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28/12/2009

D OU VIENT LE MOT BEREZINA ?

La Bataille de la Bérézina eut lieu du 26 au 29 novembre 1812 près de la rivière Bérézina (dans l’actuelle Biélorussie), entre l’armée française de Napoléon Ier et les armées russes, de Koutousov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, après l’échec de la Campagne de Russie

Cinq mois après le franchissement du Niémen le 24 juin, la Grande Armée bat en retraite et se trouve devant une large rivière marécageuse : la Bérézina. Les armées Russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l’armée de Napoléon et ainsi l’anéantir.

La retraite de Russie se fait dans de mauvaises conditions : l’hiver est précoce et très rigoureux. Exposée sur son flanc par l’armée de Wittgenstein, poursuivie par celle de Koutousov, et bloquée par la Bérézina dont l’armée Russe de Tchitchagov maîtrise le pont de Borisov depuis la veille, la Grande Armée se trouve, le 22 novembre 1812 au matin, dans une situation désespérée.

Déroulement

Le 23 novembre, les Russes attendent les Français à Borisov et Napoléon décide d’y organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km plus bas, face au village de Stoudienka, là où le général Corbineau a identifié un passage possible.

Le succès de l’opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka. Travaillant dans l’eau glacée les 26, 27, 28 novembre, les pontonniers du général Eblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages que la Grande Armée franchit le 26, dès 13 heures, malgré l’opposition des trois armées Russes.

Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement. Tchitchagov, Wittgenstein et l’avant-garde de Koutousov prennent l’offensive le 28 vers 8 heures du matin.

Face à l’armée de Wittgenstein, devant les forces ennemis qui s’accroissent à mesure que le temps passe, le maréchal Victor avec 10 000 hommes, défend toute la journée les hauteurs de Stoudienka, tandis que 800 cavaliers de Fournier se distinguent en chargeant à de multiples reprises la cavalerie et l’infanterie russes. Alors que la traversée s’achève, la nuit interrompt les combats et Victor en profite pour passer à son tour sur la rive droite.

Plus tard, alors que le gros de l’armée a déjà franchi la Bérézina, de nombreux retardataires sont encore sur l’autre rive. Eblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs, que les ponts vont être détruit dès l’aube du 29 pour protéger la retraite. Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l’urgence à traverser, mais la plupart des trainards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.

Après avoir autant que possible reporté l’échéance, les deux ponts sont incendiés à 8 h 30. La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique, d’hommes, de femmes et d’enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser à la nage.

Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Victor, arrivent à 9 h 30. Ils s’emparent du butin abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers.

Les formations combattantes, l’État-major et l’artillerie de la Grande Armée ont franchit la Bérézina, mais cet incontestable succès militaire a le goût amer des nombreuses pertes subies, qui seront évaluées à environ 30 000 hommes, morts ou prisonniers.

L’une des principales sources pour cet épisode des guerres de la Révolution et de l’Empire sont les souvenirs du général Rostopchine (père de la comtesse de Ségur), Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l’année 1812, parus en 1824.

Ce passage a inspiré de nombreux artistes. On peut citer notamment :

* Balzac, qui a écrit L’Adieu (1830), qui met en scène une femme séparée du militaire français qu’elle aimait lors du passage de la Bérézina, et devenue folle depuis (Scènes de la vie militaire et Étude philosophique) ;

* Tolstoï, qui a écrit Guerre et paix (1864), dont l’épopée d’une famille russe au XIXe siècle est l’occasion d’illustrer l’impuissance de l’homme face aux caprices de l’Histoire.

Le mot de « bérézina » est passé dans le langage courant comme synonyme de déroute, d’échec cuisant

sources wikipedia

18:48 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

25/12/2009

toiles restituées a l'ermitage

Rachetées à une galerie parisienne, des aquarelles russes intègrent l'Ermitage

    2/2

    Ermitage

    18:25 25/12/2009

    © RIA Novosti. V. Baranovsky

    SAINT-PETERSBOURG, 25 décembre - RIA Novosti

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    Multimédia

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    Les aquarelles d'artistes russes rachetées par l'Ermitage à une galerie parisienne ont été remises vendredi au célèbre musée pétersbourgeois, rapporte un correspondant de RIA Novosti.

