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22/09/2009

OUFA

Oufa

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Oufa

Уфа

[[Image:|300px|]]

Coordonnées : 54°47′N 56°02′E / 54.783, 56.033

Pays

Russie

Région économique

Oural

District fédéral

Volga

Sujet fédéral

 Bachkirie

Code OKATO

80 401

Maire

Pavel Katskaïev

Gouverneur

 

Fondation

1574

Statut

Ville depuis 1586

Ancien(s) nom(s)

 

Population

1 021 458 hab. (2008)

Densité

1 355 hab./km2

Gentilé

 

Altitude

77 m

Superficie

753,7 km2

Cours d'eau

Belaïa, Oufa

Fuseau horaire

UTC+5 (heure d'été : +6)

Indicatif téléphonique

(+7) 347

Site officiel

www.ufacity.info

 Oufa sur Commons

Liste des villes de Russie

Oufa (en russe : Уфа, en bachkir : Өфө) est une ville de Russie, capitale de Bachkirie. Elle est située au confluent des rivières Belaïa et Oufa, à 1 169 km à l'est de Moscou. Sa population est de 1 021 458 habitants en 2008.

Sommaire

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Histoire [modifier]

Sous la protection de la Légion tchèque, un gouvernement "panrusse" dominé par les socialistes révolutionnaires est installé à Oufa pendant la guerre civile russe. Le 18 novembre 1918, l'amiral blanc Alexandre Vassilievitch Koltchak renverse ce gouvernement et se proclame régent suprême[1].

Population [modifier]

Évolution démographique

1811

1840

1863

1897

1914

1923

1926

9 200

16 500

16 500

49 300

99 900

84 100

97 400

1939

1959

1970

1979

1989

2002

2008

250 000

547 000

771 000

969 300

1 082 100

1 042 437

1 021 458

Personnalités [modifier]

Sont nés à Oufa :

 

22:31 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

13/09/2009

revue de presse russe

Revue de la presse russe du 11 septembre

17:11 | 11/ 09/ 2009
Version imprimée

MOSCOU, RIA Novosti

Gazeta.Ru, Vedomosti, Vremia novosteï

Après ses critiques sévères envers le modèle économique "poutinien ", le président Medvedev recherche un soutien social

Les évaluations sévères portées par le président Dmitri Medvedev sur les dix dernières années dans un article intitulé "Russie, en avant!" sont probablement désagréables pour son prédécesseur, Vladimir Poutine, aujourd'hui premier ministre. Tout en rendant à ce dernier le mérite, en soulignant que la Russie "n'est plus le demi-Etat à demi paralysé qu'elle était il y a dix ans, Medvedev a âprement critiqué tous les résultats des réformes institutionnelles réalisées, lit-on vendredi dans les quotidiens

Une économie primitive basée sur les matières premières et la corruption chronique , voilà comment il a caractérisé le système économique du pays dont Medvedev a hérité de Poutine. L'action, probablement la plus importante, lancée en paroles par l'ancien président - la création d'un système judiciaire normal - a été abandonnée, car elle a lamentablement échoué. Il s'avère que c'est maintenant que "nous devrons créer des tribunaux efficaces modernes". Dans l'ensemble, les institutions démocratiques créées sont loin d'être idéales, remarque avec tact Dmitri Medvedev.

Le président a choisi une forme peu banale pour s'adresser aux citoyens : Internet. C'est un signe éloquent indiquant que d'autres moyens de liaison inverse n'existent pas, ou bien qu'ils fonctionnent mal. En fait, l'absence d'institutions de liaison inverse - les médias indépendants, la société civile, un système politique compétitif - est l'une des raisons principales de la situation déplorable actuelle dans le pays.

Pourquoi le président russe a-t-il jugé utile d'adresser un message aussi stratégique au public précisément en ce moment? Medvedev estime probablement que le moment actuel, considéré par les fonctionnaires et les économistes optimistes comme la fin de la crise, est propice à des changements sérieux, à la révision de tout ce qui a été fait durant les dix années écoulées depuis la venue de Poutine au pouvoir.

