29/11/2009
coopération franco-russe
Hautes technologies: le russe Rostekhnologuii et le français Safran signent un mémorandum
Dossier: Vladimir Poutine en France
© RIA Novosti Alexey Druzhinin
MOSCOU, 27 novembre - RIA Novosti
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Un mémorandum sur la coopération dans les hautes technologies a été signé vendredi par le holding russe Rostekhnologuii et le groupe français Safran dans le cadre de la visite du premier ministre russe Vladimir Poutine en France, a annoncé le service de presse de Rostekhnologuii.
Le mémorandum est appelé à formuler les principes clés de la coopération russo-française dans l'utilisation des hautes technologies civiles et militaires, notamment concernant les moteurs pour hélicoptères civils Ka-226, Ka-62 et Mi-34.
Le PDG de Safran Jean-Paul Herteman et le directeur général de Rostekhnologuii Sergueï Tchemezov ont apposé leurs signatures au bas du document en présence des premiers ministres des deux pays, François Fillon et Vladimir Poutine.
Le holding Rostekhnologuii a été créé le 23 novembre 2007 pour soutenir les concepteurs nationaux des produits technologiques et pour attirer des investissements dans les hautes technologies.
Safran Group se spécialise dans les moteurs pour avions et vaisseaux spatiaux, les équipements aéronautiques, la défense et la sécurité. Le groupe emploie 54.500 personnes dans plus de 30 pays. Il comprend entre autres la société Snecma qui a créé une coentreprise Powerjet avec le groupe russe Saturn pour
AvtoVAZ: 5 nouveaux modèles dans deux ans (Rostekhnologii)
AvtoVAZ
20:44 27/11/2009
© RIA Novosti Sergei Berezin
RAMBOUILLET, 27 novembre - RIA Novosti
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Le géant russe AvtoVAZ, dont le groupe français Renault détient 25%, lancera en 2011-2012 dans le cadre du programme de restructuration de nouveaux modèles de véhicules, dont deux Renault, deux Lada et une Nissan, a annoncé le directeur de la corporation Rostekhnologii Sergueï Tchemezov.
"L'usine lancera deux modèles de Lada, deux modèles portant le logotype de Renault et un celui de Nissan", a indiqué le directeur, avant d'ajouter que la proportion d'automobiles de marque Lada constituera 70% de la production d'AvtoVAZ.
Vendredi, AvtoVAZ, Renault, Rostekhnologii et Troïka dialog ont signé un accord d'intention sur les modalités de restructuration du constructeur automobile russe.
D'après les estimations de la direction du groupe, les dettes d'AvtoVAZ atteindront à la fin de l'année 75 milliards de roubles (2,5 milliards de dollars). Le protocole conclu prévoit que la Russie offrira au groupe une aide financière et recevra en échange des technologies de Renault.
Novatek-Total: production conjointe de gaz à Iamal
Novatek-Total: production conjointe de gaz à Iamal
17:38 27/11/2009
© www.mortgagem.com
RAMBOUILLET, 27 novembre - RIA Novosti
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Le producteur indépendant russe de gaz Novatek et le groupe français Total ont signé un accord sur la création d'une coentreprise spécialisée dans la mise en valeur d'un gisement de condensat de gaz dans la péninsule de Iamal (région arctique), rapporte un correspondant de RIA Novosti.
Le document a été signé par le directeur général de Total Christophe de Margerie et le représentant du Conseil d'administration de Novatek Leonid Mikhelson en présence du premier ministre russe Vladimir Poutine qui effectue en ce moment une visite de travail en France.
Fondé en 1994, le groupe Novatek est le plus grand producteur de gaz naturel en Russie après Gazprom.
16:59 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2009
AIVAZOVSKI PEINTRE RUSSE
18:08 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2009
DISCOURS DE MEDVEDEV VU DE FRANCE...