    Il s'agit d'une collection de 92 aquarelles, dont celles d'Orest Kiprenski, Alexandre et Pavel Brullov, Alexandre Orlovski et d'autres peintres, achetée début décembre à la galerie Popoff. Avant d'être vendues à l'Ermitage, elles avaient été mises aux enchères chez Christie's, sans toutefois trouver preneur.

    En plus des aquarelles, le propriétaire de la galerie, Maurice Baruch, a également fait don au musée d'un portrait à la plume de la princesse Nadejda Orlova réalisé en 1917 par Saveli Sorine, élève du grand peintre russe Ilia Repine.

    M.Baruch se réjouit du fait que les aquarelles aient été achetées par l'Ermitage. "Je suis très touché qu'elles aient été acquises par l'un des plus grands musées du monde. L'Ermitage a sauvé la collection: sans lui, elle aurait été vendue par parties, ce qui lui aurait été funeste", a-t-il souligné.

    Recevant les aquarelles, le directeur de l'Ermitage Mikhaïl Piotrovski a fait savoir qu'il fallait encore "identifier les personnages inconnus de certains portraits".

    La collection achetée à la galerie parisienne comprend un portrait de Nathalie Gontcharova, épouse du grand poète russe Alexandre Pouchkine. Selon M.Piotrovski, le portrait sera sans doute provisoirement exposé au musée-appartement de Pouchkine à Saint-Pétersbourg, quai de la Moïka.

    L'Ermitage, un des plus grands musée du monde, compte près de 1.000 salles abritant plus de 60.000 pièces exposées et plusieurs millions d'objets conservés dans les réserves. Les collections du musée englobent toutes les tendances des arts plastiques et décoratifs depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.

    La galerie Popoff et Cie a été fondée en 1920 par l'officier supérieur russe Alexandre Popoff qui s'est installé à Paris après la Première Guerre mondiale. Ses collections comprennent principalement des oeuvres achetées aux

    19:02 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    22/12/2009

    BALAKIREV SONATE



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    Balakirev Sonata 1st movement
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    BALAKIREV : sonate

     

     

    22:21 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    19/12/2009

    MILI BALAKIREV

    Mili Balakirev

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

    Mili Balakirev

    Naissance

    2 janvier 1837
    Nijni Novgorod,  Russie

    Décès

    29 mai 1910
    Saint-Pétersbourg,  Russie

    Activité principale

    Compositeur

    Collaborations

    Groupe des Cinq

    Mili Alekseïevitch Balakirev (en russe : Милий Алексеевич Бала́кирев) est un compositeur russe né à Nijni Novgorod le 2 janvier 1837 et mort à Saint-Pétersbourg le 29 mai 1910.

    Biographie [modifier]

    Années de formation [modifier]

    Né de parents peu fortunés, il est attiré dès l'enfance par la musique mais ne disposant que de très peu de ressources matérielles, il ne pourra prendre en tout que dix leçons de piano auprès d'un remarquable professeur, Alexandre Dubuque (Dubuc). À seize ans, il fait la connaissance d'Alexandre Oulybychev, riche mélomane auteur de la première biographie de Mozart qui dispose d'un orchestre réduit. Il confie à Balakirev des travaux de copie, d'arrangements puis finalement la direction de son orchestre. De manière purement empirique mais avec beaucoup de facilité, le jeune musicien parvient à acquérir les bases de son futur métier de compositeur. Il dissèque les partitions des grands maîtres, les étudie minutieusement. En 1855, il aura l'occasion de rencontrer Mikhaïl Glinka, grand musicien précurseur de la musique russe. Sa vocation est alors toute tracée.

     

    Tombe de Balakirev au cimetière Tikhvine de Saint-Pétersbourg.