Mais le président prévient qu'il ne s'agit pas d'une approche révolutionnaire. Selon Medvedev, le système judiciaire, le système politique et d'autres fondements de l'Etat actuel doivent être changés lentement et calmement, pour ainsi dire, conformément à la doctrine de Confucius. Le chef de l'Etat connaît certainement mieux que quiconque les limites de ses possibilités, mais le public aura du mal à soutenir ses initiatives, parce les citoyens n'ont pas de moyens politiques de manifester leur soutien à la position du président dans le pays, dont l'espace politique a été réduit en cendres par son prédécesseur.

 

19:31 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

10/09/2009

musique, le groupe des 5

Groupe des Cinq

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Le Groupe des cinq (russe : Могучая кучка, c'est-à-dire « puissant petit groupe » expression de Vladimir Stassov en 1867) désigne un groupe de musiciens russes, romantiques, actifs à l'époque de l'abolition du servage par Alexandre II en 1861.

Réunis autour de leur fondateur, Mili Balakirev (1837-1910), les autres membres étaient :

Le groupe prônait une musique spécifiquement nationale basée avant tout sur les traditions populaires russes et détachée des standards occidentaux. En un sens, ils représentaient le mouvement romantique nationaliste russe, poursuivant les mêmes objectifs que le cercle d'Abramtsevo et le Renouveau russe dans le domaine des beaux-arts et de l'architecture.

Les membres du groupe, tous autodidactes, se basèrent sur l'idéal de Glinka (1804-1857), considéré par beaucoup comme le fondateur de l'école musicale russe avec Alexandre Dargomyzsky. La rédaction du manifeste fut confiée à César Cui.

Rimski-Korsakov reste le membre le plus influent et le plus connu du groupe, et orchestre plusieurs œuvres d'autres membres après leur mort. Il en formera les successeurs (Glazounov, Prokofiev, ou Stravinski) via son poste de professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg.

20:35 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (1)

07/09/2009

SOLJENITSYNE

 ...ON NE PEUT DISSOCIER ALEXANDRE SOLJENITSYNE  DE ROSTOV

 

Biographie d'Alexandre Soljenitsyne

Après une enfance heureuse à Rostov sur le Don, au sud de la Russie, et malgré la disparition de son père avant sa naissance, Soljenitsyne entreprend des études de sciences et de lettres. Il est ensuite mobilisé pour toute la durée de la guerre et devient capitaine. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis dans une lettre privée des doutes sur la stratégie politique de Staline, qualifié par ailleurs de 'caïd'. Il est condamné sans appel à 8 ans de 'redressement' dans un camp pour complot antisoviétique, une expérience qu'il relatera dans 'Une journée d'lvan Denissovitch'. En 1962, Khrouchtchev autorise la parution de cette description crue du goulag. La publication fait sensation et lui attribue une reconnaissance immédiate. Cependant, à partir de 1964, il est la cible d'une vaste campagne de dénigrement orchestrée par les services de la sûreté et l'Union des écrivains. Après un dernier appel à la résistance, il est arrêté et déchu de sa nationalité. Contraint de s'exiler en Suisse puis aux Etats-Unis, il publie ses oeuvres à l'étranger : 'Le Premier Cercle', 'Le Pavillon des cancéreux' et 'L' Archipel du goulag' (1973). Alexandre Soljenitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'URSS, obtient le prix Nobel de littérature en 1970. Huit ans plus tard, il prononce le 'Discours de Harvard' où il fustige le monde occidental dont il déplore l'effondrement moral, l'industrialisation à outrance et le 'bazar mercantile'. Après vingt années d'exil, il rentre dans son pays en 1994. En 2007, il reçoit des mains de Vladimir Poutine le prix d'Etat russe avant de se retirer de la scène médiatique. Alexandre Soljenitsyne s'éteint le 3 août 2008 des suites d'une insuffisance cardiaque. Fondée sur l'expérience du totalitarisme, son oeuvre, qui a acquis les dimensions d'une grande fresque sociale, s'attache à révéler les falsifications de l'Histoire.

