commémorations du 70ème anniversaire de la tragédie de Katyn "où à la fin des années 1930 de nombreux citoyens soviétiques avaient été victimes de la répression politique, où en 1940 des officiers polonais avaient été fusillés et où, plus tard, des envahisseurs nazis avaient exécuté soldats et officiers de l'Armée rouge".

Lors d'un entretien téléphonique, le chef du gouvernement polonais a accepté cette proposition.

Varsovie appelle Moscou à reconnaître les crimes de Staline, dont l'exécution de quelque 22.000 officiers polonais à Katyn après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie et l'URSS.

Pendant des décennies, l'URSS a accusé l'armée allemande d'avoir commis le massacre de Katyn. Ce n'est qu'en avril 1990 que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a fini par reconnaître la responsabilité de son pays.

 

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11/02/2010

EXPOSITION SAINTE RUSSIE AU LOUVRE

NOVGOROD, 28 janvier - RIA Novosti

Le musée d'Etat de Novgorod (nord-ouest) a envoyé en France 47 chefs-d'œuvre pour l'exposition du Louvre "Sainte Russie" qui se tiendra au Louvre du 5 mars au 23 mai, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole du musée.

Le musée mettra à la disposition du Louvre des objets rares des XIe-XVIIe siècles, notamment des bijoux et des trouvailles archéologiques découvertes à Novgorod ces dernières années.

"Ces objets se trouvent actuellement à Saint-Pétersbourg, ils seront ensuite acheminés vers la France", a indiqué l'interlocuteur.

Pour des raisons de sécurité, la date de l'envoi des chefs-d'œuvre de Saint-Pétersbourg au Louvre n'a pas été annoncée aux journalistes.

Cette exposition qui sera inauguré au Louvre début mars sera la première expérience de coopération avec la France pour le musée de Novgorod.
 
438 objets rares de 17 mussées russes, quatre bibliothèques et une archive seront présentés aux visiteurs de l'exposition.

Les organisateurs espèrent que cette exposition constituera un événement d'envergure mondiale qui devrait attirer un grand nombre de visiteurs étrangers.

Pour toute information, consultez le site: http://www.france-russie2010.com/En_France/20100305/18779...

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08/02/2010

LA RUSSIE ACHETE L ANCIEN SIEGE METEO A PARIS

PARIS, 4 février - RIA Novosti

La Russie a remporté l'appel d'offres sur la vente du terrain hébergeant le siège parisien de Météo France, annoncent lundi les journaux français se référant à un communiqué rendu public par le ministère du Budget.

"A l'issue de cet appel d'offres, l'Etat a retenu la proposition assortie du prix le plus élevé. Celle-ci émane de la Fédération de Russie", lit-on dans le communiqué.

Auparavant, le porte-parole de l'intendance du Kremlin Viktor Khrekov avait annoncé à RIA Novosti que Moscou voulait construire sur l'emplacement du siège de Météo France un centre spirituel et culturel.

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13/01/2010

MONASTERE NOVODIEVITCHI :RESTITUTION

Vendredi 08 janvier 2010

·        

Vladimir Poutine va restituer à l'Eglise orthodoxe le monastère de Novodievitchi

MOSCOU (RUSSIE) [07.01.10] – L'Etat russe s'est engagé à restituer à l'Eglise russe orthodoxe le monastère de Novodievitchi, l'un des plus beaux de Russie, classé à l'UNESCO en 2004. Vladimir Poutine a également déclaré vouloir rendre à l'Eglise des milliers d'édifices religieux « en bon état » .

Lors d'une rencontre avec le Patriarche de toutes les Russies, Kirill, le premier ministre Vladimir Poutine a annoncé la restitution en 2010 du célèbre monastère de Novodievitchi à l'Eglise russe orthodoxe.
« Nous prévoyons de libérer le monastère de Novodievitchi en 2010 et de le transférer complètement à l'Eglise [russe orthodoxe] » a déclaré le premier ministre, repris par l'agence
RIA Novosti.

Fondé en 1524 par le Grand Prince Vassili III, le monastère est l'un des plus beaux et des mieux conservés de Russie. Confisqué en 1922 par les bolchéviques, il est devenu un musée de l'Émancipation de la Femme puis un musée d'art et d'histoire. La transformation d'une partie des bâtiments en habitations l'a épargné de la destruction.

Bien que le monastère soit devenu la résidence du Métropolite de Krutitsy et Kolomna en 1980, ce n'est qu'en 1994 qu'il a retrouvé sa fonction d'origine, quand les religieuses ont été autorisées à y revenir. Le monastère et son cimetière ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2004.

Dans le cimetière est enterré un grand nombre de personnalités russes tels Pierre Kropotkine, Nikita Khrouchtchev, Serge Prokofiev ou Dmitri Chostakovitch.

Vladimir Poutine a également annoncé une subvention de 2 milliards de roubles (45 millions d'euros) pour la restauration d'édifices religieux en 2010, une somme en baisse de 25 % par rapport à 2009.