    Le groupe des cinq [modifier]

    Fort de toutes ces connaissances, il gagne Saint-Pétersbourg et s'entoure d'un groupe de musiciens autodidactes comme lui qui deviendra le fameux Groupe des Cinq composé de César Cui, Modeste Moussorgski, Alexandre Borodine et Nikolaï Rimski-Korsakov. Balakirev est l'âme de ce groupe même s'il n'en est pas le meilleur compositeur. En général, il supervise et, le cas échéant, corrige le travail de ses amis compositeurs. Ce groupe s'impose sur la scène musicale russe dès 1860. Malgré une autorité et une « aura » certaines, il sera lâché « par sa couvée » selon sa propre expression. Le groupe est dissous en 1870.

    Un compositeur peu prolifique [modifier]

    Il se consacre alors à l'organisation de concerts qui sont autant de fiascos. Par dépit, il devient chef de gare pendant cinq ans et ne compose plus entre 1872 et 1876.

    À partir de 1862, il parcourt le Caucase et la Crimée et compile nombre de pages de musique folklorique. La même année, il refuse la direction de la Société musicale russe et fonde à Saint-Pétersbourg une école de musique. De 1883 à 1894, il est directeur de la Chapelle impériale de Saint-Pétersbourg, avec Nikolaï Rimski-Korsakov comme assistant. C'est pendant ces années qu'il reconstitue un groupe musical dont le membre le plus éminent sera Sergueï Liapounov.

    Bien que très exigeant vis-à-vis de ses camarades, Balakirev compose très lentement. Il mettra ainsi près de quinze ans à écrire Tamara, un poème symphonique dont l'interprétation dure environ vingt-cinq minutes. Sur le plan musical, il laisse néanmoins un catalogue important. Tamara, terminée en 1882, est sa plus grande composition avec Islamey. Islamey est d'ailleurs considérée par un grand nombre de pianistes et de musicologues comme l'œuvre pianistique la plus difficile à jouer au niveau technique. Toutes ces pièces sont dans le prolongement de l'œuvre de Glinka.

    Œuvres principales [modifier]

    Pour orchestre seul [modifier]

    • Ouverture sur le thème d'une marche espagnole, op. 6 (1857, révisée en 1886)
    • Ouverture sur trois thèmes russes (1858)
    • Seconde ouverture sur des thèmes russes dite "1000 ans" (1864, révisée comme poème symphonique sous le titre "Russie" en 1884)
    • Ouverture tchèque (1867, révisée poème symphonique sous le titre "En Bohème" en 1905)
    • Symphonie n° 1 en ut majeur (1864-1866)
    • Poème symphonique Tamara (1867-1882)
    • Symphonie n° 2 en ré mineur (1900-1908)
    • Suite en Ré mineur sur 4 pièces de Chopin (1909)
    • Suite en Si majeur (1909 inachevée et terminée par Liapounov)
    • Islamey (1869 pour piano, orchestré par Liapounov)

    Pour piano et orchestre [modifier]

    • Fantaisie pour piano, op. 4 : cette pièce, considérée comme une des plus difficiles du répertoire, est une des rares œuvres encore jouées de nos jours.
    • Concerto pour piano n° 1 en fa dièse mineur, op. 1 (1855-1856)
    • Concerto pour piano n° 2 en mi bémol majeur, op. posthume (1861-1862 puis 1906-1910, achevé par Liapounov))

    Autres compositions [modifier]

    Il a également composé une musique de scène pour le Roi Lear, un grand nombre de valses, nocturnes, scherzos, mazurkas pour le piano.

    Liens externes [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Mili Balakirev.

     

    19:32 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    17/12/2009

    EGOR GAIDAR 2

    Egor Gaïdar, ancien premier ministre russe

    LE MONDE | 17.12.09 | 15h23  •  Mis à jour le 17.12.09 | 15h23

    Ancien premier ministre russe, architecte de la transition économique du pays au début des années 1990, Egor Gaïdar est mort d'une embolie mercredi 16 décembre à l'aube. Il était âgé de 53 ans. Les suites d'un accident vasculaire lui ont été fatales. "Il travaillait à l'écriture d'un livre " dans sa résidence d'Odintsovo à quelques kilomètres de Moscou, a déclaré son porte-parole Valeri Natarov.

     

    Dates clés

    19 mars 1956
    Naissance à Moscou.