Source : La Tribune.fr - 12/11/2009
Le président russe Dimitri Medvedev a annoncé dans un discours à la nation la "modernisation" de la Russie, sur des bases "démocratiques". Il s'en est violemment pris aux conglomérats publics, la plupart créés par Vladimir Poutine, en exigeant à terme la disparition ou leur transformation en sociétés par action.
Le président russe Dimitri Medvedev semble vouloir se démarquer de son puissant prédécesseur et actuel Premier ministre Vladimir Poutine, qui reste considéré par beaucoup d'analystes comme l'homme fort de la Russie. C'est en tout cas de qui ressort de son discours à la nation, le deuxième depuis son accession à la présidence, prononcé ce jeudi.
Dans ce discours, le président a prôné une "modernisation" "de fond en comble" de la Russie, "basée sur les valeurs et les institutions de la démocratie". Il s'est toutefois empressé de lancer un avertissement à toute tentative de "déstabiliser" le pays, allusion à peine voilée aux mouvements d'opposition, alors que la Russie est régulièrement critiquée par les organisations de défense des droits de l'homme pour ses atteintes à la démocratie.
La fin annoncée des conglomérats
Le chef de l'Etat s'en est pris en particulier aux conglomérats publics, apparus pour la plupart sous la présidence de Vladimir Poutine, les estimant "sans avenir".
Ces mastodontes regroupent une multitude de sociétés, privées ou publiques, dans des secteurs tels que les nanotechnologies (Rosnano), l'énergie atomique (Rosatom), ou encore la finance (Vnechekonombank, ou VEB). Certaines ont été créées dans un objectif bien précis et avec une durée limitée de vie, à l'image de l'entreprise de construction Olimpstroï, mise sur pied dans la perspective des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi (sud du pays).
Ces structures étatiques "doivent être liquidées à la fin de leur mission, et celles qui oeuvrent dans un environnement commercial, concurrentiel, doivent être avec le temps transformées en sociétés par action, contrôlées par l'Etat", a estimé le président.
Selon le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch, la VEB, Rosnano et Rostekhnologui pourraient être transformées "dès l'an prochain" en "sociétés communes". Un plan sur la transformation de ces entreprises doit être élaboré d'ici le 1er mars 2010, a de son côté indiqué le chef du département de contrôle du Kremlin Konstantin Tchouïtchenko.
"Silicon Valley russe"
"A la place d'une économie reposant sur les matières premières, nous allons créer une économie qui produit de nouvelles technologies, utiles aux gens", a par ailleurs déclaré Dimitri Medvedev en suggérant la création d'une "Silicon Valley russe" pour les industries de pointe.
Parmi les mesures envisagées, il a cité la création d'ici à 2014 d'un moteur à propulsion nucléaire permettant d'effectuer des vols spatiaux sur d'autres planètes et la nécessité de porter à plus de 50% d'ici 2020 la part de la production nationale pour les médicaments commercialisés en Russie .
Lutte contre la corruption et le terrorisme
Le président a également appelé à "lutter tous azimuts contre la corruption", notamment dans la police et la justice. On ne peut pas régler le problème "uniquement par des arrestations", a-t-il dit, alors que Vladimir Poutine prône des mesures répressives accrues en la matière.
Le président a aussi promis de "lutter sans merci contre le terrorisme international" et d'"exterminer les bandits", dans une allusion à la région très instable du Caucase russe, "le plus grand problème de politique intérieure".
21:25 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2009
IVAN AIVAZOVSKI
Une vibrante passion pour les océans
Aïvazovski (1817-1900), la poésie de la mer, présentation de l’exposition
Depuis Noé et son Arche d’Alliance échouée sur les hauteurs du Mont Ararat, les peintres arméniens ont gardé une nostalgie de la montagne et de la mer. De cet attrait, il reste notamment un témoignage poignant, celui d’un artiste, d’un peintre, d’un poète : Ivan Aïvazovsky (1817-1900).
Ivan Aïvazovsky est né sur les bords de la mer noire à Théodosia le 17 juillet 1817. Riche commerçant, son père sera ruiné par l’épidémie de peste de 1812.