Selon l'AFP, il a souligné que l'Etat russe doit encore restituer plus de 12 00 églises et monastères à l'Eglise orthodoxe, mais que de nombreux bâtiments ne peuvent pas l'être en l'état, car ils nécessitent des travaux de restauration.

Le premier ministre a mis l'accent sur les restitutions déjà effectuées depuis 2005 par l'Etat russe, parmi lesquelles des icônes, des reliques et des œuvres d'art.

 

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09/01/2010

CESAR CUI : PRELUDE






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Cesar Cui Prelude Nr 9 op. 64
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CESAR CUI ; PRELUDE
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03/01/2010

CESAR CUI

Biographie de César Cui

Biographie

Naissance

César Cui est né en 1835 à Vilnius (Lituanie). Il est le fils d’Antoine Cui, officier français de l’Armée napoléonienne qui, lors de la retraite de Russie, resta à Vilnius et épousa une jeune autochtone. César est l’aîné d’une nombreuse famille : cinq enfants. Dès son enfance, Cui peut commencer le piano avec sa sœur et il s’essaye à la composition à l’adolescence.

Carrières

La vie de Cui fut partagée entre la composition musicale et ses cours à l’Ecole d’ingénieurs (1857) puis à l’Académie du génie de Saint-Pétersbourg. Il enseigne l’art des fortifications à des élèves parmi lesquels comptent des membres de la famille impériale ! En 1856, il rencontre Mili Balakirev, ce qui l’influencera énormément.

Malgré ses origines, il deviendra l’un des plus ardents défenseurs de la musique russe et à ce titre rédigera le manifeste du fameux groupe des Cinq. Comme ses camarades, la musique n’est que son second métier. Il est considéré comme un excellent miniaturiste et sa musique dénote de l’aisance et de la réflexion. Cependant il ne comprit jamais
Richard Wagner ni la musique de la vague française (Achille Claude Debussy,...). Il caricatura d’ailleurs ce dernier dans une pièce pour piano appelée : Songe d’un faune après la lecture du journal.

Cui meurt le 13 mars 1918. Il est maintenant enterré à Saint-Pétersbourg. Compositeur très polyvalent, il n’écrivit par contre aucune symphonie et reste connu pour son appartenance au Groupe des Cinq.

Œuvre   (source wikipedia)

Œuvre orchestrale [modifier]

  • Suite no 1 op.20 Suite miniature (1882)
  • Suite no 2 op.38 (1887)
  • Suite no 3 op.43 In Modo populari (1890)
  • Suite concertante op.25 pour violon et orchestre (1884)
  • Trois scherzi op.82 (1910)

Opéras [modifier]

 

  • Le Prisonnier du Caucase (1857-58, révisé en 1881-82)
  • Le Fils du mandarin (1859)
  • William Ratcliff (1861-1868)
  • Angelo (1871-1875)
  • Le Flibustier (1888-1889)
  • Le Sarrazin (1899)
  • Mademoiselle Fifi, opéra en un acte d'après Guy de Maupassant (1900)
  • Mateo Falcone (1906)
  • La Fille du capitaine (1907-1909)
  • Le Petit chaperon rouge, opéra pour enfants (1911)
  • Le Chat botté, opéra pour enfants (1913)

Musique vocale [modifier]

  • Cantate pour le tricentenaire de la dynastie des Romanov, op.89 (1913)
  • Chœurs a capella
  • Musique chorale spirituelle
  • Environ 350 chants et lieder, dont plus de 50 pour enfants

Musique de chambre [modifier]

       Piano [modifier]

  • Sonatine op.106 (1916)
  • À Argenteau, 9 pièces op.40 (1887)
  • 25 préludes op.64 (1903)
  • Thèmes et variations op.61 (1901)
  • Morceaux pour piano à quatre mains
  • Nombreux petits morceaux (valses, mazurkas, etc...)

 

20:57 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

28/12/2009

D OU VIENT LE MOT BEREZINA ?

La Bataille de la Bérézina eut lieu du 26 au 29 novembre 1812 près de la rivière Bérézina (dans l’actuelle Biélorussie), entre l’armée française de Napoléon Ier et les armées russes, de Koutousov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, après l’échec de la Campagne de Russie

Cinq mois après le franchissement du Niémen le 24 juin, la Grande Armée bat en retraite et se trouve devant une large rivière marécageuse : la Bérézina. Les armées Russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l’armée de Napoléon et ainsi l’anéantir.

La retraite de Russie se fait dans de mauvaises conditions : l’hiver est précoce et très rigoureux. Exposée sur son flanc par l’armée de Wittgenstein, poursuivie par celle de Koutousov, et bloquée par la Bérézina dont l’armée Russe de Tchitchagov maîtrise le pont de Borisov depuis la veille, la Grande Armée se trouve, le 22 novembre 1812 au matin, dans une situation désespérée.

Déroulement

Le 23 novembre, les Russes attendent les Français à Borisov et Napoléon décide d’y organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km plus bas, face au village de Stoudienka, là où le général Corbineau a identifié un passage possible.

Le succès de l’opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka. Travaillant dans l’eau glacée les 26, 27, 28 novembre, les pontonniers du général Eblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages que la Grande Armée franchit le 26, dès 13 heures, malgré l’opposition des trois armées Russes.

Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement. Tchitchagov, Wittgenstein et l’avant-garde de Koutousov prennent l’offensive le 28 vers 8 heures du matin.

Face à l’armée de Wittgenstein, devant les forces ennemis qui s’accroissent à mesure que le temps passe, le maréchal Victor avec 10 000 hommes, défend toute la journée les hauteurs de Stoudienka, tandis que 800 cavaliers de Fournier se distinguent en chargeant à de multiples reprises la cavalerie et l’infanterie russes. Alors que la traversée s’achève, la nuit interrompt les combats et Victor en profite pour passer à son tour sur la rive droite.

Plus tard, alors que le gros de l’armée a déjà franchi la Bérézina, de nombreux retardataires sont encore sur l’autre rive. Eblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs, que les ponts vont être détruit dès l’aube du 29 pour protéger la retraite. Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l’urgence à traverser, mais la plupart des trainards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.

Après avoir autant que possible reporté l’échéance, les deux ponts sont incendiés à 8 h 30. La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique, d’hommes, de femmes et d’enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser à la nage.

Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Victor, arrivent à 9 h 30. Ils s’emparent du butin abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers.

Les formations combattantes, l’État-major et l’artillerie de la Grande Armée ont franchit la Bérézina, mais cet incontestable succès militaire a le goût amer des nombreuses pertes subies, qui seront évaluées à environ 30 000 hommes, morts ou prisonniers.

L’une des principales sources pour cet épisode des guerres de la Révolution et de l’Empire sont les souvenirs du général Rostopchine (père de la comtesse de Ségur), Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l’année 1812, parus en 1824.

Ce passage a inspiré de nombreux artistes. On peut citer notamment :

* Balzac, qui a écrit L’Adieu (1830), qui met en scène une femme séparée du militaire français qu’elle aimait lors du passage de la Bérézina, et devenue folle depuis (Scènes de la vie militaire et Étude philosophique) ;

* Tolstoï, qui a écrit Guerre et paix (1864), dont l’épopée d’une famille russe au XIXe siècle est l’occasion d’illustrer l’impuissance de l’homme face aux caprices de l’Histoire.

Le mot de « bérézina » est passé dans le langage courant comme synonyme de déroute, d’échec cuisant

sources wikipedia

18:48 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

25/12/2009

toiles restituées a l'ermitage

Rachetées à une galerie parisienne, des aquarelles russes intègrent l'Ermitage

    2/2

    Ermitage

    18:25 25/12/2009

    © RIA Novosti. V. Baranovsky

    SAINT-PETERSBOURG, 25 décembre - RIA Novosti

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    Multimédia

    ·         Vladimir Poutine au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg

    ·         L'Ermitage célèbre son 245e anniversaire

    Les aquarelles d'artistes russes rachetées par l'Ermitage à une galerie parisienne ont été remises vendredi au célèbre musée pétersbourgeois, rapporte un correspondant de RIA Novosti.

    Il s'agit d'une collection de 92 aquarelles, dont celles d'Orest Kiprenski, Alexandre et Pavel Brullov, Alexandre Orlovski et d'autres peintres, achetée début décembre à la galerie Popoff. Avant d'être vendues à l'Ermitage, elles avaient été mises aux enchères chez Christie's, sans toutefois trouver preneur.

    En plus des aquarelles, le propriétaire de la galerie, Maurice Baruch, a également fait don au musée d'un portrait à la plume de la princesse Nadejda Orlova réalisé en 1917 par Saveli Sorine, élève du grand peintre russe Ilia Repine.

    M.Baruch se réjouit du fait que les aquarelles aient été achetées par l'Ermitage. "Je suis très touché qu'elles aient été acquises par l'un des plus grands musées du monde. L'Ermitage a sauvé la collection: sans lui, elle aurait été vendue par parties, ce qui lui aurait été funeste", a-t-il souligné.

    Recevant les aquarelles, le directeur de l'Ermitage Mikhaïl Piotrovski a fait savoir qu'il fallait encore "identifier les personnages inconnus de certains portraits".

    La collection achetée à la galerie parisienne comprend un portrait de Nathalie Gontcharova, épouse du grand poète russe Alexandre Pouchkine. Selon M.Piotrovski, le portrait sera sans doute provisoirement exposé au musée-appartement de Pouchkine à Saint-Pétersbourg, quai de la Moïka.

    L'Ermitage, un des plus grands musée du monde, compte près de 1.000 salles abritant plus de 60.000 pièces exposées et plusieurs millions d'objets conservés dans les réserves. Les collections du musée englobent toutes les tendances des arts plastiques et décoratifs depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.

    La galerie Popoff et Cie a été fondée en 1920 par l'officier supérieur russe Alexandre Popoff qui s'est installé à Paris après la Première Guerre mondiale. Ses collections comprennent principalement des oeuvres achetées aux

    19:02 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    22/12/2009

    BALAKIREV SONATE



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    Balakirev Sonata 1st movement
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    BALAKIREV : sonate

     

     

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