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27/06/2009

L ERMITAGE SAINT PETERSBOURG

 

                        A SAINT PETERSBOURG  IL Y AURA  SURTOUT 3 GROUPES DE PHOTOS :

                         L ERMITAGE

                        TSARKOYE SELO

                        PETERHOFF

 

    

Musée de l'Ermitage

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Musée de l’Ermitage

Informations géographiques
Coordonnées 59° 56′ 25″ Nord
         30° 18′ 50″ Est
/ 59.940353, 30.313811
Pays Russie Russie
Localité Saint-Pétersbourg
Informations générales
Date d'ouverture 1852
Collections Antiquités orientales et classiques
Objets préhistoriques
Sculptures
Objets en or
Peintures
Nombre d'œuvres 60 000 en exposition
3 000 000 au total
Superficie (1 000 salles)
Informations visiteurs
Visiteurs / an 3 millions
Adresse 2, place du Palais
190000 Saint-Pétersbourg
Site officiel www.hermitage.ru

Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est aujourd’hui un des plus grands musées du monde. Plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves. Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde avec celles du musée du Louvre et du musée du Prado. Parmi les œuvres exposées figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également une peinture à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que 31 peintures de Pablo Picasso. Le musée emploie 2 500 personnes. Les bâtiments abritant le musée de l’Ermitage constituent un des principaux ensembles du centre de Saint-Pétersbourg, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Sommaire

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Les bâtiments [modifier]

Initialement, seul le bâtiment désigné sous le terme de Petit Ermitage portait ce nom. Aujourd’hui l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux XVIIIe et XIXe siècle. À côté du petit Ermitage, on trouve le Vieil Ermitage, le Nouvel Ermitage, et le théâtre de l’Ermitage ainsi que la majeure partie du palais d'Hiver autrefois résidence principale du tsar de Russie. Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’état-major situé de l’autre côté de la place du château ainsi que le palais Menchikov sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage.

 

Le complexe de l’Ermitage; de gauche à droite : le théâtre de l’Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le palais d’Hiver (le Nouvel Ermitage, situé derrière le Vieil Ermitage n’est pas visible)

Le palais d’Hiver [modifier]

Vue du palais d’hiver et du bâtiment d’Etat-Major

Le premier palais d’Hiver est construit en 1711; reconstruit en 1721 à la mort de Pierre le Grand il est remplacé dans les années qui suivent par un ouvrage de l’architecte Domenico Trezzini. Elisabeth, qui estimait que le bâtiment résultant manquait de grandeur, le fait reconstruire en 1754 par Francesco Rastrelli.

En 1837 le palais est totalement incendié (l’incendie dura 30 heures). Le tsar Nicolas Ier ordonna sa reconstruction à l’identique : au printemps 1839, les travaux de reconstruction étaient achevés. Le bâtiment n’a par la suite pratiquement plus été modifié. Au cours de la seconde guerre mondiale, le palais d’Hiver est endommagé durant le siège de Leningrad mais réparé par la suite. Le bâtiment est aujourd’hui confronté aux problèmes soulevés par l’afflux des visiteurs, l’instabilité du sol marécageux sur lequel il a été bâti ainsi qu’à l’humidité engendrée par la proximité de la Neva. Des travaux de restauration ont été menés en 1984 et 2005.

Le palais est aujourd’hui considéré comme un joyau de l’art baroque russe. Le palais d’Hiver est de plan rectangulaire avec de grandes cours intérieures; chaque façade est décorée différemment. Des statues de 3,5 m décorent la façade extérieure du Palais.

Les bâtiments de l’Ermitage [modifier]

Le Petit Ermitage construit dans un style classique par Jean-Baptiste Vallin de la Mothe servit entre 1764 et 1775 de refuge à Catherine II et est le plus petit des bâtiments du complexe de l’Ermitage. C’est dans cet immeuble que Catherine entreposa les premières peintures dont elle fit l’acquisition. Le Vieil Ermitage, appelé également Grand Ermitage, fut construit en 1787 par Georg Felten pour abriter une collection en rapide croissance : c’est le bâtiment le moins décoré du complexe.

Leo von Klenze construisit entre 1839 et 1852 le Nouvel Ermitage, qui est peut-être sa seule œuvre qui échappe aux style que lui avait imposé Louis I de Bavière et peut être à ses propres conceptions artistiques. C’est le seul bâtiment du complexe qui ne se trouve pas le long de la Neva. Ce bâtiment a été également bâti pour faire face à la croissance des collections; on y trouve, entre autres, la reconstitution complète d’une loggia construite par Raphaël au Vatican. Les statues d’Atlas qui se trouvent sur sa façade, sont peut-être les œuvres de ce type les plus célèbres au monde.