 

Alexandre Soljenitsyne

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Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne[1], en russe : Александр Исаевич Солженицын, (11 décembre 1918, Kislovodsk 3 août 2008, Moscou) est un romancier et dissident russe, auteur notamment de Une journée d'Ivan Denissovitch et de L'Archipel du Goulag Alexandre naît à Kislovodsk, une station thermale russe du kraï de Stavropol dans le nord du Caucase. Le 7 avril 1940, il épouse Natalia Alexeïevna Rechetovskaïa, une étudiante en chimie[2] dont il divorce en 1952, puis se remarie en 1957, divorce à nouveau en 1972, et, l'année suivante, il épouse Natalia Dmitrievna Svetlova, une mathématicienne.

Sa mère avait encouragé son penchant pour la littérature et les études scientifiques, mais mourut le 17 janvier 1944. Élève à l'école et à l'université des sciences de Rostov-sur-le-Don, il étudie les mathématiques et la doctrine communiste et reçoit par correspondance des cours de philosophie et de littérature. Il adhère à l’idéologie officielle de l'époque[3]. Lors de l'invasion allemande en 1941, il se bat comme artilleur dans l'Armée rouge[3]. Il est condamné en 1945 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour « activité contre-révolutionnaire », après avoir entretenu une correspondance critique à l'égard de la politique de Staline et de ses compétences guerrières, lui reprochant, dans une lettre interceptée par la censure militaire, de n'avoir pas cherché à négocier avec Hitler pour atténuer les souffrances de la Russie [4].

Il fut condamné à l'époque comme traître. À sa sortie du camp en 1953, quelques semaines avant la mort de Staline[3], il est envoyé en exil perpétuel au Kazakhstan. Il est réhabilité en 1956 et s'installe à Riazan, à 200 km au sud de Moscou, où il enseigne les sciences physiques.

Auteur en URSS [modifier]

C'est son ouvrage Une journée d'Ivan Denissovitch, publié en 1962 dans la revue soviétique Novy Mir, grâce à l'autorisation de Nikita Khrouchtchev en personne, qui lui acquiert une renommée tant dans son pays qu’internationalement. Le roman décrit les conditions de vie dans un camp de travail forcé soviétique du début des années 1950 à travers les yeux d'Ivan Denissovitch Choukhov, archétype du paysan russe moyen que l'on suit au cours d'une journée.

Il est reçu au Kremlin par Khrouchtchev. Cependant, deux ans après, sous Brejnev, il lui est de plus en plus difficile de publier ses textes en Union des républiques socialistes soviétiques. En 1967 dans une lettre au Congrès des écrivains soviétiques, il exige la « suppression de toute censure – ouverte ou cachée – sur la production artistique ».

Ses romans Le Premier Cercle et Le Pavillon des Cancéreux, ainsi que le premier tome de son épopée historique La Roue rouge, paraissent en Occident où il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1970, récompense qu'il ne pourra percevoir que quatre ans plus tard après avoir été expulsé d'URSS. Il n'a en effet pas pu se rendre à Stockholm de peur d'être déchu de sa nationalité soviétique et de ne pouvoir rentrer en URSS, le gouvernement suédois ayant refusé de lui transmettre le prix à son ambassade de Moscou. Sa vie devient une conspiration permanente pour voler le droit d’écrire en dépit de la surveillance de plus en plus assidue du KGB. Une partie de ses archives est saisie chez un de ses amis en septembre 1965, et il manque d'être assassiné en août 1971 (par un « parapluie bulgare »). Une de ses plus proches collaboratrices a échappé de justesse à un étranglement et un accident de voiture.

En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag où il expose le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime. Écrit entre 1958 et 1967 sur de minuscules feuilles de papier enterrées une à une dans des jardins amis, une copie avait été envoyée en Occident pour échapper à la censure. Il décida sa publication après qu'une de ses aides, Élisabeth Voronianskaïa, fut retrouvée pendue : elle avait avoué au KGB la cachette où se trouvait un exemplaire de l’œuvre. Cette publication lui vaut d'être déchu de sa citoyenneté et d'être arrêté puis expulsé d’Union Soviétique en février 1974. Ses textes continuent d’être diffusés clandestinement, sous forme de samizdats.

Auteur en exil [modifier]

Grâce à l'aide de l'écrivain Heinrich Böll, il s'installe d'abord à Zurich en Suisse, puis émigre aux États-Unis. L'émission télévisée Apostrophes de Bernard Pivot, où il est invité, marque les esprits en France.