Ivan Aïvazovsky débute sa vie dans sa ville natale comme garçon de café, et ses premiers dons vont être musicaux. Mais ses dons artistiques ne vont pas s’arrêter là, et le dessin est un plaisir qu’il exprime avec talent sur les murs de sa ville. Il attirera l’attention du gouverneur de la région qui le présentera au lycée.
Si par la suite se révélera chez Ivan Aïvazovsky une touche romantique plus ou moins taxée de réalisme, l’attirance pour le tumulte, les infinis marins, le fera classer de son vivant, parmi les peintres de la mer, ce qui lui ouvre en cette Année de l’Arménie, les honneurs des salons parisiens du musée de la Marine.
Les prémices d’un génie
Le parcours pictural d’Ivan Aïvazovsky débute en 1833, soit trois ans après son entrée au lycée de Simfédor, à la suite duquel il est admis à l’Académie des Beaux Arts de Saint-Petersbourg. Ses talents d’artiste sont rapidement reconnus, et en 1838 il est déjà médaillé par trois fois.
Son ouverture au monde et plus particulièrement sur les océans, débutera en 1836 par une première croisière en Baltique, suivie trois ans plus tard par une autre en mer Noire.
Il semble que ces approches maritimes lui ouvrent le goût des horizons lointains et c’est en qualité de boursier qu’il visite Amsterdam, avant de participer à des expositions parisiennes et londoniennes. La fréquentation des transparences marines, le dispute avec celle des reflets dans lesquels persistent les mouvements des eaux, souvent recouverts dans les toiles d’Ivan Aïvazovsky par les menaces potentielles du grondement des éclairs et des flots.
Mais avant tout, c’est le vent du large qui l’attire et qui devient son élément d’inspiration. Car un an après son retour en Russie, Ivan Aïvazovsky reprend la mer pour parcourir les côtes d’Asie Mineure. Ce qui le mène jusqu’en Grèce où il prend conscience de l’esprit national et de la tragédie qu’il fait naître. C’est avec ses moyens d’artiste que l’humaniste Ivan Aïvazovsky va chercher à informer les capitales occidentales du drame mortel que provoque l’occupation turque.
Sa maîtresse, c’est la mer.
Plus que tout autre, il donne une personnalité aux océans, il offre une physionomie aux flots, il dénude les étendues marines, rend leur matière désirable, mais toujours forte d’une puissance potentielle et active.
Ivan Aïvazovsky va sculpter les rides des eaux, et pour leur étendue, leur donner une voix dont les chants font danser les corps des amoureux des rivages, au rythme des exhalaisons du vent sorti de la bouche des dieux antiques.
En quelques touches, les instruments du souffle se laissent attendrir par les cordes du violon, tandis que la vague fait tambouriner les roches brunes. Alors se lève une bise qui fait voler le voile mauve de la surface des eaux, pour qu’éclate la blancheur virginale d’une écume encore vierge. L’émotivité poétique, mais aussi puissante d’Ivan Aïvazovsky, surgit sur ces toiles avec une force d’expression telle que développée dans un autre domaine par un Victor Hugo, ce qui fait voir le monde à Ivan Aïvazovsky sous un angle très particulier. Artiste sensible, mais sans mièvrerie, il est poète, mais s’exprime avec force et conviction.
En un mot : Ivan Aïvazovsky est pardessus tout sincère, et sait transmettre aux autres ses sensations rendues audibles grâce au filtre de sa sensibilité exacerbée. En 1846, Ivan Aïvazovsky n’expose que dans sa ville natale, mais cette unique manifestation sera suivie par sa nomination de professeur à l’Académie de Saint-Petersbourg. Cependant deux ans plus tard il se voit, et pour la première fois, confier les cimaises de Moscou, exposition qui se prolongera par deux autres les années suivantes.