    1978
    Ecrit dans la "Pravda".

    1991
    Ministre des finances.

    1992
    Premier ministre par intérim de juin à décembre.

    1993
    Vice-premier ministre et ministre des finances.

    2006
    Publie "La Chute d'un empire".

    16 décembre
    Mort à Odintsovo (Russie).

    Nécrologie Egor Gaïdar, ancien premier ministre russe

    Dans un message de condoléances, le président Dmitri Medvedev a salué "un économiste de haute volée, un homme d'Etat dont le nom restera associé à la création de l'économie de marché". Acquis aux idées libérales, disciple des économistes de l'école de Chicago (Milton Friedman et Frédérick von Hayek), Egor Gaïdar fut choisi par le président russe de l'époque, Boris Eltsine, pour diriger le ministère russe des finances en novembre 1991, quelques semaines avant la fin de l'URSS.

    Le 15 juin 1992, Boris Eltsine le choisit comme premier ministre "par intérim" : il ne reçut jamais l'aval du Parlement. Les députés, majoritairement conservateurs, refusèrent d'entériner la nomination de celui que beaucoup considéraient comme un "Chicago boy en culottes courtes", proposé pour mener les réformes. Impopulaire, le père de la "thérapie de choc" fut congédié le 15 décembre 1992 et remplacé par Viktor Tchernomyrdine, un apparatchik plus consensuel.

    De son passage au gouvernement, il dira plus tard : "C'était à peu près comme si, une fois dans l'avion, j'avais ouvert la porte du cockpit pour découvrir qu'il n'y avait personne aux commandes."

    Egor Gaïdar est rappelé au gouvernement en septembre 1993 après le bombardement à l'artillerie du Parlement russe où les députés "rouges-bruns" (communistes nationalistes) s'étaient retranchés.

    Il travailla comme premier vice-premier ministre et ministre de l'économie jusqu'à sa démission en janvier 1994. Déçu par son "patron" Boris Eltsine, à qui il reprocha ses trop grandes concessions envers les conservateurs, il fut ensuite élu député pour l'Union des forces de droite, une formation libérale qui tomba en désuétude après 2004. C'est depuis le Parlement qu'il critiqua l'assaut, ordonné par Boris Eltsine, des chars russes sur la Tchétchénie, en décembre 1994. Il restera toutefois fidèle au premier président russe, appelant à voter pour lui lors de l'élection présidentielle en 1996.

    Ses réformes ont conduit à la levée des contrôles de l'Etat sur les prix et sur la monnaie, à la libéralisation du commerce et aux privatisations controversées, quelques oligarques triés sur le volet s'emparant des joyaux industriels du pays. Sa politique économique a tracé les contours du projet libéral russe pour vingt ans mais elle lui a valu aussi d'être détesté de la population, mécontentée par la chute de son niveau de vie.

    Egor Gaïdar est né à Moscou le 19 mars 1956 dans une famille de l'intelligentsia. Son grand-père, Arkadi Gaïdar, était un célèbre écrivain pour enfants. En 1978, une fois son diplôme d'économie en poche, Egor Gaïdar a travaillé pour la Pravda, le quotidien du Parti communiste et pour sa revue théorique Le Communiste. Il a ensuite effectué ses premiers pas d'économiste sous la conduite de Stanislav Chataline, l'un des artisans de la perestroïka lancée par Mikhaïl Gorbatchev, le dernier secrétaire général du Parti communiste de l'URSS.

    Plus tard, dans un livre intitulé La Chute d'un empire, publié en 2006, il s'est efforcé d'expliquer les mécanismes qui ont conduit à l'écroulement du système. L'URSS, s'efforçait-il de démontrer, s'est effondrée pas tant à cause de la rigidité de l'économie planifiée que parce que son principal produit d'exportation, le baril de pétrole, a atteint alors son plus bas niveau (10 dollars le baril en 1986).

    Aux abois, les autorités ont été contraintes de recourir à des emprunts auprès de banques étrangères. Les mains liées par ces emprunts, la direction soviétique n'a pas pu avoir abondamment recours à la force quand les premiers mouvements nationalistes ont commencé à émerger, dans les républiques baltes et au Caucase, de peur de se voir couper les vivres.