Après une période agitée d'interviews et de discours (comme le fameux discours de Harvard prononcé en 1978) aux États-Unis, Soljénitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Le 15 juillet 1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain. L'occident découvre alors un homme orthodoxe conservateur et profondément slavophile très critique sur la société occidentale de consommation[3]. L'écrivain doit affronter une campagne supplémentaire de diffamation à son égard.

Il se retire avec sa famille à Cavendish dans le Vermont pour écrire l'œuvre dont il rêvait depuis sa jeunesse : La Roue rouge. Épopée historique qui retrace l'embourbement de la Russie dans la folie révolutionnaire, elle compte plusieurs milliers de pages.

En 1983, il reçoit le Prix Templeton.

Retour en Russie [modifier]

Dans le cadre de la Glasnost menée par Mikhaïl Gorbatchev, sa citoyenneté soviétique lui est restituée et l'Archipel du Goulag est publié en URSS à partir de 1989. Après la fin de l’URSS, via la France (inauguration du mémorial des Lucs-sur-Boulogne (Vendée) le 25 septembre 1993), il rentre en Russie le 27 mai 1994, en arrivant par l'est, à Magadan. Il met un mois à traverser son pays en train. Il résidera en Russie jusqu'à sa mort. Jusqu'en 1998, il conserve une activité sociale intense, a sa propre émission de télévision, voyage à travers la Russie, rencontre une multitude de personnes et d'anciens déportés. La maladie interrompt cette activité.

Soljenitsyne vit ensuite retiré près de Moscou, au milieu de sa famille. Le Fond Soljenitsyne aide les anciens zeks et leurs familles démunies en leur versant des pensions, en payant des médicaments. Après avoir cru qu'il jouerait un rôle décisif dans la Russie post-communiste, puis, déçus, après l'avoir déjà plus ou moins « enterré », les Russes semblent ces derniers temps s'intéresser de nouveau à sa figure et redécouvrir la valeur de ses écrits politico-sociaux. Un colloque international sur son œuvre lui a été consacré en décembre 2003 à Moscou.

Le 12 juin 2007, le président Vladimir Poutine rend hommage à Soljénitsyne en lui décernant le prestigieux Prix d'État[5]. L’ancien dissident Viktor Erofeev a estimé que « c’était vraiment un paradoxe douloureux de voir comment l’ancien prisonnier pouvait sympathiser avec l’ancien officier du KGB »[6]. Malgré plusieurs rencontres privées avec Poutine et des marques de sympathie, Soljenitsyne a accusé la politique impérialiste d'épuiser à l'extérieur les forces vives de la Nation. Ces positions sur la politique extérieure de la Russie sont expliquées dès 1990 dans son essai Comment réaménager notre Russie[7].

Il meurt à son domicile moscovite à 89 ans dans la nuit du 3 au 4 août 2008 d'une insuffisance cardiaque aiguë[3]. Il est enterré au cimetière du monastère de Donskoï. Ses funérailles sont retransmises en direct à la télévision russe.

Un engagement controversé [modifier]

Longtemps un des symboles de la résistance intellectuelle à l'oppression soviétique, Alexandre Soljénitsyne a été régulièrement attaqué. Les opérations de déstabilisation à son encontre n'ont pratiquement jamais cessé des années 1960 jusqu’aux années 1980. Un zek (détenu), manipulé par le KGB, l'a accusé d'être un informateur des autorités communistes, et a pour cela écrit une fausse dénonciation. Le KGB a fait écrire quelques livres contre lui par d'anciens amis, comme son ancien éditeur, Alec Flagon[8], et même par sa première femme.

Durant sa carrière littéraire, il aurait été successivement ou simultanément accusé d'être nationaliste, tsariste, ultra-orthodoxe, antisémite ou favorable à Israël, traître, complice objectif de la Gestapo, de la CIA, des francs-maçons, des services secrets français et même du KGB. Soljénitsyne a répondu à ces accusations en les juxtaposant pour qu'elles s'annulent entre elles, dans son autobiographie littéraire, Le grain tombé entre les meules, et encore récemment dans un article de la Litératournaïa Gazeta, « Les barbouilleurs ne cherchent pas la lumière ».