Le théâtre de l’Ermitage fut bâti entre 1783 et 1787. Le théâtre des tsars était à l’époque le premier théâtre de Saint-Pétersbourg. Des pièces y furent jouées jusqu’en 1796 et à nouveau à partir de 1989 : en hiver le ballet Kirov, entre autres, y monte des spectacles. Il sert aujourd’hui essentiellement de siège pour l’administration l’Ermitage mais conserve une scène et une salle de spectacles. Le théâtre est le plus petit de la ville car il était à l’origine conçu pour des représentations privées pour la famille du Tsar. Le théâtre de l’Ermitage n’est normalement pas ouvert au public.

Les collections [modifier]

Parmi les 250 musées de la ville, l’Ermitage est, avec ses 3 à 4 millions de visiteurs annuels, le plus visité et le plus réputé. C’est un des musées d’art les plus importants du monde. Il héberge une énorme collection de peinture européenne pour la période courant jusqu’en 1917. L’accrochage particulièrement serré des peintures, qui résulte de la densité des collections présentées, a reçu le nom d’accrochage pétersbourgeois.

Collections de la Préhistoire et de l’Antiquité [modifier]

Défense de mammouth gravée (lac Baïkal,Paléolithique supérieur)
Peigne scythe

Le musée conserve dans ses réserves 2,7 millions de pièces; 65 000 pièces sont exposées dans 350 salles et rassemblées en 6 collections :

Les pièces les plus remarquables sont, entre autres, les objets en or de la civilisation des Scythes, une immense collection de pièces issues des cultures romaine et étrusque ainsi qu’une série d’objets particulièrement bien conservés du peuple des Huns. On trouve également une collection particulièrement riche d’objets retraçant l’histoire de la Sibérie, comme les écrits des 4e et 5e siècles retrouvés dans la grotte de Mogao en Chine. L’Ermitage expose le plus ancien témoignage d’écriture mongole - la pierre de Dchingis - ainsi qu’un grand nombre d’objets de la Russie kiévienne. Environ un tiers des pièces exposées sont des pièces de monnaie dont 120 000 pour l’Antiquité, 220 000 pour l’Asie orientale et 300 000 pour la Russie. La chambre dite des Trésors retrace l’histoire de la bijouterie et de la fabrication des objets en or depuis le 3e millénaire avant JC.

Objets d’art [modifier]

À côté des collections mondialement connues d’art de l’Europe de l’Ouest, l’Ermitage contient également un nombre de pièces variées. Ainsi on y trouve une collection d’icônes remontant au XIIe siècle originaires entre autres de Kiev, Moscou et Novgorod, une collection de bijoux de l’atelier de Fabergé et un grand nombre de costumes historiques. Les tsars ont également rassemblés des objets issus de l’artisanat russe tels que des tapis et des porcelaines; la collection d’habits russes du XVIIIe au XXe siècle est particulièrement impressionnante. Parmi les vêtements on trouve 300 pièces de la garde-robe de Pierre le Grand.

Arts de l’Europe occidentale et orientale [modifier]

La constitution des collections a depuis le début été centrée sur les œuvres d’art de l’Europe de l’Ouest et de l’Europe orientale, mais les acquisitions sur ce thème ont été particulièrement importantes au XVIIIe siècle. Il existait à l’époque dans toute l’Europe un grand nombre de collections d’œuvres majeures et le tsar avait la réputation d’être un grand acheteur des collections de valeur. En 1722 la plus grande collection de l’époque, celle du baron Joseph Antoine Croizat tomba ainsi entre les mains russes. Parmi les œuvres achetées à cette occasion figuraient le Danaë de Titien, la Sainte Famille de Raphaël, le portrait d’une femme de chambre de Rubens.

Comme la plus grande partie de l’art russe a été depuis transféré au musée d'Art Russe, le cœur des collections est aujourd’hui de nouveau les arts et la culture de l’Europe occidentale et orientale. Les peintures constituent le gros des œuvres rassemblées, mais l’Ermitage expose également des dessins, plus de 50 000 gravures (estampes, lithographies, eau-forte)s de plusieurs types et périodes et de nombreuses collections d’objets d’art. En font partie des objets du culte datés du XIe au XVe siècle, des émaux et des sculptures sur ivoire datés du XVe au XVIIIe siècle. On trouve également à l’Ermitage un grand nombre de collections de verreries vénitiennes, allemandes et espagnoles du XVe au XXe siècle ainsi que des faïences. Le musée abrite 14 000 pièces de porcelaine provenant de toutes les grandes manufactures, en particulier de Meissen et de Sèvres. Parmi les collections d’art figurent d’importantes collections de tapis et de meubles. La collection d’Art Plastique compte 2000 pièces, ce qui en fait une des plus importantes du monde; elle comporte entre autres des œuvres de Michel-Ange et Rodin.

22:18 Écrit par xavier de couesbouc | Lien permanent | Commentaires (0)

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