    Egor Gaïdar dirigeait ces dernières années l'Institut de l'économie en transition. Volontiers critique de la politique de Vladimir Poutine, il n'a jamais rejoint les rangs de l'opposition, contrairement à sa fille, Maria, farouche opposante.

    En décembre 2006, Egor Gaïdar a été foudroyé par un violent malaise lors d'un voyage en Irlande pour la présentation de son livre. Son malaise intrigua d'autant plus qu'il se produisit au lendemain du décès à Londres de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, assassiné à l'aide d'une substance radioactive.

    L'ancien premier ministre affirma avoir été lui aussi empoisonné, se disant victime "d'ennemis de la Russie".

    22:40 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    16/12/2009

    EGOR GAIDAR

    Décès d'Egor Gaïdar, l'architecte de la transition russe

    il y a 41 min    16 12 09

    Gleb Brianski

    L'économiste Egor Gaïdar, architecte de la conversion de la Russie à l'économie de marché dans les années 1990, est mort mercredi à l'âge de 53 ans. Lire la suite l'article

    Discussion: Russie

    Gaïdar, que Boris Eltsine avait nommé commissaire chargé des réformes, avait lancé la première vague de privatisations en Russie postsoviétique et mis fin en 1992 à la politique de contrôle des prix.

    La "thérapie de choc" dont il avait été l'inspirateur lui avait valu le soutien de l'Occident mais aussi une très forte impopularité en Russie, où des millions de personnes sombrèrent dans la pauvreté.

    Egor Gaïdar est mort dans sa datcha près de Moscou, victime d'une embolie, a précisé sa porte-parole. Il ne s'était pas plaint récemment d'ennuis de santé, a-t-elle ajouté.

    "C'était un grand homme, un grand scientifique et un grand homme d'Etat", écrit sur son blog Anatoli Tchoubaïs, qui l'avait aidé à mettre en oeuvre ses réformes. "La Russie a une chance énorme d'avoir eu un Gaïdar dans l'un des pires moments de son histoire. Au début des années 1990, il a sauvé le pays de la famine, de la guerre civile et de l'effondrement", ajoute Tchoubaïs, qui s'est reconverti dans les affaires.

    Né en mars 1956, issu d'une grande famille russe, petit-fils d'un chef militaire bolchévique, Egor Gaïdar avait été diplômé en sciences économiques de l'université de Moscou en 1978 et avait fait ses premières classes sous la conduite de Stanislav Chataline, un des inspirateurs de la "pérestroïka" mise en oeuvre à la fin des années 1980 par Mikhaïl Gorbatchev.

    Journaliste économique, il avait travaillé pour la Pravda, le quotidien du Parti communiste, et pour la revue théorique du parti avant d'être nommé en 1991 à la présidence de l'Académie de l'industrie de l'Union soviétique, qui vivait alors ses derniers mois.

    Fin 1991, à 35 ans, il avait été propulsé conseiller de Boris Eltsine puis vice-Premier ministre. C'est de ce poste qu'il avait piloté la "thérapie de choc", programme de libéralisation de l'économie russe lancé en janvier 1992.

    "CABINET KAMIKAZE"

    "L'Union soviétique était en faillite en 1991 - les caisses étaient vides. C'était bien fini et je savais que je devais m'en occuper", avait-il déclaré dans une interview à Reuters en 2006.

    Mais sa politique de libre fixation des prix s'était accompagnée d'une forte inflation dont des millions de Russes allaient être les victimes. Le rouble avait décroché face au dollar et le déficit budgétaire avait enflé. Gaïdar et les jeunes collaborateurs qui l'entouraient avaient rapidement gagné le surnom de "cabinet kamikaze".

    En décembre 1992, Eltsine le limogeait.

    22:22 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    15/12/2009

    article de l'express

     Rien ne va plus dans la police russe

    Par Axel Gyldèn, Alla Chevelkina, publié le 15/12/2009 à 13:00

    ·          

     

    Entre bavures, vodka et pots-de-vin... La police russe ressemble de plus en plus à un bateau ivre. Au propre comme au figuré.