Il ne croit pas que le pays puisse passer, du jour au lendemain, d'un régime totalitaire à une régime de type démocratie occidentale. S'il est favorable à un pouvoir présidentiel fort, il est surtout partisan de la démocratie locale : pour Soljenitsyne, la vraie démocratie n'est pas constituée par le système électoral mais par un tissu d'associations locales gérant les affaires indépendamment du pouvoir central qui, lui, ne devrait s'occuper que des affaires nationales (armée, politique étrangère, etc.). S’affirmant comme un fervent patriote, voire comme un nationaliste, il s'est opposé à la Première guerre de Tchétchénie, mais a approuvé la seconde. Il a eu un commentaire favorable au président Poutine lors de son arrivée au pouvoir, espérant de lui des changements significatifs. Alexandre Soljenitsyne n'a jamais démenti les accusations de royalisme portées contre lui par le pouvoir soviétique. Ses convictions religieuses orthodoxes suscitent également de la méfiance dans les milieux progressistes.

Œuvres [modifier]

La datation des œuvres d'Alexandre Soljénitsyne est difficile à établir avec précision, car la plupart d'entre elles ont connu une gestation très longue et plusieurs versions (y compris parfois une réécriture quasi complète). En ce sens, l'exergue placé au début du Premier Cercle est significatif : Écrit de 1955 à 1958. Défiguré en 1964. Réécrit en 1968.

  • Une journée d'Ivan Denissovitch (1962)
  • Le Pavillon des cancéreux (1968)
  • Les Droits de l'écrivain (1969)
  • Le Premier cercle (commencé en 1955, version finale en 1968) ISBN 2-213-01157-5
  • Août 14, premier nœud (série de livres (nœuds) en plusieurs volumes (tomes) réédités en 1983 sous le titre commun La Roue rouge) (1972)
  • L'Archipel du Goulag (tomes I et II) (1974)
  • Le chêne et le veau (1975)
  • Discours américains (1975)
  • Des voix sous les décombres (1975)
  • Lénine à Zurich (1975)
  • L'Archipel du Goulag (tome III) (1976)
  • Flamme au vent (1977)
  • Le Déclin du courage (1978)
  • Message d'exil (1979)
  • L'erreur de l'Occident (1980)
  • Les tanks connaissent la vérité (1982)
  • Nos Pluralistes (1983)
  • La Roue rouge, tome 2 : Deuxième nœud - Novembre 16 (1985)
  • Comment réaménager notre Russie ? (1990)
  • Les Invisibles (1992)
  • La Roue rouge, tome 3 : Troisième nœud - Mars 17 (4 tomes) (1993-1998)
  • Le « Problème russe » à la fin du XXe siècle (1994)
  • Ego (1995)
  • Nos jeunes (1997)
  • Le Grain tombé entre les meules (1998), éd. Fayard, 500 pages.
  • La Russie sous l'avalanche (1998)
  • Deux récits de guerre (2000)
  • Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome 1 : Juifs et Russes avant la révolution (2002)
  • Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome 2 : Juifs et Russes pendant la période soviétique (2003)
  • Esquisses d'exil – Le grain tombé entre les meules, tome 2, 1979-1994, traduit du russe par Françoise Lesourd, (2005)
  • Aime la révolution ; Les yeux dessillés, (2007)
  • Réflexions sur la révolution de février, (2007)
  • Une minute par jour, (2007)
  • La Roue rouge : Quatrième nœud : Avril 17 (2009)

Alexandre Soljenitsyne a également écrit au cours des années 60 des nouvelles publiées dans la revue Novy Mir. Certaines ont été publiées en France dans les recueils :

  • La Maison de Matriona (1963) qui contient aussi L'Inconnu de Krétchétovka et Pour le bien et la cause
  • Zacharie l'escarcelle (1971)

21:51 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2009

ROSTOV SUR LE DON

http://vuedumonde.hautetfort.com/media/00/01/930051825.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/02/01/1036765186.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/01/00/1610305149.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/02/01/46090119.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/00/00/530403201.jpghttp://vuedumonde.hautetfort.com/media/00/02/2126165398.jpg rostov don 09 beau bateau.jpg

 

 

 

 

 

 