En 1854, Ivan Aïvazovsky, sensibilisé aux problèmes des conflits, témoignera avec force et conviction dans ses toiles, des combats ou du siége de Sébastopol. Ce sera également pour lui l’occasion de réaliser des oeuvres traitant de la bataille navale. En 1857, sa renommée devenue universelle, c’est Paris qui l’applaudira durant sa nouvelle exposition.
Entre temps, sa nomination de cadre à l’Académie de Saint-Petersbourg lui permet d’enseigner dans son propre atelier de Théodosia, d’où il complètera sa série sur la lutte du peuple grec pour son indépendance.
Académie de Florence
Mais la passion des voyages est en lui et, après une incursion dans le Caucase en 1868, l’année suivante on le voit en Egypte, attiré par sa curiosité encore plus attisée par l’ouverture du Canal de Suez. Cependant l’Italie et la France étant les deux principales capitales des Arts picturaux, Ivan Aïvazovsky sera exposé à Nice et à Florence.
Est-ce à une de ses toiles maîtresses, L’arc en ciel, peint en 1873 qu’il le doit ? Ivan Aïvazovsky est élu à l’académie de Florence où il réalise un autoportrait pour la prestigieuse galerie des Offices. Après son troisième passage sur les cimaises parisiennes en 1879, dans la très célèbre galerie Durant–Ruel, et la fondation d’une école de peinture dans sa ville natale, Ivan Aïvazovsky va parcourir la Volga en ayant peint, un an avant, sa désormais célèbre Mer Noire.
Puis en 1890, c’est Paris qui l’accueille pour la quatrième fois, sur la route qui le mènera jusqu’ à Washington, New York et les Chutes du Niagara.
Chef-d’oeuvre
Plusieurs oeuvres vont alors voir le jour, mais c’est deux ans avant sa mort survenue le 19 avril 1900, qu’Ivan Aïvazovsky réalisera un de ses plus grands chefs-d’oeuvre avec Dans la vague. Une vague qui est le juste aboutissement d’une longue lignée de marines. Même si c’est elle qui est la plus célèbre, les vacarmes de la mer vont souvent balayer son oeuvre. Tumulte, certes, mais aussi calme et douceur. Cependant quel que soit le sujet, sa teneur en sera celle de l’harmonie, celle de la force, celle de la beauté.
De l’oeuvre immense par le nombre, (10 000 toiles) et par le soutien de leur qualité, c’est un des plus vastes parcours picturaux des océans jamais réalisé durant ce XIXe siècle, que créera Ivan Aïvazovsky. ■
Nouvelles d’Arménie Magazine N°128
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17:09 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2009
BORODINE : DANS LES STEPPES D ASIE CENTRALE
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>Borodin In Central Asia
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22:43 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2009
BORODINE
Borodine Alexandre Porfiriévitch
Александр Порфирьевич Бородин
1833-1887
Par A. Levinstein
vers 1910 {BnF
*Saint-Petersbourg 31 octobre (12 novembre) 1833 — † Saint-Petersbourg 15 février (27 février)1887 Fils naturel du prince caucasien et militaire Imerentinsky. On lui donna le nom d'un des serviteurs du prince et fut élevé par sa mère dans la bourgeoisie de Saint-Petersbourg. Il étudie la médecine et la chirurgie à l'Académie de médecine et de chirurgie de Saint-Petersbourg, et grâce à une bourse, à Heidelberg. Il est pendant deux années médecin militaire et rencontre pour la première fois Moussorgsky, puis une seconde fois en 1859. En 1862 il est professeur de chimie organique à l'Académie de médecine de Saint Petersbourg, devient membre de l'académie et conseiller d'État. La même année il se lie d'amitié, par l'entremise de Moussorgsky, avec Balakirev et entre dans son «cercle», le Groupe des 5 (Rimski-Korsakov, Moussorgsky, Balakirev, César Cui, Borodine). Il est co-fondateur d'une école de médecine accueillant les femmes où il enseigne jusqu'à sa mort. Il a à son actif plusieurs découvertes en chimie. Il étudie l'harmonie et la composition avec Balakirev. En 1863 il épouse Katharina Protopopova qui lui fait connaître les musiques de Chopin et de Schumann. En 1877 il entreprend avec deux élèves un voyage scientifique et musical en Allemagne qui le conduit auprès de Liszt à Weimar. En 1885-1886, il séjourne en Belgique avec César Cui, à Bruxelles, Liège, Anvers. Ses deux symphonies et Dans les steppes de l'Asie Centrale ont un grand succès. Il meurt subitement en 1887. Catalogue des oeuvres