    Il est l'homme par qui le scandale arrive. Au début du mois dernier, l'officier de police Alexei Dymovsky diffuse sur Internet une vidéo de dix minutes dans laquelle il interpelle le Premier ministre Vladimir Poutine. Sanglé dans son uniforme gris-bleu, il dénonce les conditions de travail épouvantables et la corruption débridée au sein de la police russe.

    Limogé mais écouté

    Après dix années passées à la tête d'une unité de Novorossiysk, un port sur la mer Noire, il précise qu'il ne supporte plus d'avoir à élucider des enquêtes fictives ni à arrêter des innocents dans l'unique but de satisfaire à la "culture du résultat". L'officier évoque ces jeunes recrues qui affirment que le maigre salaire (12 000 roubles, soit 279 euros) "ne [les] rebute pas car [elles comptent] sur les pots-de-vin". Aussitôt, l'obscur officier est limogé, mais il accède à la célébrité. Un million de Russes ont déjà visionné son témoignage. Deux jours après l'avoir mis en ligne, il donnait à Moscou une conférence de presse hypermédiatisée.

    Pour les uns, Dymovsky est un traître. Mais, pour la plupart, il est celui qui brise le mur du silence. Par effet domino, d'autres policiers ont depuis révélé les dysfonctionnements de l'institution policière. Au commissariat n°27 de Saint-Pétersbourg, plusieurs gardiens de la paix ont récemment été arrêtés après une opération d'extorsion portant sur 25 millions de roubles (580 000 euros). Malgré cela, le sentiment d'impunité demeure. Combiné à l'alcoolisme, il fait des ravages.

    Des bavures, alcoolisées, sordides

    Le 26 novembre, un malheureux en garde à vue a été frappé à mort dans un commissariat de Saint-Pétersbourg. Quatre jours plus tôt, à Moscou, un homme originaire d'Abkhazie a subi un passage à tabac mortel, dans la rue et en plein jour, sous le regard horrifié des passants. Le pire drame est survenu en avril dernier. Une fusillade avait alors éclaté dans un supermarché moscovite, faisant deux morts et sept blessés. Son auteur? Le chef d'un commissariat de Moscou, complètement saoul.

    Cette année, le nombre de crimes commis par des policiers a augmenté de 16%. Résultat: le ministre de l'Intérieur a déclaré il y a peu que les Russes étaient fondés à se défendre en cas d'abus de pouvoir de la police. Une promotion de l'autodéfense plus inquiétante que rassurante.

      PS  article de l'express du 15 12 09. pour ma part , je ne porte aucun  jugement et quoiqu'il en soit la corruption existe partout et y compris en FRANCE  et elle ne date pas d'hier......

     

    18:24 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    10/12/2009

    russie : cooperation internationale

    Actu économique

    Projet d'avion russe MS-21: coopération avec des équipementiers occidentaux (société)

    Projet d'avion russe MS-21: coopération avec des équipementiers occidentaux (société)
    14:05 10/12/2009
    © flickr.com/ araswami
    MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

    L'américain Pratt&Whitney a remporté l'appel d'offres sur la livraison de moteurs pour le nouvel avion de ligne russe MS-21 dont le projet est développé depuis 2007 par Irkut (Sibérie) conjointement avec le bureau d'études Yakovlev (Yak), a annoncé jeudi le constructeur aéronautique.

    Selon la société, "la participation d'équipementiers russes à la conception du moteur pour le MS-21 est prévue". Des moteurs entièrement fabriqués en Russie seront utilisés dans la construction de ces appareils, a précisé Irkut.

    Côté avionique, la société a privilégié l'offre du russe Avionika et de l'américain Rockwell Collins. La proposition du russe Aviapribor-Holding, du français Goodrich SA et de l'américain Rockwell Collins a été retenue pour développer le système de commande de l'avion.

    Le projet d'avion à fuselage étroit MS-21 est un programme prioritaire du Groupe aéronautique unifié russe (OAK). Cet appareil sera constitué à 40% de matériaux composites les plus récents.
     