 

rostov sur le don

VUE GENERALE

COSTUMES

CATHEDRALE

ARC DE TRIOMPHE

PORT

OFFRANDE DU PAIN ET DU SEL

22:02 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2009

HISTOIRE

Pour les hommes politiques russes et polonais, l'Histoire ne sera pas l'apanage seul des historiens

Lors de sa visite en Pologne, laquelle a tenu en haleine toute l'Europe, Vladimir Poutine a de nouveau réjoui l'opinion publique par une des propres  métaphores. Le premier ministre russe a comparé l'histoire au "vieux pain moisi" d'où certains cherchent à "extraire pour eux les raisins secs en laissant toute la moisissure à une seule des parties". Dans un style imagé qui lui est propre, le chef du gouvernement russe a formulé le principe de l'attitude envers l'histoire, principe qui concerne  l'ensemble du monde postcommuniste, de Gdansk à Kouchka et de Tirana à Vladivostok. Il consiste en ce que la mémoire historique est un instrument inaliénable de la politique contemporaine. Chaque peuple a sa propre interprétation des événements historiques. Et tous sont occupés à se construire une nouvelle identité en s'appuyant sur l'élément très important qu'est l'interprétation du passé.

Les sujets historiques qui, de l'Oder a l'Ouest, deviennent rarement objets  de discussion au niveau politique le plus élevé, se transforment sans cesse, dans l'espace postcommuniste, en sources d'âpres controverses interétatiques. Le désir d'"extraire les raisins secs", c'est-à-dire de ne monter en épingle que ce qui est avantageux du point de vue politique au moment donné, est une tendance dangereuse. L'indulgence manifestée par les grands pays européens envers les exercices historiques des Etats qui ont secoué le joug à la charnière des années 80 et 90 du siècle dernier est lourde de graves conséquences. En reconsidérant les événements ayant trait à la Seconde Guerre mondiale, il est difficile de s'arrêter. Toutes les décisions cruelles et cyniques adoptées à cette époque-là avaient leurs bénéficiaires et, parmi eux, pas seulement les régimes totalitaires. La tentative de mettre les points sur les "i" mène loin. Par exemple, s'il n'y avait pas eu de pacte soviéto-allemand, un Etat comme la Moldavie n'aurait pas existé et certains  auraient reçu d'autres configurations.

Il est impossible de se débarrasser du "vieux pain" et de laisser l'histoire aux historiens, ce dont ont convenu hier, une nouvelle fois, Vladimir Poutine et Donald Tusk. A l'étape actuelle de développement des anciens pays communistes, on ne peut fonder l'espoir que sur le pragmatisme des hommes politiques et leur compréhension des limites admissibles, ainsi que sur l'étude de l'expérience exceptionnelle qui a aidé jadis l'Europe occidentale à rompre le cercle vicieux des décisions qui conduisaient toujours à la multiplication de conflits sanglants.

Auteur: Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue "Rossia v globalnoï politike" (La Russie dans la politique globale).

22:27 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

crise économique mondiale

Chute de la production industrielle dans la CEI: la Russie au Top 5

20:58 | 02/ 09/ 2009
Version imprimée

MOSCOU, 2 septembre - RIA Novosti. La production industrielle a reculé de 14,2% en Russie au cours des sept premiers mois de 2009 ce qui la place au 4e rang parmi les pays les plus touchés par la crise au sein de la Communauté des États Indépendants (CEI), a annoncé mercredi le Comité des statistiques de la CEI.

L'Ukraine affiche la plus grande chute de la production industrielle (30,4%). Viennent ensuite la Moldavie (24,7%) et le Kirghizstan (14,3%).

"Entre janvier et juillet 2009, la production industrielle a baissé dans presque tous les pays de la Communauté de 15% en moyenne en glissement annuel", selon les données du comité.

En juillet 2009, la production industrielle a reculé de 12% dans la CEI par rapport à juillet 2008, alors que l'an dernier, elle avait augmenté de 4% par rapport à juillet 2007.

Les prix à la consommation ont augmenté de 12,9% en Russie au cours des sept premiers mois de l'année. La Russie se trouve au 3e rang parmi les douze pays de la CEI. L'Ukraine est leader de ce triste classement, avec un taux d'inflation de 17,3%, devant la Biélorussie (14,4%).

21:04 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)