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18:53 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2009
MOUSSORGSKY UNE NUIT SUR LE MONT CHAUVE
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![]() | ![]() | Edvard MÜNCH - Modeste MOUSSORGSKI. | ![]() | |
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![]() | ![]() | "une nuit sur le mont chauve" MODESTE MOUSSORGSKY j'ai pris cette vidéo parce qu elle allie 2 arts: la peinture et la musique. | ![]() | |
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22:45 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)
année GOGOL
LA CULTURE ET LES ARTS voix de la russie
Nous allons vous parler de la tournée du Théâtre dramatique Maly à Paris,
de l’Année Gogol et des spectacles en ligne d’après l’œuvre du grand classique,
de la semaine de la mode russe à Moscou,
et de la semaine internationale des Conservatoires à Saint-Pétersbourg.
« Gogol aujourd’hui » aussi dans le format de Real Video
L’Année Internationale de Gogol, décrétée à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain russe, débouche vers la ligne d’arrivée. Une dernière semaine théâtrale à la télévision « Gogol aujourd’hui » vient de se dérouler à Moscou. Or les amateurs de l’œuvre de l’écrivain, résidant au-delà de la capitale et de la Russie ont pu suivre des spectacles d’après Gogol à l’Internet – dans le cadre du festival « La Toile théâtrale ».
La question n’est pas, bien sûr, dans le format le mieux adapté à présenter l’œuvre de Gogol. L’essentiel est de comprendre le monde gogolien, où une tristesse infinie succède à la fête de la vie, où à côté des personnages réels errent des ombres et où la prudence voisine avec la folie<audio>
« Gogol aujourd’hui » — c’est une cinquantaine de représentations et encore des programmes de télévision. Les premières les plus remarquées, réalisées pour l’Année de Gogol, ont été présentées par le Théâtre d’Art Tchékhov et Maly, le théâtre « Lenkom » et le Centre d’Opéra Galina Vichnevskaïa, le Théâtre Maïakovski et par d’autres. Sergueï Artsybachev a monté sur la scène de ce dernier « La Brouille des deux Ivan ».
Le metteur en scène a raconté qu’en traduisant la prose de Gogol en langage théâtral, il traitait le classique comme un écrivain contemporain.
200 ans se sont écoulés, mais l’homme est toujours le même ! Il est mu par des sentiments pareils : tout comme à l’époque il aime, haït, envie, est jaloux, rêve d’un bonheur. Et en tant que connaisseur de l’homme Gogol reste un écrivain de notre temps. La mode peut changer, mais l’homme connaît la souffrance et la joie. La société elle aussi évolue bien peu ! C’est ce que je veux montrer – l’œuvre classique est toujours d’actualité.
Il est possible de voir plusieurs de ces spectacles également dans « La Toile théâtrale » — festival russe annuel en ligne. Cette fois il est entièrement consacré à Gogol. A part des représentations moscovites on montrait des spectacles des dramaturges de Saint-Pétersbourg, ainsi qu’une conférence en ligne sur l’œuvre de l’écrivain.
La prose gogolienne, comme toute grande œuvre écrite, est capable de supporter n’importe quelle surcharge d’interprétations, aussi audacieuses et modernes soient-elles. Nikolaï Gogol est toujours gagnant et son œuvre – demandée.
15:06 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)