    La famille des moyens courriers MS-21 (3.500 à 5.500 km) comportera des avions de 150, de 181 et de 212 sièges. Avec le SuperJet-100, dont la construction a déjà commencé, le MS-21 sera en mesure de couvrir plus de 80% des besoins des compagnies aériennes russes en appareils neufs.

     

    L'usine Peugeot de Kalouga lancée au printemps 2010

     

    Peugeot

    15:16 03/12/2009

    © REUTERS/ Denis Balibouse

    MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti

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    Le constructeur automobile français Peugeot a l'intention de lancer son usine à Kalouga (sud-ouest de Moscou) au printemps 2010, a annoncé jeudi aux journalistes le PDG de Peugeot-Russie François Poirier.

    "Pour nous, la Russie est un marché prioritaire et nos investissement à Kalouga en sont la  meilleure preuve. Nous avons l'intention de sortir la première auto construite à Kalouga au printemps 2010", a déclaré M.Poirier en précisant qu'il s'agissait de la Peugeot 308.

    Auparavant, on a appris que l'alliance Peugeot-Citroën investissait dans l'usine de Kalouga 300 millions d'euros. La capacité de production attendue est de près de 100.000 automobiles par an, permettant d'employer près de 3.000 ouvriers.

    M.Poirier a annoncé l'intention du groupe de doubler par rapport à 2009 ses ventes en Russie en portant la quantité de voitures vendues à 48.000. Selon le PDG, ce sera possible grâce au lancement de l'usine de Kalouga ainsi qu'à l'apparition de nouveaux modèles.

     

    20:18 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    04/12/2009

    D MEDVEDEV AU VATICAN

    JE CITERAI VOLONTIERS STALINE " LE VATICAN ,COMBIEN DE DIVISIONS "

    Le président russe reçu par le Pape Benoît XVI au Vatican

    Dossier: Le président Medvedev en visite en Italie

    Le président russe reçu par le Pape Benoît XVI au Vatican

    22:33 03/12/2009

    © POOL

    VATICAN, 3 décembre - RIA Novosti

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    Le président russe Dmitri Medvedev a rencontré jeudi le Pape Benoît XVI et le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone lors d'une brève visite au Vatican.

    Le chef de l'État russe a été accueilli par les gardes suisses du Pape et le préfet de la Maison pontificale James Michael Harvey devant le Palais apostolique. Il est monté au premier étage du Palais avant de rejoindre le secrétaire d'État du Vatican.

    Le Souverain pontife a reçu le président russe dans sa Bibliothèque privée. Ils ont eu un tête-à-tête et ont échangé de cadeaux. M.Medvedev a offert au Pape une boîte laquée représentant la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, la principale cathédrale russe, ainsi que 22 volumes de l'Encyclopédie chrétienne orthodoxe. Il a rappelé que Vladimir Poutine, à l'époque chef de l'État russe, avait déjà fait don de plusieurs volumes de cet ouvrage au Souverain pontife.

    Le Pape Benoît XVI a, pour sa part, offert au président Medvedev le premier exemplaire de sa dernière encyclique "L'Amour dans la Vérité" traduite en russe, une lithographie de Giovanni Lorenzo Bernini datant de XVIIe siècle et une médaille représentant le profil du Pape.

    La Russie établira les relations diplomatiques avec le Vatican (officiel)

    Dossier: Le président Medvedev en visite en Italie

     

    Vatican

    20:39 03/12/2009

    © RIA Novosti Rusalina Dmitrieva

    MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti

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    La Russie établira les relations diplomatiques avec le Vatican et sa représentation au Vatican sera transformée en ambassade, conformément au décret signé par le président russe Dmitri Medvedev, a annoncé jeudi le service de presse du Kremlin.

    "Le ministère russe des Affaires étrangères a été chargée de lancer des entretiens avec le Vatican sur l'établissement des relations diplomatiques", est-il indiqué dans le décret publié par l'administration présidentielle.

    Le président russe Dmitri Medvedev effectue actuellement une visite officielle en Italie.

     

    17:58 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

    03/12/2009

    FAUX DIPLOMES RUSSES

    01/12/2009 18:45

    En Russie, les faux diplômes gangrènent le système éducatif



    Environ 500 000 faux certificats seraient vendus chaque année dans le pays

    Dans un passage sous- terrain entre deux stations de métro, une dame tient une petite affiche en vieux carton avec l’inscription « Diplômes ». La scène n’a rien d’étonnant en Russie, où environ 500 000 faux diplômes seraient vendus chaque année. Sur Internet, les vendeurs ne font montre d’aucune gêne éthique. « Acheter un diplôme est plus avantageux, puisque, en étudiant quelques années, on n’obtient pas toujours la formation nécessaire pour obtenir un bon emploi. En plus d’économiser du temps, vous dépenserez beaucoup moins d’argent et userez moins vos nerfs en commandant un diplôme », peut-on lire sur le site kyplu-diplom.com («jacheteundiplome.com »), l’un des nombreux à offrir un service du genre.

    Pour une somme variant entre 240 et 675 €, le client devient ainsi comme par magie ingénieur nucléaire, médecin, ou comptable en quelques jours ouvrables. Parmi ces fausses attestations, 100 000 seraient émises annuellement par des employés des institutions d’éducation. Un diplôme avec la signature du recteur, les sceaux officiels et une inscription dans les dossiers de l’université se monnaie entre 13 500 et 33 800 €.

    Sergueï Komkov, directeur du Département de la lutte contre la corruption du centre Sécurité complexe de la patrie, rattaché à la Douma, évalue le marché des faux diplômes universitaires en Russie à 1,6 milliard d’euros par an. Au cours des dernières années, le nombre de places gratuites dans les universités russes a sans cesse diminué. L’accès à l’éducation supérieure devenant plus dispendieux, la tentation d’acheter un diplôme à rabais n’a fait qu’augmenter.

    Les places se monnaient

    Les places à l’université aussi se monnaient. L’an dernier, 80 % des Russes estimaient que l’entrée dans une institution supérieure était avant tout déterminée par l’argent et les liens des parents avec l’administration, selon un sondage du Centre Levada. Seulement 17 % croyaient que les connaissances de l’étudiant lui garantiraient une admission. Sergueï Komkov, qui était directeur d’école à l’époque de l’Union soviétique, assure que le problème n’était pas aussi criant alors.

    Même si la Russie est signataire du processus de Bologne, qui vise à harmoniser les différents systèmes d’éducation supérieure européens, l’attestation russe n’a aucune valeur hors de ses frontières. Les présumés finissants doivent prouver leur compétence et obtenir un diplôme d’équivalence dans leur pays d’accueil.

    Pour Sergueï Komkov, c’est en Russie même que les conséquences les plus graves se font sentir. « Prenez l’accident au barrage de Saïano-Chouchenskaïa (17 août, 75 morts). C’est un exemple d’incompétence technique. Les étudiants sortent du système à moitié compétents. Vous imaginez quel malheur ça représente pour le pays ! »

    Détruire de l'intérieur les mécanismes de la corruption

    D’autant qu’un vrai diplôme est loin d’assurer que son détenteur maîtrise sa spécialité : à l’intérieur d’un cursus scolaire normal, il arrive que plusieurs étudiants fortunés ne se présentent pas aux examens et paient simplement les professeurs pour obtenir de bons résultats. Souvent, ce sont les enseignants eux-mêmes, mal payés, qui le proposent.

    En poste depuis moins d’un an, Sergueï Komkov admet qu’enrayer la corruption dans le système d’éducation, avec une équipe d’une douzaine de subordonnés, est une tâche colossale. Surtout dans un pays où elle n’a fait qu’augmenter depuis le début de la décennie, malgré les promesses du président Vladimir Poutine, puis de son successeur Dmitri Medvedev. Son plan : « détruire de l’intérieur » les mécanismes de la corruption en s’attaquant à quelques institutions et fonctionnaires qu’il pourra ensuite brandir en exemple.

     

     

    Frédérick LAVOIE, à Moscou  - LA CROIX

    19:44 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (2)